Sujet: No-fly zone in Syria Dim 12 Aoû 2012 - 21:40
Turkey and United States are exploring the possibility of no-fly zone in Syria.
Update August 12, 2012
Citation :
The United States and Turkey indicated they were studying a range of possible measures over Syria, including a no-fly zone, as battles between rebels and President Bashar al-Assad's forces shook Aleppo and the heart of Damascus.
Syrian armed forces have one of the most sophisticated Soviet-designed air defence systems outside of the former Eastern Bloc countries. The analysis by Army Recognition team of Syrian air defence forces and threats in case of no-fly-zone in Syria at this link.
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Dim 12 Aoû 2012 - 21:43
Syrian opposition asked the help of international community with a no-fly zone in Syria.
Update August 12, 2012
Citation :
Urban battles and violence continued Sunday, August 12, 2012, in different parts across Syria at a time the UN Supervision Mission in Syria said it's deeply concerned about the ongoing violence and considering the situation as "volatile and unpredictable."
Syrian rebels fighting to oust President Bashar al-Assad need the protection of foreign-guarded no-fly zones and safe havens near the borders with Jordan and Turkey, a Syrian opposition leader said on Sunday, August 12, 2012.
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Lun 13 Aoû 2012 - 21:59
Zone d'exclusion aérienne
13-08-2012
Citation :
Un combattant rebelle d'Alep, se présentant sous le nom d'Abou Ahmed, a réclamé "une zone d'exclusion aérienne". "En Libye, (la communauté internationale) a aidé à faire tomber Kadhafi, mais ici en Syrie, on nous laisse mourir", a-t-il déclaré à l'AFP dans le quartier de Soukkari, où les combats terrestres ont marqué une pause lundi.
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Mar 14 Aoû 2012 - 0:33
Syrie : Une zone d’exclusion aérienne envisagée par la Turquie et les Etats-Unis
13 août 2012 – 12:17
Citation :
Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour la dernière édition dominicale du quotidien Sud Ouest, 52% des personnes interrogées se disent favorables à une intervention militaire sous l’égide des Nations unies en Syrie. Quant à savoir s’il faut mobiliser les forces françaises pour une telle opération, 61% s’y disent opposés.
Quoi qu’il en soit, et alors que les combats font rage à Alep entre les rebelles et les troupes gouvernementales, le président du Conseil national syrien (CNS, opposition), Abdelbasset Sida, a demandé, le 12 août, la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. D’après lui, les insurgés “libèrent des quartiers (…) Mais le problème, ce sont les aéronefs qui, ajoutés aux bombardement de l’artillerie, tuent et détruisent” a-t-il affirmé à l’agence de presse Reuters.
Justement, de zone d’exclusion aérienne, il en a été question la veille, lors de la visite en Turquie d’Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine. Plus généralement, cette dernière et son homologue turc, Ahmet Davutoglu, ont convenu de renforcer la coopération de leurs pays respectifs en matière de “planification opérationnelle” et envisagé des mesures pour faire tomber le régime de Bachar el-Assad.
Cela étant, imposer une zone d’exclusion aérienne est plus facile à dire qu’à faire. Sur le plan pratique d’abord : les aviateurs turcs sont désormais bien placés pour le savoir, eux qui ont perdu un avion F-4 de reconnaissance en juin dernier : les défenses aériennes syriennes sont nettement plus efficaces que celles dont disposaient les troupes du colonel Kadhafi en Libye.
D’autre part, l’opinion publique turque ne semble pas majoritairement favorable à un soutien d’Ankara aux rebelles syriens. Les informations selon lesquelles des combattants d’al-Qaïda et de militants des Frères musulmans seraient dans leurs rangs ainsi que l’aide financière et matérielle (armes) que leur apporte le Qatar et l’Arabie Saoudite font douter 60% des Turcs. Or, si une zone d’exclusion aérienne doit être mise en place, les appareils chargés de l’appliquer ne pourront que le faire soit depuis la mer, soit depuis la Turquie.
Enfin, le dernier point est d’obtenir le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies. On le sait, le régime syrien peut compter sur le veto de la Russie, qui dispose d’une base navale dans le pays, ainsi que celui de la Chine. Par ailleurs, avec le précédent libyen, Moscou et Pékin craignent que la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne se traduise dans les faits par une aide directe aux insurgés syriens, avec des frappes au sol contre des objectifs militaires.
A moins qu’une opération de cette nature ne soit déclenchée sans mandat de l’ONU, comme cela fut le cas pour le Kosovo, en 1999. Mais là, ce serait s’engager dans une voie plus que risquée alors que les Etats-Unis ont besoin de la bienveillance de Moscou sur le dossier afghan. Et, plus généralement, nul ne sait ce qu’il pourrait sortir de ce type d’initiative, le conflit pouvant s’étendre à d’autres pays, comme par exemple au Liban, voire même en Turquie, où les attaques des rebelles kurdes du PKK se multiplient, fort du soutien de la branche syrienne de ce mouvement.
Aussi, les marges de manoeuvre sont très limitées. Le 10 août, le Royaume-Uni a annoncé son intention de fournir des équipements de communication, des groupes électrogènes et du matériel médical, soit une aide de 5 millions de livres, aux insurgés syriens. “Il ne s’agit pas de prendre parti dans une guerre civile” a expliqué William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères.
Mais «le risque de chaos et de vide total du pouvoir est si important que nous devons maintenant établir des relations avec ceux qui pourraient gouverner la Syrie à l’avenir” a-t-il expliqué. “La population syrienne ne peut pas attendre que la roue de la diplomatie tourne. Beaucoup d’autres personnes mourront sans aide urgente” a-t-il ajouté.
Le manque d’action sur le terrain diplomatique, c’est ce qui est reproché au président Hollande par l’opposition en France bien qu’il a annoncé, la semaine passée, l’envoi en Jordanie d’un groupement médico-chirurgical militaire pour venir en aide aux réfugiés syriens.
Ainsi, son prédécesseur à l’Elysée, Nicolas Sarkozy, a eu un entretien téléphonique avec le président du CNS. Et les deux hommes sont tombés d’accord sur la nécessité d’une “action rapide de la communauté internationale pour éviter le massacre” en Syrie en mettant en avant “de grandes similitudes avec crise libyenne”, ce qui, contrairement à ce que certains commentateurs ont dit ou écrit, ne veut pas dire que les deux cas sont identiques. Les mêmes ont aussi cru y voir un appel sous-entendu à une intervention militaire. Du moins, c’est que laissent entendre les proches de l’ancien chef de l’Etat.
Une telle option a explicitement été évoquée par Dominique de Villepin, le patron du quai d’Orsay au moment de l’affaire irakienne, sur les ondes d’Europe1, le 12 août. “Aujourd’hui, nous sommes sans doute un peu trop sur le reculoir (…) nous devons être en pointe, c’est-à-dire mobiliser à tous les échelons”, a ainsi affirmé l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac. “Je suis pour que la diplomatie française se donne des dents nécessaires, ça veut dire garder l’option militaire ouverte, parce que si demain nous sommes sur une crise ouverte dans la région, il faudra bien que d’une façon ou d’une autre nous nous en mêlions”, a-t-il ajouté.
Dans son esprit, Dominique de Villepin parle plutôt de la création de couloirs aériens protégés et d’un déploiement aéronaval au large de la Syrie, tout en appelant à ne pas “laisser en paix” les diplomates russes et chinois, qui soutiennent le régime de Bachar el-Assad.
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Mar 14 Aoû 2012 - 22:15
Syrie : l’Occident veut lâcher le CNS?
par Louis Denghien - mardi, 14 août 2012 16:59
Citation :
IRIB- Le ministre américain de la Défense, Leon Panetta, a jugé, lundi, que l’instauration de zones d’exclusion aérienne, en Syrie, n’était «pas la priorité » malgré les appels répétés de l’insurrection armée syrienne confrontée à une escalade des attaques aériennes du régime.
Interrogé par l’agence Associated Press , M. Panetta a expliqué que les États-Unis se souciaient surtout en ce moment de ce que les armes chimiques et bactériologiques syriennes se trouvent en sûreté et de fournir une aide humanitaire et non-létale aux rebelles.
Ce qui est curieux c'est que, lors de sa toute récente visite, en Turquie, la collègue de M. Panetta, Hillary Clinton, avait débattu à haute voix avec Erdogan de la possibilté d’instaurer justement cette zone d’exclusion aérienne, quitte à déclencher la guerre.
Alors quoi ? Qui donne le vrai «la» de la diplomatie américaine ?
On sait que certains hauts-responsables militaires américains ne partageaient pas le jusqu’au boutisme et la logique de confrontation avec la Syrie de la secrétaire d’État, arguant du danger de soutenir le radicalisme islamique dans un pays limitrophe d’Israël. M. Panetta exprime-t-il officiellement leurs craintes et réticences ? S’est-il concerté avec Barack Obama, ou même avec Hillary Clinton, avant de faire cette sortie publique ? Ou bien alors, la lutte est-elle engagée entre faucons et demi-faucons à la tête de l’État américain ? Obama veut-il éteindre ce front syrien, et même arabe, dans la perspective de la présidentielle ? Bref, y a-t-il un pilote dans l’avion américain ? Pour l’heure, it’s all a mistery ! Ceci est-il lié à cela ?
Selon cet article du quotidien britannique The Guardian, les otanesques auraient perdu confiance dans le CNS et seraient en train de chercher des groupes d’opposition à l’intérieur de la Syrie pour les appuyer. Là encore c’est la montée en puissance des groupes radicaux favorisés par le Qatar et consorts qui ferait réfléchir Washington, Londres et Paris. Ainsi que les faibles performances politiques du CNS, pourtant, porté à bouts de bras, par les Occidentaux.
The Guardian indique que vendredi dernier, le gouvernement britannique a annoncé une aide «non militaire» de 5 millions de livres à différents groupes d’opposition, insistant sur le fait que les bénéficiaires en seraient des groupes implantés EN Syrie, ce qui excluait de fait la CNS basé en Turquie. Lors de sa visite à Erdogan, Hillary Clinton aurait, elle aussi, abordé la question d’une mise à l’écart du CNS, au motif qu’il avait "une faible influence sur les événements en Syrie" .
Et Fabrice Ballanche – bien connu des lecteurs d’Infosyrie -, interrogé par le quotidien britannique, affirme que Laurent Fabius «a réalisé que la France avait trop investi politiquement dans le CNS» : encore un «droit d’inventaire» du gouvernement précédent en perspective… Cruel constat d’échec de la part des tycoons de l’atlantisme. Mais n’est-il pas un peu tard pour changer leurs fusils d’épaule ? Le mal islamiste n’est-il pas fait dans leur «laboratoire» syrien ? Sur quelles bandes armées «humanistes» les Occidentaux comptent-ils s’appuyer ?
Il y a certes des opposants anti-islamistes autant qu’anti-régime en Syrie, tels Kilo, ou le CCCND semi-clandestin d’Haytham Manaa. Mais combien de divisions face aux bandes fondamentalistes venues faire la guerre sainte en Syrie de tout l’espace arabo-musulman ? Or une des hantises – au moins proclamées – de l’administration américaine est l’implication croissante sur le terrain de groupes plus ou moins organiquement ou idéologiquement liés à al-Qaïda.
Alors comment séparer, sur le terrain, le bon grain «Frères musulmans» de l’ivraie djihadiste ? Les Clinton, Hague et autres Fabius évoquent de plus en plus l’apprenti-sorcier de la légende. Dommage que leur confusion signifie plus de malheurs et de sang pour les Syriens «à l’intérieur» de la Syrie. Ci-dessous, le lien vers l’article du Guardian : http://www.guardian.co.uk/world/2012/aug/13/syria-opposition-groups-national-council
Foxbat16
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Sujet: Re: No-fly zone in Syria Mer 15 Aoû 2012 - 21:12
L’Iran met en garde contre une éventuelle zone d’exclusion aérienne en Syrie
Par Agence | 15/08/2012 | 9:00
Citation :
L’Iran a mis en garde mardi les pays de la région contre une éventuelle zone d’exclusion aérienne imposée par les Etats-Unis en Syrie, en les appelant à ne pas s’engager dans de telles mesures, a rapporté l’agence de presse iranienne ISNA.
« Malheureusement, les Etats-Unis jouent un rôle destructeur au Moyen-Orient », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, estimant que Washington cherchait à répéter le sénario libyen en Syrie.
Le projet américain de zone d’exclusion aérienne en Syrie démontre d’un « complot inquiétant » qui prépare le terrain pour une intervention militaire dans le pays, a commenté M. Mehmanparast, cité par ISNA. »Les pays de la région doivent éviter que de telles mesures » ne se produisent, a-t-il ajouté.
Lors sa visite en Turquie dimanche, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclaré que son pays évaluait l’option d’imposer une zone d’exclusion aérienne en Syrie, une option que n’a pas exclue le porte-parole de la maison blanche.(Agences)
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Mer 15 Aoû 2012 - 21:23
Syrie: L’ambassadeur américain à Ankara prudent sur une zone d’exclusion aérienne
Par Agence | 15/08/2012 | 15:46
Citation :
Après le ministre américain de la Défense, Leon Panetta, qui a jugé lundi que l’instauration de zones d’exclusion aérienne en Syrie n’était « pas la priorité », c’est au tour de l’ambassadeur américain en Turquie, Francis Ricciardone qui estime que l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie, pour aider les forces rebelles, se heurte à de sérieux obstacles légaux et pratiques.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a fait savoir samedi que les Etats-Unis et la Turquie réfléchissaient aux moyens de porter assistance aux opposants au président Bachar al Assad, notamment en instaurant une zone d’exclusion aérienne au dessus du territoire syrien.
Lors d’un point presse avec des journalistes turcs, l’ambassadeur américain à Ankara s’est montré prudent quant à la mise en place de cette mesure. «Evidemment nous allons évaluer ces mesures. Nos discussions avec la Turquie ne doivent toutefois pas laisser entendre que nous nous engageons à mettre en place ces zones», a-t-il déclaré, selon le quotidien Taraf.
«Il y a de sérieux obstacles légaux et pratiques», a-t-il dit. «Nous allons travailler sur ces questions portant sur une phase de transition dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU conformément au droit international.»(avec Reuters)
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Sam 18 Aoû 2012 - 20:55
Syrie/Lavrov : Inadmissible de créer des zones d’exclusion aérienne à des fins militaires
Par Agence | 18/08/2012 | 15:39
Citation :
La communauté internationale doit régler les problèmes des réfugiés syriens par des méthodes éprouvées au lieu de créer de zones d’exclusion aérienne en Syrie, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision Sky News Arabia.
« Il est inadmissible de créer des zones d’exclusion aérienne et des zones de sécurité à des fins militaires sous le prétexte d’une crise humanitaire », a indiqué le ministre.
« Il existe des mécanismes et instruments (internationaux) spécifiques, comme la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires Valérie Amos, l’accord du gouvernement syrien de régler ces questions, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés prêt à aider les personnes qui se trouvent dans les camps de réfugiés en Turquie, en Jordanie et dans d’autres pays.
Il faut garantir la sécurité des civils en utilisant ces méthodes approuvées par le droit humanitaire international », a ajouté M. Lavrov.
La Russie s’est maintes fois prononcée contre la répétition du « scénario libyen » en Syrie. En Libye, le Conseil de sécurité de l’ONU a créé une zone d’exclusion aérienne en vue de protéger les civils contre les bombardements. Toutefois, l’aviation de l’OTAN a pris le côté l’opposition libyenne luttant contre le régime de Mouammar Kadhafi au printemps 2011. Les avions de l’Alliance ont effectué 22.157 sorties dont 8.687 de combat de mars à septembre 2011.
Créer des zones d’exclusion aérienne signifie « violer la souveraineté (syrienne), si le territoire syrien fait partie de ces zones. Ce sera une violation de la Charte des Nations unies », a conclu le ministre. (Ria Novosti)
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Jeu 23 Aoû 2012 - 19:31
Paris réfléchit à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne sur une partie de la Syrie
23 août 2012 – 17:42
Citation :
Interrogé par France 24, ce 23 août, au sujet de la crise syrienne, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a évoqué l’instauration possible d’une zone d’exclusion aérienne (No Fly Zone, NFZ) sur une partie de la Syrie.
Dans un premier temps, Jean-Yves Le Drian a écarté l’idée d’une “No Fly Zone globale”, c’est à dire appliquée à l’ensemble de l’espace aérien de la Syrie. “Cela voudrait dire interdire tout vol sur le territoire syrien, ce qui veut dire clouer l’aviation syrienne au sol, ce qui veut dire, en fait, rentrer en guerre. Cela ne pourrait se faire que s’il y avait une coalition internationale capable de le faire. Pour l’instant, elle n’est pas réunie”, a-t-il expliqué.
Toutefois, pour le ministre de la Défense, “l’hypothèse d’une zone particulière autour de laquelle il pourrait y avoir une espèce d’interdit, cette hypothèse émise par (la secrétaire d’Etat américaine) Hillary Clinton mérite d’être étudiée”. “Mais c’est la première fois que les Etats-Unis tiennent ce discours”, a-t-il fait remarquer. “Nous sommes en train de réfléchir à tout ça”, a pour sa part indiqué, à ce sujet, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française.
Le 11 août dernier, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, avait parlé d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, lors d’une visite officielle en Turquie. Mais selon les compte-rendus fait à l’époque, il n’avait pas été précisé qu’il s’agissait d’une NFZ limitée à quelques secteurs syriens.
Cela étant, pour le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie n’est pas “une question d’une urgence brûlante”. En mars dernier, il avait déclaré, lors d’une audition devant le Congrès, qu’une telle opération ne serait pas de la même eau que celle menée en Libye en 2011, étant donné que les systèmes de défense aérienne syriens sont plus sophistiqués que ceux des forces du colonel Kadhafi et qu’en plus, ils sont déployés dans des zones fortement peuplées. Et pour le Pentagone, la priorité est d’éviter que les armes chimiques du régime syrien ne se retrouve dans la nature.
Quoi qu’il en soit, rien ne pourra se faire sans un mandat de l’ONU, condition jusqu’ici posée par le président Hollande à toute éventuelle intervention militaire française. Et la Russie a répété son opposition à toute zone d’exclusion aérienne en Syrie. Est-ce que l’idée d’une NFZ partielle serait de nature à faire changer d’avis Moscou? Rien n’est moins sûr.
Dans le fond, qu’une zone d’exclusion aérienne soit totale ou parielle ne change pas fondamentalement les données du problème et ne réduit pas les difficultés, les défenses anti-aériennes pouvant être déplacées vers le secteur qui serait devenu interdit à l’aviation syrienne.
Enfin, et s’il était question de se passer du feu vert de l’ONU, comme cela avait été le cas pour le Kosovo, même s’il est vrai que le Conseil de sécurité avait voté plusieurs résolutions menaçant Belgrade d’une intervention, il se poserait la question des modalités de la mise en place de cette NFZ ainsi que celle de la participation française, étant attendu que l’on verrait mal Paris se défausser après avoir affirmé réfléchir à cette option. Cela supposerait donc un déploiement de moyens aériens en Turquie, voire en Jordanie, et/ou l’envoi du porte-avions Charles de Gaulle au large des côtes syriennes. Mais nous n’en sommes pas encore là…
Sujet: Re: No-fly zone in Syria Sam 1 Sep 2012 - 23:43
Syrie/zone d'exclusion aérienne : "Sam-7", contre "Stinger" !!
samedi, 01 septembre 2012 11:13
Citation :
IRIB- Les kurdes du Nord de la Syrie pourraient posséder des missiles Sam-7 et ces missiles semblent pouvoir dissuader la Turquie de créer, au-dessus de la Syrie, une zone d'exclusion aérienne, au-dessus d'Alep.
Les kurdes du nord seront dotés de missiles "Stinger"
La Syrie compte armer les kurdes du Nord du pays, par ces engins, au cas où la Turquie parvient à créer une zone d'exclusion aérienne, au-dessus d'Alep, à l'aide des terroristes de l'ASL et de leurs missiles Stinger.
Les atouts se confendent
Dans ce cas de figure, les chances du succès de la manoeuvre turque se réduit et comme disent les analystes, les atouts se confondent. Lors de sa récente visite, à Ankara, Hillary Clinton a insisté, en compagnie de ses interlocuteurs, sur la nécessité de créer une zone d'exclusion, au-dessus d'Alep, et un tel projet est à l'étude. Une commission d'enquête turco-américaine a vu, d'ailleurs, le jour, en ce sens.