Sujet: Re: Commerce mondial des armes Mar 20 Mar 2012 - 0:16
Les armes "Made in France" s'exportent bien
Capital.fr - 19/03/2012 à 12:40
Citation :
Les ventes d'armes ne connaissent pas la crise. Entre 2007 et 2011, les exportations d'armements de la France ont bondi de 12% par rapport aux cinq années précédentes, selon SIPRI.
Les livraisons d'armes "Made In France" ont toutefois progressé deux fois moins vite que le marché (+24%). La France est désormais le quatrième plus important fournisseur mondial (8% de part de marché), derrière les Etats-Unis (30%), la Russie (24%) et l'Allemagne (9%).
Les principaux partenaires de l'Hexagone : Singapour (20%), Grèce (10%) et le Maroc (8%).
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Sujet: Course aux armements Mer 21 Mar 2012 - 0:46
Dépenses militaires : les pays émergents relancent la course aux armements
Le Monde.fr | 23.02.2012 à 12h17 • Mis à jour le 15.03.2012 à 14h02
Un navire sud-coréen effectue une patrouille près de l'île de Yeonpeong, en novembre 2010. | AFP/KIM JAE-HWAN
Citation :
La Russie va dépenser 580 milliards d'euros sur 10 ans pour moderniser son armée, a lancé Vladimir Poutine, premier ministre sortant et candidat à la présidentielle de mars 2012. Il a insisté sur la construction de 400 missiles balistiques intercontinentaux d'ici à 2022 ou de 600 chasseurs de cinquième génération T-50 en collaboration avec l'Inde, vieux partenaire de Moscou et membre depuis 2004 de l'organisation de coopération de Shanghaï, dirigée par le couple russo-chinois.
Cette militarisation à outrance de la Russie est-elle réelle ou juste un effet d'annonce pour profiter de la réduction du budget militaire des Etats-Unis - qui reste le premier du monde - et rattraper la Chine ?
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Sam 24 Mar 2012 - 18:24
Gérard Longuet, ministre français de la défense, en déplacement en Arabie Saoudite et au Qatar
24 mars 2012 – 11:03
Citation :
En Arabie Saoudite Il sera question de la modernisation des 4 frégates de type al-Medinah (dérivés des F-2000 françaises) et des 2 pétroliers ravitailleurs de la classe Boraida (Durance pour la Marine nationale). Leur modernisation viserait à prolonger leur durée de vie pour une dizaine d’années.
Un autre contrat porte sur la modernisation des équipements de la défense aérienne saoudienne, laquelle repose en partie sur le système Crotale/Shahine, monté sur châssis AMX-30. Là, c’est Thales qui espère décrocher le gros lot.
Au Qatar, MBDA serait en lice pour fournir des systèmes antimissiles sur la base de l’Aster Block 1. Et il s’agira aussi de faire avancer la cause du Rafale.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Jeu 19 Avr 2012 - 0:14
Les dépenses militaires mondiales arrêtent d’augmenter
Publié le 18/04/2012
Citation :
La hausse des dépenses militaires observée depuis une décennie, a maintenant pris fin, résultat des réductions budgétaires au sein des pays occidentaux.
Selon un rapport publié par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, $1.740 milliards ont été dépensés dans le domaine militaire dans le monde l’an dernier. C’est une hausse de seulement 0,3% par rapport à l’année précédente, une baisse notable comparativement aux hausses annuelles de plus de 4% qui avaient été observées depuis dix ans.
Ce phénomène est attribué à la décision des États-Unis de retirer leurs troupes d’Irak et aux mesures d’austérité adoptées en Europe, suite à la crise de la dette.
Sujet: Commerce des armes 1 Jeu 17 Mai 2012 - 11:43
Un rapport américain s’inquiète des ventes d’armes européennes à la Russie, l’industrie de l’armement russe aussi
> 16 mai 2012 – 16:55
Citation :
Le sénateur américain Richar Lugar (Parti républicain) avait demandé, au début de cette année, au Congressional Research Service d’établir un rapport afin d’évaluer les conséquences de ventes d’armes à la Russe par des pays membres de l’Otan. Et le document en question a été publié la semaine passée.
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Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 1 Juin 2012 - 19:28
Commerce des armes : le temps presse pour le nouveau traité
Sculpture devant le siège de l'ONU à New-York
[01/06/2012]
Citation :
Il n’est pas certain que le monde connaisse un jour une paix universelle. Mais il n’est pas interdit pour autant de chercher à faire en sorte que le commerce des armes qui alimente des dizaines de conflits soit régulé. Tel est l’enjeu du Traité sur le commerce des armes (TCA), que plus de 150 États sont censés signer sous l’égide de l’Onu en juillet 2012.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Jeu 14 Juin 2012 - 23:59
Le commerce des armes conventionnelles en Afrique
14 JUIN 2012 · in ANALYSE POLITIQUE
Citation :
L’évolution du commerce d’armes conventionnelle dans le monde et plus particulièrement en Afrique suscite de nombreuses questions. Une étude faite par Pieter D. Wezeman, chercheur à l’Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI) publiée en 2009 fournie une analyse chiffrée des achats et transferts d’armes conventionnelles en Afrique Centrale, du Nord et de l’Ouest.
Si l’on compare les sommes allouées à l’armement militaire par les Etats africains aux budgets militaires des autres Etats dans le monde, elles sont relativement faibles. Elles ne représentent environ que 3% des importations mondiales d’armes entre 2004 et 2008. Placées dans une perspective globale, les dépenses militaires des Etats d’Afrique Centrale, de l’Ouest et du Nord ne représentaient que 0,7% des dépenses mondiales en armement en 2007, soit un montant de 9,5 milliards de dollars pour un niveau global de 1339 milliards de dollars. Ces dépenses en armement sont concentrées entre les mains de quelques pays, principalement du Maghreb : l’Algérie représente à elle seule 41 % des dépenses, le Maroc 25%, le Nigéria 10% et la Lybie 7%.
L’étude souligne toutefois que les dépenses militaires sont en constante évolution dans les trois zones sous-régionales africaines étudiées. Les achats d’armes conventionnelles auprès des grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, la France ou encore la Russie ont été très fréquents ces dernières décennies. L'Algérie est met actuellement en œuvre un important programme de modernisation militaire qui comprend l'achat de 180 chars T-90, 28 avions de combat Su-30MK, 2 sous-marins, doublé d’une mise en place d’un nombre important de systèmes de défense aérienne d’origine russe. Le Maroc, un voisin de l'Algérie, a également lancé un programme de modernisation militaire en 2008, et a commandé 24 F-16C, avions de combat d’origine américaine, une grande frégate FREMM made in France et 3 petites SIGMA-90, frégates achetées aux Pays-Bas. Un autre voisin de l'Algérie, la Libye était en train de négocier du temps du régime de Kadhafi avec plusieurs fournisseurs au sujet des contrats pour des quantités importantes d'armes lourdes.
Certains Etats africains souhaitent ne plus simplement importer leurs armes conventionnelles. Le Nigéria a ainsi décidé de produire une partie de ses besoins en armement sur son territoire national en important la technologie de fabrication et les composants des armes. Une entreprise nigériane, la DICON company, fabrique des copies du fusil d’assaut AK-47 et ses munitions depuis 2008.
Ces chiffres appellent à s’interroger sur deux sujets : l’impact de ce commerce sur la corruption et la violence en Afrique. L’absence de transparence dans les transactions nationales et internationales d’armes est soulignée dans l’étude du SIPRI. Ce manque de transparence et de contrôle approprié permet à un nombre important de fournisseurs et d’intermédiaires non identifiés d’intervenir dans les transactions militaires vers ces trois régions du continent. Bien qu’il ne soit pas possible de chiffrer précisément les montants versés pour des commissions plus ou moins occultes, nul doute que ces commissions participent significativement à entretenir la corruption dont profitent de nombreux responsables africains.
Quant à l’impact des dépenses militaires sur le cycle de violence, encore faut-il préciser qu’il est ici question des armes conventionnelles (faisant l’objet de contrats de vente, donc légales), et pas des armes non-conventionnelles (achetées à des trafiquants d’armes, en contravention le plus souvent avec les traités internationaux de non-prolifération). Si les armes conventionnelles sont souvent plus dangereuses (chars, avions de guerre, frégates, etc.), ce sont les armes non conventionnelles (machettes, kalachnikov, mines anti-personnelles) que l’on retrouve dans les guerres civiles et les conflits non étatiques, causant le plus de victimes en Afrique. Toutefois, l’usage d’armes conventionnelles par des Etats en situation de guerre ou de conflit armé n’est pas sans laisser présager des dérives. Pour se prémunir de ces dangers, l’Organisation des Nations Unies impose des embargos sur les armes conventionnelles des pays à risque. Actuellement, dans les trois zones africaines étudiées, ces embargos concernent la Libye, le Libéria, la Sierra Leone, la République Démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire. L’histoire récente a toutefois montrer la faible efficacité de ce dispositif, le Liberia de Charles Taylor ayant réussi à contourner ses contraintes sans trop de difficultés. Un traité sur le commerce d’armes conventionnelles (Arm Trade Treaty) est en discussion à l’ONU, et aurait notamment pour but de renforcer les contraintes en cas d'embargo et de mieux contrôler le commerce international des armes de manière général. Au niveau africain, il conviendrait que les chefs d'Etat et de gouvernement se mobilisent pour plus de transparence dans le commerce des armes conventionnelles. Ces disposition pourraient mettre fin à plusieurs sources d’armement des groupes rebelles. Et accessoirement renforcer la paix et la sécurité en Afrique.
Foxbat16
Administrateur
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Sujet: Re: Commerce mondial des armes Jeu 28 Juin 2012 - 19:18
Sur le marché mondial ACV en 2012-2015. devrait presque doubler la croissance des ventes à l'exportation
28 juin 2012
Citation :
TSAMTO, Juin 28. L'exposition "Oboronekspo 2012" TSAMTO publie une analyse de marché mondial pour les nouveaux véhicules blindés en 2008-2011. et les prévisions pour les 4 prochaines années (2012-2015.). Dans ce segment à croissance rapide de la Russie occupe une position de leader.
Selon TSAMTO dans les prochaines période de quatre ans (2012-2015). Ventes à l'exportation de nouveaux véhicules blindés de combat (VBC) sera 4369 unités. le montant de 8,88 milliards de dollars dans le cas où les délais de livraison des contrats en cours, les intentions déclarées et les offres.
Dans le passé, période de quatre ans (2008-2011). Ont été exportés ou fabriqués sous licence d'au moins 2382 nouveaux véhicules blindés d'un montant de 4,97 milliards de dollars.
En général, cette période a été exporté 4935 véhicules blindés d'un montant de 5,44 milliards de dollars. Le volume des ventes de nouveaux véhicules blindés a été 48,27% du total, ou 91,38% de l'offre mondiale totale.
En termes de pourcentage d'augmentation de l'offre de nouveaux véhicules blindés dans ce segment en 2012-2015. par rapport à 2008-2011. atteindre 83,42% en termes de quantité et de 78,66% - en valeur.
Dans la période 2008-2011. besoin en moyenne pour les nouveaux véhicules blindés sur le marché mondial était de 596 unités. un an. Dans la prochaine période de la demande annuelle passera à 1092 unités.
Méthode TSAMTO dans la catégorie des «nouveaux» comprend la fourniture de nouveaux véhicules blindés valeur d'au moins 0,5 millions de dollars, les programmes d'octroi de licences, ainsi que les fournitures en provenance des pays Sun-exportateurs, mis à jour à un niveau près de voitures neuves avec durée de vie prolongée, le prix au cours de laquelle la le temps de livraison est supérieur à 50% du coût d'un nouvel échantillon du même type à la même période.
Le groupe des "blindés" de voitures affectées véhicules de combat d'infanterie et de véhicules blindés. Dans certains cas, le même groupe a fait la BMP et BTR-like (contrôle du véhicule de commandement, les systèmes anti-chars, des transporteurs de mortier, des ambulances, etc). Une telle hypothèse est faite parce que la fourniture de ces machines sont généralement inclus dans le paquet total de contrats, et qui est un facteur important - la machine basée sur un châssis commun.
Dans le classement suivant des pays exportateurs classés en fonction du nombre de livrées et a prévu de fournir des véhicules blindés. Plusieurs pays ont des ordres avec des délais au-delà de la période considérée (2016). Cette analyse a inclus uniquement les fournitures, y compris contrats à long terme), qui sont prévues pour la période allant jusqu'à 2015 inclus.
La première place dans le classement des fournisseurs de nouveaux véhicules blindés pour la période 2008-2015. sur l'indicateur quantitatif, c'est la Russie (1063 machine pour 1,2 milliard de dollars). Les principales exportations sont le BMP-3 et BTR-80A. Au cours des quatre premières années ont été exportées 538 véhicules blindés d'une valeur de 520 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. estimé à 525 véhicules neufs d'un montant de 681 millions de dollars.
La deuxième place avec un véhicule blindé modulaire AMV est la Finlande (1062 voiture dans le montant de 2.218 milliards de dollars). Dans la première période de quatre ans (2008-2011.) Ont été exportées 462 véhicules blindés d'une valeur de 884,5 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. 600 nouvelles machines de la quantité de 1,33 milliard de dollars.
La troisième place avec des ventes à l'exportation des transporteurs de troupes blindés BTR-3 "The Guardian" et le BTR-4, «Bucéphale», l'Ukraine est (987 voitures sur le montant de 1.166 milliards de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exportés vers 164 véhicules blindés vaut 178 millions de dollars en 2012-2015. l'offre augmentera de façon significative et pourrait atteindre 823 voitures neuves d'un montant de 982,5 millions de dollars (la mise en œuvre planifiée cas de tous les accords). Il est à noter que dans ce cas, l'Ukraine peut devenir un leader dans ce segment du marché en 2012-2015.
La quatrième place est le Canada (400 véhicules pour un montant de 1.068 milliards de dollars). Dans la première période de quatre ans a été mis sur l'exportation de 151 véhicules blindés d'un montant de 498,5 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. de 249 nouveaux véhicules pour un montant de 569 millions de dollars. Les exportations dans les deux périodes a été principalement assuré par des étrangers commandes des États-Unis la production de blindés légers "Stryker" ("Piranha 3» VBL) à London (Ontario, Canada), sous licence de la société suisse "Movag."
La cinquième place avec un véhicule blindé VBTP-MR «Guarani» pour le Brésil et BMTV B-1 "Tsentauro» pour Oman est l'Italie (400 véhicules pour un montant de 309 millions de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exporté un total de 6 véhicules blindés 20 millions de dollars en 2012-2015. offre projetée sera 394 unités. le montant de 289 millions de dollars.
La sixième place après la réception du ministère irakien de la Défense contrat pour fournir 500 MT-LB véhicule blindé a soudainement pris la Bulgarie (361 machines pour un montant de 132,8 millions de dollars). Dans la première période de quatre ans a été mis sur l'exportation de 61 véhicules neufs MT-LB blindée coût estimatif de 20 millions de dollars, son carnet de commandes pour la période 2012-2015. estimé à 300 nouveaux véhicules blindés d'un montant de 112,8 millions de dollars. Sur l'indice des prix de la Bulgarie est située dans le bas du classement.
La septième place avec des véhicules blindés, "Pandur-2" prend l'Autriche (359 voitures sur le montant de 1.114 milliards de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exportées 140 véhicules blindés d'une valeur de 511,1 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. estimé 219 véhicules neufs d'un montant de 603 millions de dollars.
La huitième place est la Suisse avec les transporteurs de troupes blindés "Piranha-3C» (350 unités. d'un montant de 1,08 milliards de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exportées 198 véhicules blindés d'une valeur de 540,7 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. à 152 nouvelles voitures pour un montant de 540 millions de dollars.
La neuvième place avec leur développement sur la base de leurs homologues étrangers est la Turquie (275 voitures sur le montant de 451,2 millions de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exportées 118 véhicules blindés d'une valeur de 112 millions de dollars, les livraisons prévues pour 2012-2015. de 157 nouveaux véhicules pour un montant de 339 millions de dollars.
La dixième place avec des véhicules blindés TPZ-2, "Fuchs" et "Boxer" est l'Allemagne (239 voitures sur le montant de 838,5 millions de dollars). Au cours des quatre premières années ont été exportés 54 véhicules blindés d'une valeur de 200 millions de dollars, le carnet de commandes pour la période 2012-2015. de 185 nouveaux véhicules pour un montant de 638,5 millions de dollars.
Les endroits suivants à partir du 11 au 17 occupent la Suède, France, Espagne, Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud et l'Indonésie.
Il convient de noter que la catégorie des «tendre», dont les résultats ne sont pas résumer, dans cette période (2012-2015). Volume de fournitures (dans le cas de la conformité avec les calendriers fixés) sont attendus dans la quantité de 560 unités. une valeur d'environ $ 2,1 milliards, ce qui pourrait dans une certaine mesure, influer sur la position dans le classement des principaux exportateurs mondiaux de véhicules blindés.
Entièrement rapport sur le marché mondial de nouveaux véhicules blindés en 2008-2015. sera publié dans la revue professionnelle mondiale "dans les bras de» № 6.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Sam 14 Juil 2012 - 17:05
La Russie, 2e exportateur d'armements au monde (Poutine)
SOTCHI, 2 juillet 2012, 18:29 - RIA Novosti
Citation :
La Russie arrive en 2e position dans le monde pour le volume de ses exportations d'armements, a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine.
"La Russie arrive en 2e position dans le monde pour le volume des exportations d'armements", a indiqué le chef de l'Etat qui citait les données de l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm (SIPRI), avant de préciser que le pays assurait 24% des exportations mondiales.
Selon le SIPRI, 30% du volume mondial des exportations d'armes reviennent aux Etats-Unis, 9% à l'Allemagne et 8% à la France.
"Le marché des armes est complexe, et la concurrence y est âpre. Aussi les succès de la Russie y sont-il d'autant plus spectaculaires", a souligné M.Poutine lors d'une réunion sur la coopération militaire technique à Sotchi (mer Noire).
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Lun 16 Juil 2012 - 21:15
Traité ONU sur les ventes d'armes: à mi-chemin, les négociations piétinent
Citation :
Les négociations à l'ONU pour mettre au point le premier traité international sur le commerce des armes classiques étaient à mi-chemin dimanche et piétinaient, faisant craindre un échec à la date-butoir du 27 juillet.
Cette conférence a été retardée par une querelle de procédure sur la participation palestinienne puis ralentie par un groupe d'"Etats sceptiques", comme les qualifient des diplomates et des responsables d'ONG.
Ces pays (Algérie, Egypte, Syrie, Iran, Corée du Nord, Cuba entre autres) s'efforcent de limiter le traité à la seule lutte contre le trafic d'armes. Les Occidentaux et des pays africains et latino-américains souhaitent qu'il réglemente aussi le commerce légal en fixant des critères précis pour autoriser une vente. Chaque pays devra évaluer si les armes vendues risquent d'être utilisées pour commettre des violations des droits de l'homme, pour déstabiliser un pays ou aggraver un conflit régional.
"On est au milieu du gué et en 15 jours on n'a pratiquement rien fait", déplore Aymeric Elluin, chargé de campagne Armes et impunité à Amnesty international. "Il n'y a pour l'instant aucun accord sur quoi que ce soit, y compris sur ce qu'il faut mettre ou non dans le traité: munitions, transferts de technologie, pièces détachées, armes légères, etc...".
Ainsi les Etats-Unis veulent exclure les munitions et demandent qu'il n'y ait pas d'obligation de refuser un contrat risqué. La Chine refuse que le traité couvre les armes légères et de petit calibre mais pourrait céder aux pressions de ses partenaires africains: ce type d'armes alimente rébellions et guerres civiles sur le continent.
"En même temps, souligne Nicolas Vercken, d'Oxfam France, jusqu'à aujourd'hui il n'y a pas un seul pays, même pas l'Iran ou la Corée du Nord, qui est prêt à porter la responsabilité politique de faire échouer ce processus".
60% de chances d'aboutir
Mais comme la conférence doit se prononcer par consensus, n'importe lequel des 193 Etats membres peut encore faire capoter les négociations. Et une fois le traité conclu, il faudra encore qu'un nombre suffisant de pays - parmi lesquels les principaux vendeurs et acheteurs -- le signe et le ratifie.
Un diplomate occidental estime à 60% les chances d'aboutir. "Les discussions de substance ont à peine démarré, constate-t-il, elles avancent lentement et difficilement", au sein de deux commissions qui se partagent les points litigieux (objectifs du traité, champ d'application, critères d'évaluation, mise en oeuvre).
Certains acteurs majeurs de cet énorme marché (70 milliards de dollars par an) ne sont pas encore entrés en scène. Les principaux négociateurs chinois n'arrivent que dans quelques jours et le chef de la délégation russe ne sera là que pour la dernière semaine de négociations.
"Beaucoup de pays ne sont pas mécontents de laisser l'Egypte ou l'Algérie faire le sale boulot" avant de devoir abattre leurs cartes, commente Aymeric Elluin. Pour lui, le traité devra être "un texte court, énumérant des grands principes".
En attendant, on échafaude des scénarios, qui vont du demi-succès à la catastrophe. Selon un diplomate, la conférence pourrait accoucher d'un texte rassemblant une grande majorité de pays, à l'exception des irréductibles (Iran, Corée du Nord, Syrie). L'Assemblée générale de l'ONU pourrait alors "le reprendre à son compte en septembre et l'ouvrir à la signature".
Mais on n'en a peut-être pas fini avec les manoeuvres de procédure. La participation des Palestiniens a été réglée par un arrangement provisoire: ils assistent aux travaux en observateurs, alors qu'ils réclamaient de participer sur un pied d'égalité avec les Etats membres.
"C'est une épée de Damoclès" qui peut encore être brandie par les "sceptiques", avertit Nicolas Vercken, et dans ce cas, ce sont Israël et les Etats-Unis qui risquent de quitter la conférence. "Techniquement, l'affaire peut resurgir, reconnaît un diplomate, malgré l'engagement politique pris par la Palestine" de ne plus perturber les travaux.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 27 Juil 2012 - 13:08
L'ONU tente d'arracher un traité sur le commerce des armes
27-07-2012
Citation :
La conférence de l’ONU sur la réglementation du commerce des armes dans le monde devrait s'achever ce vendredi par la signature d'un traité. Objectif : empêcher l'utilisation de ces armes pour violer les droits de l'homme. Par Steven JAMBOT (texte)
Chaque année dans le monde, les ventes d'armes dites conventionnelles (fusils, mitraillettes, missiles, blindés, avions…) s'élèveraient à 70 milliards de dollars. Un chiffre en constante augmentation pour un commerce que ne régit aucun traité international. C'est pour tenter de le réglementer que les représentants de 193 États sont réunis depuis le 3 juillet au siège de l’ONU, à New York.
L’enjeu ? Elaborer un traité pour empêcher l'utilisation des armes dans le but de perpétrer de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire mais aussi afin d'éviter qu’elles ne portent atteinte au développement durable.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 27 Juil 2012 - 13:13
"Un commerce frappé par l'opacité et par des pratiques dangereuses"
27-07-2012
Citation :
"Ce traité [sur le commerce des armes] (…) pourrait être la principale intervention du droit international en matière de protection des droits de l'homme et du droit international humanitaire depuis la Cour pénale internationale. Un traité unique qui amènerait enfin des règles dans un commerce frappé par l'opacité et par des pratiques dangereuses", explique Nicolas Vercken, responsable du plaidoyer chez Oxfam France.
C’est la première fois que les membres de l’ONU s’essayent à un tel exercice, la dernière tentative remontant aux années 1920, au sein de la Société des nations. Après quatre semaines de réunions, les négociations piétinent toujours. De profonds désaccords subsistent entre les pays fabricants d’armes (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, Allemagne, France), les pays acheteurs qui tentent d’affaiblir le traité (notamment l’Iran, la Syrie, Cuba et la Corée du Nord mais aussi l’Égypte et l’Algérie), et enfin ceux, majoritaires, qui réclament un accord sur un traité le plus contraignant possible.
Une première ébauche de texte a été présentée cette semaine par le diplomate argentin Roberto Garcia Moritan, qui préside les travaux. Seule grande avancée de cette douzaine de pages : "l’obligation" pour les gouvernements de procéder à une évaluation des risques que les armes vendues soient utilisées pour commettre de graves violations des droits humains et, dans ce cas, l’interdiction de toute vente d'armes. Mais, selon plusieurs ONG participant aux négociations, le texte est incomplet et ambigu.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 27 Juil 2012 - 13:21
Des questions de définitions et d’appréciation
27-07-2012
Citation :
Ce que les ONG attendent de ce traité, c’est l’interdiction pure et simple d’un transfert d’armes vers un pays tiers, dès lors qu’il y a un risque substantiel d’atteinte aux droits de l’homme. Mais le texte stipule qu’il revient aux États d’apprécier le risque encouru lors de la vente d’armes à un autre état. Un pays pourra donc procéder à une vente s’il considère qu’elle "contribue à la paix et à la sécurité". De plus, les dons entre États ne sont pas concernés.
Comme souvent en diplomatie, on se chamaille sur les termes. Dans sa version actuelle, le traité sur les "armes" inclut les armes légères, malgré les réticences de la Chine. Mais le gaz lacrymogène, les drones ou encore certains hélicoptères et véhicules blindés n’en font pas partie. En outre, la question des munitions n’est pas réglée. Les États-Unis, qui produisent des munitions en grand nombre empêchent que celles-ci figurent dans le document depuis le début de la conférence. Le paragraphe concernant les munitions est rédigé de telle façon que les critères qui s’appliquent aux fusils ne s’appliquent pas nécessairement aux balles.
Les munitions envoyées en Syrie aujourd’hui le seraient donc tout à fait légalement au regard du droit international, même après adoption de ce traité. "Un traité sur le commerce des armes qui n’inclurait pas les munitions serait inefficace. C’est seulement en contrôlant les munitions que l’on va pouvoir réussir à réduire l’intensité d’un conflit dès lors qu’il se déclare", estime Nicolas Vercken, d’Oxfam France.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 27 Juil 2012 - 13:28
Aucune sanction en cas d’infraction
27-07-2012
Citation :
Plus gros exportateur mondial d’armes, les États-Unis "occupent une position clé pour combler d’importantes failles [présentes dans le traité] et établir des règles solides concernant les transferts internationaux d’armement", a rappelé Amnesty international dans un communiqué publié le 25 juillet. Et l’ONG de défense des droits de l’homme d’inviter le président américain Barack Obama à faire "pencher la balance".
"Il existe un commerce des armes tout à fait légitime et potentiellement utile au niveau du droit international", rappelle Nicolas Vercken, citant diverses opérations de maintien de la paix et de protection des minortiés. Mais Russes et Américains, principaux exportateurs, sont peu susceptibles d’être convaincus de rendre des comptes sur leurs exportations d’armes, qu'elles soient livrées à des régimes dictatoriaux ou non. D’autant que dans son état actuel, le texte ne mentionne aucune sanction pénalisant toute infraction au traité.
Vendredi, la conférence sera contrainte de se prononcer par consensus. Une fois le traité conclu, il faudra qu’un nombre suffisant de pays – parmi lesquels les principaux vendeurs et acheteurs – le signent puis le ratifient. 65 ratifications suffiraient à le rendre effectif, selon le président Moritan.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 27 Juil 2012 - 21:52
Traité sur le commerce des armes : Ban Ki-moon préoccupé par les progrès limités des négociations
(APS) vendredi 27 juillet 2012 11 : 12
Citation :
NEW YORK - Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, s’est dit "préoccupé" par les progrès "très limités" des négociations en cours pour aboutir à un Traité sur le commerce des armes.
La Conférence des Nations Unies pour un Traité sur le commerce des armes avait entamé son débat général le 3 juillet en cours et doit finaliser, au plus tard le 27 juillet, la rédaction d’un instrument juridiquement contraignant comprenant des normes communes et strictes qui devront guider les décisions nationales concernant les transferts d’armes.
L’objectif est également de lutter contre le commerce illicite d’armes destinées à des acteurs non étatiques ou à des groupes terroristes. A la veille de la date prévue pour la clôture du débat, le Secrétaire général a exprimé sa préoccupation par "les progrès très limités" réalisés au cours des négociations et a appelé toutes les délégations "à faire preuve de souplesse et à travailler de bonne foi pour surmonter leurs différends", a indiqué jeudi son porte-parole.
Le chef de l’ONU continue, toutefois, d’espérer que "la Conférence débouchera sur un traité solide et juridiquement contraignant, qui aura un impact réel sur la vie des millions de personnes qui souffrent des conséquences des conflits armés, de la répression, et de la violence armée".
"Il souhaite aussi rappeler aux délégations que nous le devons à tous les civils innocents victimes de conflits armés et de violences, à tous les enfants privés d’un avenir meilleur, et à tous ceux qui risquent leur vie pour construire la paix et faire de ce monde un monde meilleur", a poursuivi son porte-parole.
Lors de ces négociations, il est à rappeler que de très nombreuses délégations se sont élevées contre la suppression du point relatif à la question des munitions dans le texte présenté.
"Un traité fort et viable ne peut voir le jour sans qu’il ne soit fait référence aux munitions", a souligné le représentant de la Côte d’Ivoire, s’exprimant au nom des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Nigéria s’est joint à cette position, soulignant que ce sont avant tout les munitions qu’il importe de prendre en compte, "car ce sont bien elles qui tuent".
Ce point de vue a également été exprimé par la délégation de l’Uruguay, qui a expliqué que le commerce des munitions constituait un enjeu plus important encore que le commerce des armes lui-même, et qu’un traité dont les termes ne couvriraient pas le commerce des munitions serait insuffisant car plein de lacunes.
Pour sa part, la délégation de la Chine a regretté que le texte ne comporte pas la moindre référence au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
"Le principe du droit international et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats doivent figurer dans le texte, faute de quoi nous n’accepterons pas les références faites au droit humanitaire et aux droits de l’homme dans le texte actuel", a indiqué le représentant chinois.
L’Iran a également regretté l’absence de référence au principe de non-ingérence, déplorant aussi par ailleurs que le principe d’intégrité territoriale ne figure pas dans le texte. Le représentant iranien a d’autre part jugé ironique que le texte ne couvre pas les transferts d’armes effectués pour alimenter en armements des troupes situées en dehors du territoire de leur pays d’origine, qui conduisent à des agressions et à des invasions contre d’autres pays souverains.
D’autre part, plusieurs délégations, dont celles du Mali et du Niger, ont regretté que, s’agissant de la question de l’interdiction des transferts d’armes, le texte ne contienne aucune référence aux acteurs non étatiques ouaux acteurs non autorisés.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Sam 28 Juil 2012 - 14:36
Echec du traité sur les armes à l’ONU
Par Agence | 28/07/2012 | 9:38
Citation :
Les négociations à l’ONU pour rédiger le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles se sont soldées par un échec hier à New York, mais devraient reprendre ultérieurement, selon le président de la conférence.
« Le texte que j’avais proposé était un projet de traité, certains pays ne l’aimaient pas mais l’immense majorité était d’accord », a regretté l’Argentin Roberto Garcia Moritan. « Nous allons continuer de travailler sur cette base ». La conférence, ouverte début juillet, devait décider par consensus entre les 193 pays membres de l’ONU.
Interrogé sur la suite des événements, Roberto Moritan a indiqué qu’une des possibilités était « de demander à l’Assemblée générale (de l’ONU) de prendre une décision », c’est-à-dire de décider s’il doit y avoir de nouvelles négociations et quand. La prochaine session de l’Assemblée se tient fin septembre à New York.
Selon un diplomate, le rapport que Roberto Moritan va transmettre à l’Assemblée générale propose de reprendre les négociations pendant deux semaines début 2013.
L’Argentin s’est déclaré « certain que nous aurons un traité rapidement » mais n’a pas donné de délai. Peut-être faudra-t-il « peaufiner le texte » auparavant, a-t-il ajouté.
Le principal négociateur français, l’ambassadeur Jean-Hughes Simon-Michel, a qualifié cet échec de « plus mauvais scénario possible » car il ne donne pas de perspective claire.
« Le risque est de repartir de zéro » quand la négociation reprendra, a-t-il déclaré. « Le bilan est assez frustrant et la balle est désormais dans le camp de l’Assemblée générale ».
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Sam 28 Juil 2012 - 14:39
« Déçus mais pas découragés »
28/07/2012 | 9:38
Citation :
Quatre-vingt-dix pays, dont tous ceux de l’Union européenne et des Etats d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Afrique, ont signé un texte se déclarant « déçus mais pas découragés » par cet échec et « déterminés à obtenir bientôt un traité sur le commerce des armes ».
Le projet de traité proposé jeudi par Roberto Moritan « fournit une base pour poursuivre notre travail » et il beneficiait « d’un très large soutien dans la communauté internationale », ajoute le communiqué.
Des diplomates avaient auparavant rendu les Etats-Unis responsables de l’échec des pourparlers. Selon eux, Washington a refusé de se prononcer sur le projet de traité avant la date limite, demandant plus de temps pour peaufiner le texte et disant craindre un blocage au Congrès.
La Russie et d’autres pays ont immédiatement emboîté le pas aux Américains, rendant impossible d’arracher à temps un consensus. »C’est la faute des Etats-Unis si nous avons échoué », a affirmé un diplomate. « Ils ont fait dérailler le processus et il faudra attendre l’élection présidentielle américaine » de novembre pour sortir de l’impasse.
Une opinion partagée par des responsables d’associations. « Aujourd’hui les Etats-Unis n’ont pas saisi une occasion en or: un traité international qui aurait renforcé leur réputation de leader dans le domaine des droits de l’homme », a déploré Scott Stedjan, responsable d’Oxfam America, qui a critiqué « le manque de courage de la Maison-Blanche ».
Daryl Kimball, directeur de l’Association américaine pour le contrôle des armements, a lui aussi fustigé « le manque de volonté politique du président Obama qui n’a pas saisi cette occasion historique ».
« Nous nous retrouvons avec un résultat incertain qui jette un doute sur le soutien (à un traité) de la part des principaux exportateurs et importateurs d’armes, dont les Etats-Unis et la Russie », a-t-il souligné.(A
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Dim 29 Juil 2012 - 21:21
Echec des négociations sur le commerce des armes aux Nations unies
29 juillet 2012 – 9:21
Citation :
Pronostiquer le résultat d’un match de football peut s’avérer plus compliqué que de prévoir l’issue des discussions portant sur le Traité sur les armées conventionelles (TCA), qui débutèrent au début de ce mois sous présidence du diplomate argentin Roberto Garcia Moritan aux Nations unies.
L’enjeu était de réglementer le marché des armes conventionnelles en adoptant des critères stricts afin d’en interdire la vente à des pays susceptibles de les utiliser contre des populations civiles et d’éviter qu’elles ne permettent la poursuite de conflits.
Plusieurs pays sont allés à reculons à la table des négociations. Pour les Etats-Unis, il n’était pas question d’inclure les munitions dans ce traité, étant donné qu’ils produisent plus de 6 milliards de cartouches par an. La Chine voulait exclure les armes légères, qu’elle exporte massivement vers les pays en voie de développement. La Russie, 2e exportateur mondial de matériels militaires, souhaitait mettre l’accent sur les trafics illégaux plutôt que sur une réglementation plus contraignante.
Et si les exportateurs d’armes étaient au départ réticents à l’idée de ce traité, les importateurs, comme le Japon, le Pakistan ou l’Arabie Saoudite, l’étaient également. En outre, la notion de rendre obligatoire le respect de certains critères posait problème. Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiale (Gifas) avait ainsi averti que la « catégorisation en ‘bons’ et ‘mauvais’ pays importateurs avec un risque induit de manipulation et d’instrumentalisation de ces listes par les pays ou réseaux d’influence ».
Résultat des courses : la négociation s’est conclue, le 27 juillet, sur un constat d’échec, les Etats-Unis, la Russie, suivis par la Chine, l’Inde, l’Egypte et l’Indonésie, ayant demandé plus de temps pour se prononcer sur le projet de traité.
« Le texte que j’avais proposé était un projet de traité, certains pays ne l’aimaient pas mais l’immense majorité était d’accord » a pourtant fait valoir Roberto Garcia Moritan. « Nous allons continuer de travailler sur cette base » a-t-il ajouté.
De nouvelles négociations pourraient avoir lieu si une décision allant dans ce sens est prise par l’Assemblée générale des Nations unies, qui entamera une prochaine session à la fin du mois de septembre.
Seulement là encore, les Etats-Unis ont indiqué qu’il s’opposeraient « à un vote à l’Assemblée générale de l’ONU sur le texte actuel » tout en affirmant leur soutien à un second round de négociations concernant ce traité pour 2013.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est dit « déçu » de l’échec des négociations. « C’est un recul » a-t-il déploré. « Mais cela ne signifie pas l’abandon » a-t-il poursuivi, considérant que les Etats membres « ont accepté de poursuivre ce noble objectif ».
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Dim 29 Juil 2012 - 21:25
nadia a écrit:
Il est illusoire de croire qu'un tel traité pourrait être signé un jour.
La politique étrangère des grandes puissances est sensiblement orientée vers la vente massive des armes afin de faire fonctionner leurs complexes militaro-industriels.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Ven 10 Aoû 2012 - 1:01
L'Inde restera le principal importateur d'armes jusqu'en 2016 (expert russe)
MOSCOU, 9 août 2012 - 19:15 - RIA Novosti
Citation :
L'Inde restera le plus gros importateur d'armes, y compris de fabrication russe, jusqu'en 2016, a déclaré jeudi à Moscou Igor Korottchenko, directeur du Centre russe d'analyse de commerce mondial d'armes (TsAMTO).
"L'Inde restera le premier importateur mondial des produits militaires en 2012 et durant les quatre années suivantes, de 2012 à 2015", a indiqué M.Korottchenko.
Hélicoptère Mi-17
En 2012, l'Inde importera des produits militaires pour 6,9 milliards de dollars dont des armes et matériels de fabrication russe pour 5 milliards de dollars, selon TsAMTO. Cela représente 9,83% des importations militaires mondiales.
"Au total, les importations militaires indiennes se chiffreront à 38,25 milliards de dollars de 2012 à 2015 dont 14,3 milliards pour les armes et matériels de guerre russes. L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis occuperont le 2e et le 3e rang mondial en 2012-2015 avec respectivement 29,57 et 16,4 milliards de dollars d'importations militaires", a précisé M.Korottchenko.
Les Etats-Unis et l'Australie, les 2e et 3e plus gros importateurs d'armes en 2008-2011, reculent au 4e et 5e rang. D'ailleurs, les Etats-Unis, qui exportent des armes plus de 30 milliards de dollars par ans, restent le pays le plus important exportateur de produits militaires.
Sous-marin Nerpa
"La Russie peut renforcer sa position sur le marché indien des armements si elle gagne l'appel d'offres indien pour l'achat de six sous-marins à propulsion classique. Notre sous-marin de projet 677E Amour-1650 a toutes les chances de gagner grâce à ses performances uniques", a noté l'expert.
L'Amour-1650 à propulsion anaérobie (version à l'exportation du submersible de projet 677 Lada) participe depuis décembre 2011 à un appel d'offres indien Project 75(I) pour l'achat de six sous-marins pour 11,8 milliards de dollars. Ses concurrents sont le Scorpène (France), le Type 214 (Allemagne), le S-80 (Espagne).
Le sous-marin Saint-Pétersbourg à propulsion diesel et électrique (projet Lada) est exploité à titre d'essai par la Marine russe depuis 2010.
Sujet: Re: Commerce mondial des armes Mar 28 Aoû 2012 - 18:51
Ventes d’armes : seule la France résiste au rouleau compresseur américain
Créé le 28-08-2012 à 18h52 - Mis à jour à 19h06Par Vincent Lamigeon
Citation :
Les entreprises américaines ont raflé l'an passé les trois-quarts du marché mondial de l'armement. Russes et Britanniques font bien moins bien qu'en 2010. Mais les Français résistent.
Les Américains ont particulièrement brillé en Arabie Saoudite avec un gros contrat de Boeing : 84 chasseurs bombardiers F-15. (photo Boeing)
Plus qu’une domination, c’est un raz-de-marée. Le dernier rapport sur les transferts d’armements à destination des pays en développement, publié vendredi par le Congrès américain, a confirmé l’implacable suprématie des industriels américains sur les ventes d’armes aux pays émergents : les Etats-Unis ont réalisé 66,3 milliards de dollars de ventes export en 2011, ce qui représente plus des trois quarts du marché total (85,3 milliards), et un triplement des ventes de 2010 (21,4 milliards).
Les Américains ont particulièrement brillé en Arabie Saoudite (chasseurs F-15, hélicoptères Apache et Blackhawk), aux Emirats Arabes Unis (systèmes anti-missiles THAAD, hélicoptères Chinook), mais aussi à Oman, Taiwan et en Irak (chasseurs F-16), Egypte et Inde.