A l’heure actuelle nous entendons dire par des hautes personnalités politiques que le sujet étant saisi par les instances internationales nous sommes d’accord pour le mettre entre parenthèse afin de discuter d’autres sujets moins épineux et donc plus faciles à conclure. Certes, cette manière de voir est la sagesse même. Mais à conditions que les nations concernées ne sont pas parties prenantes du problème comme le sont le Maroc et l’Algérie.
La réalisation de l’U.M.A. est une question très importante et, n’ayant pas peur des mots, n’est pas à notre portée immédiate en raison d’un nationalisme d’un autre âge resté ancré dans la mémoire des peuples maghrébins. Nous sommes très jaloux de nos identités pour accepter de les voire se fondre dans un Maghreb qui ne nous ressemble pas du moins dans l’immédiat alors que beaucoup de facteurs pourraient faciliter cette union telle que notre religion, notre langue, notre histoire et nos économies complémentaires.
Le Maroc accède à la demande de la Tunisie d’accueillir la réunion des chefs d’Etats des pays maghrébins (Benkirane)
> Par Agence | 24/05/2012 | 21:42
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Le Chef du gouvernement marocain, M. Abdelillah Benkirane a déclaré jeudi que le Maroc « a accédé à la demande de nos frères tunisiens d’accueillir la réunion des chefs d’Etats des pays maghrébins, initialement prévue au Maroc, et qui doit finalement avoir lieu à Tunis durant les tout prochains mois ». M. Benkirane, qui a entamé une visite officielle en Tunisie, a souligné, dans des déclarations à la presse, la volonté de son pays « de construire l’édifice de l’Union du Grand Maghreb Arabe » dont la concrétion reste, selon lui, « une destinée inévitable ».
S’agissant de la coopération entre la Tunisie la Maroc, M. Benkirane a affirmé que les deux pays « oeuvrent à libérer les échanges commerciaux entre eux ». Selon une source officielle tunisienne, cette visite sera une occasion pour examiner les moyens permettant de renforcer les relations entre les deux pays et d’élargir les perspectives de la coopération bilatérale. Il s’agit aussi d’une occasion pour se concerter concernant le renforcement de l’édifice maghrébin et les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Le Maroc est l’un des principaux partenaires de la Tunisie dans la région. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré ces dernières années une évolution notable. Le volume des échanges commerciaux a atteint en 2011 une valeur de 467,8 MD (336,1 MD exportations et 131,7 MD importations). Les investissements marocains en Tunisie sont estimés à 60 MD à travers 23 projets dans les domaines de l’industrie, l’agriculture et les services bancaires.(Aps)
La vision de l’Algérie sur l’intégration maghrébine est « globale »
Par Mourad Arbani | 14/06/2012 | 19:12
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Le ministre du commerce Mustapha Benbada est à Rabat pour assister à un atelier sur le commerce et les infrastructures au Maghreb organisé par la Banque mondiale et le ministère marocain de l’équipement et des transports en collaboration avec le secrétariat général de l’UMA.
Par sa présence à la tête d’une importante délégation, Benbada veut démontrer la disponibilité de l’Algérie à enrichir et à apporter sa contribution à toute initiative allant dans le sens d’une réelle intégration maghrébine. Et par une « réelle intégration maghrébine », le ministre du commerce veut dire que cette intégration ne doit pas être basée seulement sur l’échange commercial, mais doit plutôt être « globale ».
« Notre position sur l’intégration maghrébine est claire. C’est une vision globale qui s’inscrit dans le cadre de la proposition de création d’une communauté économique maghrébine qui conduira à l’intégration économique en prenant en compte les spécificités économiques de chaque pays », a déclaré M. Benbada.
L’intégration basée sur l’échange commercial favorisera un pays au détriment d’un autre
Il a précisé que cette vision « ne se limite pas à un échange commercial qui pourrait favoriser un pays au détriment d’un autre » mais « prend en considération la réalité économique de chaque pays ».
Selon lui, l’échange commercial « ne réglera pas la question de l’intégration maghrébine » car les infrastructures économiques de ces pays « ne sont pas homogènes ». Il fera remarquer à titre d’exemple que l’économie algérienne est proche de celle de la Libye, en tant pays producteurs d’énergie, alors que celle du Maroc est plutôt proche de celle de la Tunisie.
« La dimension développementale est multiple et les défis maghrébins sont communs tels que la pression démographique, le chômage, le développement de la santé, l’enseignement et le logement etc. », a-t-il noté avant d’affirmer que « tous ces défis ne peuvent être vus seulement sous l’angle économique » mais d’une « vision globale ».
Cet atelier d’une journée est consacré à plusieurs questions liées à la coordination des mesures commerciales, à l’échange d’informations entre les pays du Maghreb, à la facilitation de la circulation des marchandises et au contrôle aux frontières.
L’atelier s’articule autour d’une étude menée par la Banque mondiale depuis deux ans, fruit d’une collaboration avec les experts techniques dans les cinq pays de l’UMA, pour l’élaboration d’un plan d’action régional sur la facilitation du commerce et des infrastructures.
L’art aïssaoua, une « quintessence spirituelle » de l’unité maghrébine
18 juin 2012
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MILA – L’art aïssaoua représente « la quintessence spirituelle » de l’unité maghrébine, a considéré, dimanche à Mila, Zaïm Khenchlaoui, chercheur spécialisé dans le soufisme et le patrimoine.
Animant une conférence à la maison de la Culture dans le cadre des activités du 7ème festival national culturel des aïssaouas, qui réunit cette année des troupes d’Algérie, de Libye et de Tunisie, cet universitaire a estimé, à ce propos, que cette rencontre doit être élevée au rang de « manifestation maghrébine ».
Il a également soutenu que cet art, répandu dans l’ensemble des pays du Maghreb, « mérite d’être porté sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ».
« L’art du Samaâ soufi fait partie de la culture algérienne et maghrébine », a encore souligné M. Khenchlaoui, relevant que cette forme de chant « fait revivre la mémoire des saints soufis, préserve la mémoire populaire et constitue une expression de l’Islam vivant, universel, capable de faire face aux errements de la globalisation ».
Le chercheur a appelé à répertorier cet art, à étudier sa terminologie et ses instruments artistiques ainsi qu’à lui ériger un musée spécifique et un centre de recherche, parallèlement à son enseignement dans les Instituts de formation musicale en tant que patrimoine à protéger.
De son côté, Mohamed-Cherif Abdedaïm, universitaire et journaliste à Mila, a plaidé pour une « approche holistique » de l’art aïssaoua en tant que moyen au service de la réalisation spirituelle de l’individu en quête de l’absolu.
La 4ème soirée de ce festival a été animée, samedi soir, par la troupe Essalamia de Gabès (Tunisie) qui a gratifié le public de morceaux de haute facture.
Le public milévien, mélomane et connaisseur, a vibré au rythme des mélodies d’Essalimia, avant d’apprécier, durant la même soirée, le passage sur scène des formations de Tissemsilt et de Médéa.
IRIB- Chaque année, et cela, depuis 7 ans, le magazine"Foreign Policiy", en partenariat avec le Fonds pour la paix (FPP)... .. vient de révéler le Failed States Index (Index des états en déroute), soit la capacité d'un pays à rester stable, sur le long terme. Pour mesurer cet indice, la fiabilité des institutions et la stabilité globale demeurent les critères majeurs .Cette année, les pays du Maghreb occupent une place bien inquiétante. Sur l'ensemble des 177 Etats notés, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie se placent respectivement à la 77e, 87e et 94e place. Le magazine "Foreign Policy", en collaboration avec le Fonds pour la paix (FPP), vient de publier pour la septième année consécutive son "Index des Etats en déroute", comprenez par là un classement les pays en fonction de la fiabilité de leurs institutions étatiques et de leur stabilité globale, depuis le pays où règne le chaos, la Somalie, jusqu'au pays le plus sûr. Sur 177 Etats recensés, le Maroc arrive 87e comme l'an dernier, sur 177 Etat recensés, avec un score de 76,1 points. Ce statu quo vaut au royaume de se voir attribuer la mention «pays en danger» sur la carte interactive des Etats menacés de «défaillance», et ce, au même titre que l'Algérie, qui fait, toutefois, moins bien que lui en se classant à la 77e place de l'index, et que la Tunisie (94e), qui a pourtant connue la vague du printemps arabe. L'inégalité du développement économique, principal «fléau» du Maroc. «L'Index des Etats Défaillants» du FPP se fonde sur une méthodologie rigoureuse. Le calcul des scores enregistrés par chaque pays – qui permet ensuite d'en déterminer le classement mondial – est le résultat de l'agrégation de 12 paramètres déterminés à l'avance. Sans surprise, c'est l'inégalité du développement économique du royaume, où le Maroc engrange 7,2 des 10 points possibles (10 étant la pire situation) qui arrive en tête des raisons justifiant la menace de «défaillance» qui plane sur l'Etat marocain.
Autre raison de ce délicat classement : «les griefs des groupes cherchant la vengeance», où le royaume chérifien réalise un score de 6,8 sur 10. Sous cette catégorie à la terminologie absconse, le FPP sanctionne le fait que le Maroc continue de s'opposer à l'autodétermination du Polisario. Le Sahara n'est, en effet, pas intégré dans les frontières du territoire national sur la carte interactive présentée par le magazine Foreign Policy. Enfin, «les fuites humaines chroniques et continues» – entendre par là l'émigration et la fuite de cerveaux – constituent le troisième «fléau» auquel le Maroc se trouve confronté selon le FPP. Stabilitedans les révolutions arabes.
Comparé à ses voisins arabes, le Maroc bénéficie, toutefois, d'un risque de déstabilisation moins grand. La Lybie et l'Egypte, selon l'infographie de Foreign Policy, sont dans un état critique de défaillance, le niveau le plus élevé possible. Alors que la Lybie se classe à la 50e place de l'index, l'Egypte fait pire, en se hissant à la 31e place. Parmi les principaux «fléaux» qui justifient le mauvais classement des deux Etats limitrophes : l'appareil sécuritaire et l'intervention extérieure dans le cas de la Lybie ; la légitimité de l'Etat et le respect des droits de l'homme pour l'Egypte. Il importe aussi de relativiser la situation du Maroc en observant l'évolution du pays au travers des différents index émis depuis 7 ans. Dans le «Failed States Index» de 2008, le royaume campait déjà à la 87e place. A ses côtés, la Tunisie, 94e au classement mondial 2012, était 118e en 2010, soit une remontée des risques de 24 places, tandis que la Lybie, affichait fièrement sa 111e, contre la 50e aujourd'hui. Les digues du Maroc semblent donc avoir, somme toute, relativement bien résisté à la déferlante du printemps arabe.
Le Premier ministre marocain exprime ses doutes sur le prochain sommet de l’UMA
Par Mourad Arbani | 27/07/2012 | 15:19
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Le sommet de l’Union du Maghreb arabe, théoriquement prévu pour la fin de l’année 2012, est vraisemblablement compromis.
C’est la conclusion qu’il convient de tirer des dernières déclarations du Premier ministre marocain, Abdelillah Benkirane pour qui la rencontre des chefs d’Etats de l’UMA, à l’initiative du président Tunisien Moncef El Marzouki, sera de « pure forme ».
Et pourquoi donc ? C’est la faute à l’Algérie, pour son refus d’ouvrir les frontières avec le Maroc. « Les conditions de la tenue d’un sommet ne sont pas encore mûres et tant que les frontières entre le Maroc et l’Algérie ne seront pas rouvertes, une telle réunion sera seulement de pure forme », a déclaré Abdelillah Benkirane dans une interview parue jeudi dans le quotidien Attajdid, l’organe de son parti islamiste Justice et Développement (PJD).
« Notre politique vis-à-vis de nos frères algériens est basée sur l’Histoire, les deux peuples sont liés par des relations d’amour et de fraternité. Malheureusement, la direction algérienne a un autre avis (…) mais nous parions sur l’avenir », a ajouté le premier ministre marocain qui fait porter ainsi à l’Algérie l’échec annoncé de ce sommet. « Il est impensable que la France et l’Allemagne se soient réconciliées et que l’Algérie soit en situation d’adversité vis-à-vis du Maroc », a encore martelé M. Benkirane.
La vraie pomme de discorde reste la question du Sahara occidental
Par Mourad Arbani | 27/07/2012 | 15:19
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Les propos de Ben Kirane viennent ainsi doucher les espoirs de relance de l’UMA dans la foulée des « printemps arabes ». Cet espoir de relance s’est même concrétisé dernièrement par une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UMA, consacrée à la situation sécuritaire dans la région. Cette réunion était précédée auparavant d’un échange de visites ministérielles entre Alger et Rabat , mais également de déclarations apaisantes qui laissaient augurer de belles perspectives politiques pour la région.
Retour à la case départ donc ? Tout porte à le croire, car la vraie pomme de discorde reste la question du Sahara occidental, un dossier sur lequel Alger et Rabat divergent. Et sans l’Algérie et le Maroc, qui en constituent la locomotive, l’UMA ne sera qu’une coquille vide que ne rempliront pas les déclarations de bonnes intentions entre les pays qui la composent.
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: UMA Sam 28 Juil 2012 - 19:35
Alger refuse de lier le prochain sommet de l’UMA à la réouverture de la frontière avec le Maroc (Actualisé)
Rafik Tadjer -
Actualisé à 19 h, avec déclaration d’une source diplomatique algérienne à TSA
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Le désaccord entre Alger et Rabat sur le prochain sommet de l’UMA continue. Pour l’Algérie, la réouverture de la frontière avec le Maroc et la préparation du prochain sommet maghrébin sont deux sujets à traiter séparément. Une source diplomatique algérienne a indiqué, ce samedi 28 juillet à TSA, que la réouverture de la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc est une question bilatérale qui n’est pas liée au prochain sommet maghrébin.
« S'agissant de la problématique de la réouverture de la frontière algéro‑marocaine, il faut distinguer deux choses. D'une part, cette réouverture relève de la décision souveraine de l'Algérie et d'autre part, cette question des frontières doit être traitée dans le cadre d'une approche globale et d'une vision cohérente des relations algéro‑marocaines. Cette démarche est incontournable pour l'instauration d'un climat d'entente propice à l'assainissement de l'ensemble des dossiers bilatéraux », a expliqué cette source.
« En définitive, et comme cela a été dit à maintes reprises par les autorités algériennes, la réouverture de la frontière viendra en point d'orgue des actions qui marqueront concrètement l'évolution positive des relations entre les deux pays. Ceci était d'ailleurs l'objectif assigné à la dynamique qui a été impulsée aux relations entre les deux pays à travers les échanges de visites ministérielles et le projet de convocation de la commission mixte », a‑t‑elle ajouté.
La date du sommet sera fixée lorsque les réunions préparatoires auront abouti, a précisé notre sourceindiqué, réitérant la position d'Alger sur cette question (lire nos informations).
Jeudi, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain, a estimé que le prochain sommet maghrébin demeurerait formel tant que les frontières resteraient fermées. Pour lui, les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de cette réunion de haut niveau. « Les peuples marocain et algérien sont unis par des liens d'amitié et de fraternité mais il est désolant que la direction algérienne soit d'un autre avis sur la question de notre intégrité territoriale », a‑t‑il déclaré dans un entretien au quotidien Attajdid. En évoquant l’intégrité territoriale du Maroc, le chef du gouvernement marocain remet sur le tapis la question du Sahara occidental, principal sujet de discorde entre Alger et Rabat.
En 2011, les relations algéro‑marocaines avaient connu un début de réchauffement, avec des déclarations positives des deux côtés et des échanges de visites ministérielles. Mais depuis quelques semaines, les relations connaissent une nouvelle période de froid, à tel point que les autorités marocaines n’ont même pas adressé de message de félicitations à leurs homologues algériennes après les élections législatives du 10 mai dernier.
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UMA
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