Histoire : Plus de 1.100 victimes civiles algériennes de l’OAS entre 1961 et 1962 à Oran
Par La Rédaction | 22/02/2012 | 10:48
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La sinistre Organisation armée secrète (OAS) a fait, entre 1961 et 1962 à Oran, plus de 1.100 victimes civiles algériennes, a affirmé hier l’historien Sadek Benkada. S’appuyant sur une étude sur les victimes de cette organisation terroriste dans la ville d’Oran, entamée en 2002 et non encore achevée, Sadek Benkada a précisé qu’il est " difficile de déterminer le nombre exact des victimes des crimes commis par l’OAS ", ajoutant que plusieurs de ces victimes " n’ont pas été inscrites sur les registres de décès de l’état civil.
La non inscription des victimes de l’OAS résulte de plusieurs facteurs, a affirmé cet historien dans une conférence intitulée " Villes et massacres collectifs : le cas d’Oran 1961-1962″, organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC). " Dans certains cas on enterrait les victimes dans l’urgence, sans recourir à l’état civil, dans d’autres, les victimes étaient méconnaissables, le lynchage étant l’une des méthodes d’exécution de l’OAS ", a-t-il expliqué, ajoutant que dans certains cas, les assassins de l’OAS tuent et enterrent leurs victimes.
Lors de la période post-indépendance du pays (1963-1964), a ajouté M. Benkada, plusieurs nouveaux locataires de maisons coloniales avaient découvert des ossements humains dans les caves et les jardins. " Une grande majorité des victimes des massacres des routes perpétrés par de faux officiers de l’armée française, érigeant de faux barrage sur la route reliant Oran et Tlemcen, n’a pas été inscrite sur les registres " de l’état civil, a-t-il en outre révélé.
Le conférencier a, par ailleurs, souligné que les Algériens n’étaient pas la seule cible de l’OAS, indiquant que " des appelés de l’armée française et des officiers français engagés dans la lutte anti-OAS, ont été également la cible des exactions de la sinistre armée terroriste ".
Oran est l’une des villes algériennes où les opérations de l’OAS " furent les plus sanglantes ayant laissé la région dans un état apocalyptique l’été 1962″, a-t-il encore soutenu. " L’étude sur la victimologie de guerre dans la ville d’Oran puise sa matière dans plusieurs matériaux mémoriels, dont les registres de décès de l’état civil algérien et européen, les archives des pompes funèbres, la liste des inhumations, ainsi que des registres de réquisition des autorités militaires, médicales et policières ", a indiqué l’historien Benkada.
Les confessions de Jean-Jacques Susini, ex-n°2 de l’OAS Par
Le Matin DZ - 02.03.2012
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Le journal français "Libération" publie les bonnes feuilles d’un livre d’entretiens avec Jean-Jacques Susini, l’ancien numéro 2 de l’Organisation armée secrète (OAS)
A quelques jours de la commémoration des accords d’Evian, le livre d’entretiens que publie Bertrand Le Gendre, ancien journaliste du quotidien français Le Monde, prend, dans le contexte du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, l’effet d’une bombe éditoriale.
Cet ex-journaliste du Monde a convaincu celui qui fut in fine le numéro 2 de l’OAS (Organisation armée secrète), Jean-Jacques Susini, de revenir longuement et en détail sur cette courte et sanglante période de l’histoire de la très jeune Ve République.
L’attentat de l'OAS à la voiture piégée, dans le port d’Alger, a fait 62 morts et 110 blessés, le 2 mai 1962
24. MAI 2012 - 13:10
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Pour la première fois, cette vérité est publiée, après 50 années de conservation dans le secret. La formation de l'OAS en Algérie a été par les mains du Mossad, avec la collaboration du sinistre général français Edmond Jouhaud qui n’était en réalité qu’un agent de cette sinistre officine israélienne.
Né le 2 avril 1905 à Bou Sfer (Oran), il s’engage dans l’aviation française en 1924, et devient général. Il participe au putsch d’Alger en avril 1961, sur instruction du Mossad, et sera rallié par les sinistres généraux Zeller, Challe et Salan. Après son échec, il rentre dans la clandestinité et devient chef de l’OAS de l’Oranie.
Il reste caché à Oran jusqu’au 25 mars 1962, où il sera arrêté, jugé et condamné à mort, mais grâce à l’intervention du lobby sioniste, Jouhaud échappe à l’exécution, sa peine fut commuée en détention à perpétuité.
Libéré en décembre 1967, il sera amnistié par de Gaulle en 1968, et réintégré dans ces grades et prérogatives. Il dirigera en France une campagne explosive contre les institutions algériennes, avec l’ancien truand et criminel, Jacques Mesrine qui était l’ennemi public n°1 en France.
En 1982, le sinistre général Edmond Jouhaud, sollicité par le lobby sioniste et plusieurs associations satellites d’Algérie, sera élu président du Front national des pieds-noirs. Il écrira plusieurs livres dont Ô mon pays perdu de Bou Sfer. Jouhaud mourra en 1995, sans payer pour ses crimes perpétrés contre les Algériens.
Jacques Mesrine, le militaire assassin, surnommé l’homme aux mille visages
Jacques Mesrine s’engage dans la guerre d’Algérie comme parachutiste-commando. C’est durant celle-ci qu’il prend un pistolet 45 ACP et le ramène en France. Il l’aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré par le général de Gaulle de la croix de la valeur militaire. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite de la part de la 626e compagnie.
Ses proches, des anciens militaires, ont déclaré que l’expérience de l’Algérie l’a profondément marqué ; il aura été plusieurs fois de «corvée de bois» (exécution sommaire d’Algériens en dehors des enceintes militaires). Il était un assassin au service du général de Gaulle. En outre, Mesrine a été membre de l’OAS en 1961, à l’instar de Jean-Marie Le Pen, le raciste tortionnaire.
El Biar (Alger) : découverte d’une cache d’armes appartenant à l’OAS
Echoroukonline.com - Mercredi 30 mai à 22:07
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Les habitants du quartier Diar Naâma à El Biar sur les hauteur d’Alger ont vécu dans la nuit de lundi à mardi une nuit houleuse suite à la découverte d’une cache d’armes dans la villa numéro 13 qui était un des centres de l’Organisation de l’armée secrète française (OAS).
Cette villa avait appartenu à André Boudinet qui travaillait sous les ordres du criminel Bigeard. Ces armes, des mitrailleurs Mat 49, des grenades, de la dynamite ainsi que des munitions, étaient utilisées pour la liquidation de moudjahidine et révolutionnaires algériens durant la glorieuse guerre de Libération nationale.
Echorouk s’est rendu mardi matin à la villa numéro 13 à Diar Naâma où a été découverte la cache d’armes. A notre arrivée, des travailleurs étaient en train débarrasser la cour de la terre et des débris qu’ils mettaient dans de grands sacs. A notre arrivée, une fillette a accouru vers nous, portant une balle qu’elle a trouvée dans la cache d’armes. Le propriétaire de la villa, n’est qu’un des chefs de l’Armée de libération nationale (ALN), Akli Amar, âgé de 79. Il nous a raconté avec détails la découverte de cette cache.
Dans l’après-midi de lundi, des travailleurs étaient en train de creuser la terre dans la cour de la villa en vue de l’agrandir lorsqu’ils ont touché des objets métalliques. En poursuivant leur travail, ils ont découvert que les objets métalliques n’étaient en fin de compte que des armes, notamment des mitrailleuses, d’anciennes grenades et des munitions.
Suite à cette découverte, Akli Amar a informé les services de la Gendarmerie nationale qui se sont rendus sur les lieux. Pour leur part, ces services ont avisé les services concernés et le procureur de la République. Ce dernier a ordonné à la police scientifique de prendre des échantillons en vue de leur étude.
« Cette villa avait appartenu à un des criminels français appelé André Boudinet qui travaillait sous les ordre du général Marcel Bigeard, durant la Révolution algérienne », a indiqué Akli Amar à Echorouk. Soulignons enfin que ce n’est pas la première fois qu’on découvre des caches dans ce quartier (Diar Naâma). En effet, des découvertes similaires ont été signalées par le passé.
7 juin 1962: la bibliothèque d’Alger a été incendiée avec la complicité de fonctionnaires français
07/06/2012 | 21:19
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Un témoin de l’incendie criminel perpétré contre la bibliothèque de l’université d’Alger (BU) par l’Organisation de l’armée secrète (OAS), le 7 juin 1962, a affirmé que « certains fonctionnaires de la BU étaient complices de cet acte criminel ». M. Sâad Khandek, ancien fonctionnaire de la BU et témoin de l’incendie, a indiqué, jeudi en marge d’une conférence organisée par la bibliothèque de l’Université d’Alger sur « les crimes culturels durant l’ère coloniale en Algérie: 1830-1962″, que « tout le monde à l’université savait que ces fonctionnaires collaboraient avec l’OAS et vouaient de la haine pour les Algériens », la preuve étant que la partie centrale de la BU, qui contenait des manuscrits, des ouvrages et des documents importants, avait été totalement incendiée.
M. Sâad, qui occupait le poste d’adjoint de recherche à l’époque, a précisé que la majorité des cinq fonctionnaires algériens au sein de la BU « avaient démissionné un jour avant la mise à feu de la bibliothèque car ils avaient reçu des menaces de mort par l’organisation qui était présente à l’université ». La majorité des étudiants français, qui ont servi l’OAS, « ne s’étaient jamais opposés aux actes criminels perpétrés par cette organisation ».
400.000 ouvrages ravagés par les feux
L’orateur a précisé que la France ne voulait pas léguer à l’Algérie, à la veille de son indépendance, une bibliothèque aussi riche. 400.000 documents et ouvrages sur les 600.000 que comptait la BU ont été ravagés par les feux dans cet incendie, le 7 juin 1962. Les 200.000 livres ayant échappé à l’incendie à l’époque ont été été transférés au Lycée Okba d’Alger pour être restitués à la bibliothèque deux années plus tard. Les portes ouvertes organisées mercredi par la bibliothèque universitaire d’Alger sous le thème: « la bibliothèque universitaire: 50 ans après » ont été clôturées ce jeudi par la commémoration du 50éme anniversaire de son incendie.
Un crime gratuit et inexcusable. Et dire que certains politiciens d'outre mer ont récemment voulu nous berner en faisant l'apologie de la colonisation en Algérie !
Le 17 juin 1962, la vraie fin de la guerre d'Algérie
Quatre mois après la signature des accords d'Evian, l’OAS dépose les armes, la guerre d’Algérie est terminée.
Malgré la situation de guerre, des Algérois se détendent à la plage près d'Alger le 2 avril 1962, sous des graffiti favorables à l'OAS. AFP -
17 juin 2012
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Comme ils le font tous les soirs, de nombreux Européens de la capitale écoutent à la radio l’émission pirate de l’OAS, l’Organisation Armée Secrète, qui rassemble les derniers fervents de l’Algérie française dans un combat crépusculaire, violent et désespéré. Il est 20 heures 30, ce 17 juin 1962 à Alger. Ceux qui ne sont pas au courant des négociations qui se tramaient depuis plusieurs semaines entendent, stupéfaits, un porte-parole annoncer d’une voix grave:
Communiqué de l'OAS
« Aujourd’hui, 17 juin, à midi, à l’issue d’entretiens auxquels l’OAS a participé, le FLN vient, par la voix de son délégué général, de définir les bases d’un accord entre Algériens. Le haut commandement de l’armée secrète donne l’ordre à partir de ce soir de suspendre les combats et d’arrêter les destructions».