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barbaros pacha
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MessageSujet: CRSS CRSS EmptyLun 26 Mar 2012 - 9:52

M'HEND BERKOUK, DIRECTEUR DU CRSS, À L'EXPRESSION

«L'Algérie doit redéployer ses capacités militaires au Sahel»

Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE - Samedi 24 Mars 2012 - Lu 13077 fois

Citation :
Pour le directeur du Centre de recherche sécuritaire et stratégique (Crss), M'hend Berkouk, l'Algérie doit renforcer son redéploiement militaire à travers ses frontières avec le Mali. Le spécialiste des questions sécuritaires a aussi précisé que les événements se déroulant au Mali menacent aussi bien l'unité nationale malienne, que la sécurité des pays voisins, en particulier l'Algérie.

L'Expression: Quelles sont les répercussions que peut avoir le coup d'Etat au Mali sur la sécurité régionale en général et l'Algérie en particulier?

M'hend Berkouk: Les changements politiques survenus au Mali suite à l'action de force menée par un groupe de militaires mutins n'est pas un coup d'Etat au sens politique. Néanmoins, ce coup de force va exacerber davantage le climat d'instabilité et d'insécurité, sévissant au Mali, depuis plusieurs mois.

Les craintes, qui existaient par rapport à une situation politique transitoire du fait de l'instabilité au nord du pays, se sont confirmées non par rapport à l'élection présidentielle, mais à cause de la nouvelle situation de non-constitutionnalité, née du renversement du président malien. Les événements se déroulant au nord du Mali sont les plus dangereux et déstabilisateurs, et ce depuis la première rébellion du 1963, date de la première fronde de ces populations au Nord-Mali.

Brutalement réprimées, leurs manifestations pacifiques restèrent étouffées jusqu'en 1990, lorsque Iyad Ag Ghali, chef du Mouvement populaire pour la libération de l'Azawad (Mpla) au Mali, déclencha la rébellion armée, en menant des attaques sur Menaka et Tidermène. Un mois après, le Front de libération de l'Aïr et de l'Azawak (Flaa) de Ghissa Ag Boula frappait à Tchin-Tabaradène au Niger.

La suite est connue. A la même époque et sur initiative de l'Algérie, les chefs d'Etat malien, nigérien, algérien, et le colonel El Gueddafi, se réunirent à Djanet (Sud-Est algérien) pour examiner les revendications de cette population qui rejeta, en 1958, la proposition coloniale de création d'un Etat saharien. Aujourd'hui, c'est la première fois qu'un mouvement de révolte revendique et réclame l'indépendance de cette région du nord du Mali.

Ainsi, les actions menées au sol par le Mouvement indépendantiste targui et le manque de performance de l'armée malienne ont été plutôt utilisées par les putschistes rien que pour justifier leurs actes. Par ailleurs, il faut dire que ce putsch militaire va avoir de graves répercussions tant sur le Mali que sur les résultats prometteurs réalisés en matière de processus de démocratisation des institutions maliennes. De plus, il jettera de huile sur le feu pour les foyers de tension prévalant au nord.

Quel est l'impact de ce putsch sur l'Algérie laquelle partage de longues frontières avec le Mali?

L'Algérie qui partage une longue frontière avec le Mali a besoin impérativement autant de redoubler sa vigilance que, bien entendu, de redéployer ses forces militaires le long de ses frontières avec le Mali. Le terrorisme qui a, du fait de la crise libyenne, renforcé ses positions et ses capacités d'action, risque grandement notamment de ressurgir au Mali. D'autant plus qu'il s'agit d'un pays qui a connu le plus d'actes terroristes commis par Aqmi au Sahel.

Cela dit, l'Algérie a plus d'expertise en matière de lutte antiterroriste, et une diplomatie crédible doit permettre la médiation et oeuvrer pour éviter de graves dérives, qui pourraient compromettre l'unité nationale du Mali. L'Algérie doit également veiller à développer une approche constructive au sein des pays de la région et ce, selon l'esprit des Accords d'Alger 1 en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel.

Pensez-vous que la rébellion des Touareg au nord du Mali et le terrorisme sont les seules motivations des militaires mutins, ou ce coup de force est-il motivé par des desseins inavoués ou des mains étrangères?

La rébellion et la gestion du dossier du terrorisme ne justifient pas objectivement ce putsch, se déroulant à deux mois de l'élection présidentielle malienne, prévue pour le 29 avril prochain. Il y a sûrement des desseins inavoués derrière cette nouvelle crise constitutionnelle à laquelle fait face le Mali. Pour ce qui est de la main étrangère, certes on ne peut dire qu'il n'y en a pas, mais certains précédents prêtent plusieurs lectures justifiant la présence d'une implication étrangère dans les événements au Mali.

A ce titre, il convient de rappeler qu'en septembre 2007, il s'est tenu à Paris la réunion des Touareg du Niger et du Mali dont l'objectif a été de fonder la République «Thamouzgha», sur la base du décret (français) de 1957, instituant Ocrs (Organisation commune de la région du Sahara) pour le grand Sahara. C'est en 2007 d'ailleurs, que Niamey a dénoncé énergiquement la compagnie Areva, présente depuis plus de 40 ans au Niger, en exploitant les conséquentes ressources en uranium, d'avoir financé les rébellions des Touareg du Mnjd.

Ces événements démontrent donc que la France a toujours une influence sur les pays du Sahel.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/150655-%C2%ABl'alg%C3%A9rie-doit-red%C3%A9ployer-ses-capacit%C3%A9s-militaires-au-sahel%C2%BB.html
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MessageSujet: Re: CRSS CRSS EmptyLun 26 Mar 2012 - 10:19

ALORS QU'ELLE PARTAGE 1376 KM DE FRONTIÈRES AVEC CE PAYS

L'Algérie ignore presque tout du Mali

CRSS P120326-16
Ces fléaux déstabilisateurs et dangereux menacent
autant l'Algérie que les pays du Sahel


Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE - Lundi 26 Mars 2012 - Lu 679 fois

Citation :
Ces fléaux déstabilisateurs et dangereux menacent autant l'Algérie que les pays du Sahel
«Notre pays a impérativement besoin d'une diplomatie crédible et efficace pour faire face aux menaces extérieures.»

«C'est la première fois que vous venez au Mali?», interrogeait Soumeylou Boubeye Maiga, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali. «Oui, la première fois que je viens en Afrique (...)», répondait un diplomate algérien, lors d'une visite officielle à Bamako. Cette anecdote a été racontée, hier au siège du Centre de recherche sécuritaire et stratégique (Crss), par un ex-consul algérien au Ghana, Ahmed Lagraâ.

Cette anecdote renseigne donc, à elle seule, combien les diplomates algériens ignorent, à l'évidence, presque tout du Mali. Un pays avec lequel l'Algérie partage quelque 1376 km de frontières. Une anecdote qui rappelle également le recul et la régression de la diplomatie algérienne aussi bien au plan régional qu'international, comparativement aux décennies précédentes, quand cette dernière faisait entendre sa voix dans les affaires internationales.

Qui ne se souvient de l'affaire des 52 otages américains libérés, le 20 janvier 1981, après une captivité de 444 jours en Iran, grâce à la médiation algérienne, conduite par le défunt Mohamed Seddik Benyahia, ministre des Affaires étrangères, conclue par la signature des

Accords d'Alger entre les Etats-Unis et l'Iran? En effet, les téléspectateurs ont vu de belles images honorifiques, montrant l'arrivée à l'aéroport d'Alger de l'avion transportant les otages américains libérés, puis d'autres images montrant une réception à Washington au cours de laquelle les gens ont applaudi quand le président Ronald Reagan avait prononcé le nom et le mérite de «l'Algérie».

S'exprimant lors d'une conférence-débat animée conjointement par le directeur du Crss et Djana Ben Amoueur, ancien officier de l'Armée nationale populaire (ANP), M.Berkouk a regretté le fait que l'Algérie ne dispose pas de chercheurs et de spécialistes sur le Mali. Pis, il relève le fait que l'Algérie manque cruellement en personnels spécialisés dans la diplomatie.

Ce faisant, il soutiendra que la Bibliothèque nationale compte seulement et uniquement un
document de chercheurs algériens, datant de 1976. Et depuis, poursui-t-il, aucune, absolument aucune équipe de recherche ne s'est saisie du dossier malien, lequel constitue, du fait de sa proximité frontalière, une priorité dans le cadre de la sécurité nationale. Quand en France, ex-puissance coloniale, on compte plusieurs centres de recherche, spécialisés sur les questions africaines, traitant notamment de la région du Sahel et du Maghreb.

Par ailleurs, le conférencier précise que «de tout temps, le Mali a été et demeure encore une source de menace pour l'Algérie. Outre qu'il est le foyer du terrorisme où évoluent les groupes terroristes affiliés à l'organisation d'Aqmi, le Mali maintient la question des Touareg du Kidal (nord du Mali) en suspens et laisse son territoire au bon vouloir des barons du crime organisé, sous toutes ses formes».

Et M.Berkouk explique, qu'en plus de ces fléaux déstabilisateurs et dangereux menaçant autant l'Algérie que les pays du Sahel, s'ajoutent les guerres d'intérêts stratégiques, menées dans l'ombre par des ex-puissances colonialistes et néo-colonialistes. L'ancien officier de l'ANP, Djana Ben Amoueur, explique pour sa part que le temps des guerres traditionnelles s'est achevé pour laisser place aux guerres diplomatiques. Selon lui, l'Algérie a impérativement besoin d'une diplomatie crédible et efficace pour faire face aux menaces extérieures. C'est par des réseaux diplomatiques, explique-t-il, que l'on crée des zones d'influences et pour parer aux dangers extérieurs.

Il préconise, pour ce faire, l'idée de redynamiser la diplomatie algérienne, aux plan régional, arabe et international. «Pour parer aux menaces extérieures, il faut intervenir de l'extérieur, en tissant des réseaux et bâtir des partenairiats efficaces», insiste l'ancien militaire, soulignant enfin que la sécurité nationale se mesure au poids dont on bénéficie au plan international induit par l'activisme de notre diplomatie.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/150807-%C2%ABnous-saluons-les-efforts-de-votre-pays%C2%BB.html
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MessageSujet: Re: CRSS CRSS EmptyMar 17 Avr 2012 - 16:50

L’Algérie et le Sahara occidental signent un accord-cadre de coopération dans le domaine des études stratégiques

CRSS Sahra10

Mardi 17 avril à 13:53

Citation :
L’Algérie et la République sahraouie ont signé mardi à Alger un accord-cadre de coopération commune pour l’année 2012 dans le domaine des études et recherches stratégiques.

Cet accord a été signé, pour la partie algérienne, par le directeur du Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS), M. M’hand Berkouk. Le document a été paraphé pour la partie sahraouie, par le président du Centre Seguiet El Hamra et Rio di Oro des études stratégiques et politiques, M. Mustapha Baba.

L’accord entre les deux centres, valable une année, porte sur une coopération dans cinq domaines, notamment les échanges de recherches, d’expertises et d’analyses. Le CRSS s’engage, selon le document, à accompagner le Centre Seguiet El Hamra et Rio di Oro des études stratégiques et politiques en ce qui concernesa création, son encadrement et la formation.
http://www.algerie360.com/algerie/lalgerie-et-le-sahara-occidental-signent-un-accord-cadre-de-cooperation-dans-le-domaine-des-etudes-strategiques/
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MessageSujet: Re: CRSS CRSS EmptyVen 20 Avr 2012 - 19:22

Les répercussions de la crise malienne en Algérie

2012-04-20

Par Mouna Sadek pour Magharebia à Alger – 20/04/12

Citation :
Il faisait nuit samedi dernier le long de la frontière avec le Mali lorsque les services de sécurité algériens ont repéré un véhicule suspect. Après avoir entrepris de fouiller ce pickup, ils y ont découvert une importante quantité d'explosifs.

Les forces de l'ordre présentes dans la région frontalière de Tamanrasset interceptent régulièrement des trafiquants et des combattants d'al-Qaida au Maghreb islamique. Mais cette fois, les trois Algériens et le ressortissant malien appréhendés le 14 avril près de Tin Zaouatin appartenaient au groupe islamiste Ansar al-Din au Mali, a précisé une source proche des services de sécurité au quotidien Echorouk.

La crise dans l'Etat voisin venait de franchir les frontières algériennes.

Et le pays est désormais conscient de ce que la prise de pouvoir dans le nord du Mali par des islamistes armés et des terroristes signifie pour la stabilité dans la région. Au lendemain du coup d'Etat militaire, Ansar al-Din a mis la main sur la plus grande partie du nord du Mali, conjointement avec le Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA).

Le lendemain de ces arrestations à Tamanrasset, Yves Bonnet, l'ancien directeur de la DST, les services de renseignement français, parlait de la crise malienne lors d'une conférence sur la sécurité au Sahel organisée à Alger. Il y a souligné que :

"l'Algérie est le seul pays d'Afrique du Nord à disposer d'une armée bien équipée et bien entraînée."

"Il est important pour l'Algérie d’affirmer de manière déterminée sa position de puissance dominante dans la région. Il y va de l'intérêt de sa sécurité nationale", reconnaît le politologue Salah Mouhoubi.

"Notre pays se trouve directement confronté à la situation qui prévaut dans le nord du Mali", a-t-il expliqué à Magharebia. "Nous ne sommes pas à l'abri des prolongements négatifs induits par cette dégradation de la situation."

Lorsque le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), affilié à al-Qaida, a décidé d'enlever sept diplomates algériens du consulat à Gao, l'Algérie s'est trouvée directement impliquée dans la crise malienne, a-t-il ajouté.

Mais le Mali n'est pas seulement le problème de l'Algérie.

Pour l'analyste de la sécurité Ahmed Adimi, "c'est une pression supplémentaire qui devra être supportée par les armées des pays de la région. Les pays du Sahel auront à faire face aussi aux conséquences humanitaires de cette crise, notamment avec les flux de réfugiés maliens."

La situation au Mali contraindra l'Algérie à réserver un budget supplémentaire pour préserver sa sécurité et répondre à l'arrivée de dizaines de milliers de Maliens sur son sol, a-t-il ajouté.

Publiée le 19 avril 2012 par magharebia


Le Professeur Mhand Berkouk, directeur du Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS) d'Alger, a livré une autre évaluation inquiétante de la situation. Dans un entretien accordé le 9 avril au quotidien El Watan, il a averti que les nouveaux acteurs terroristes au Mali (le MUJAO) et les liens croissants entre les réseaux terroristes au Sahel et ceux présents au Nigeria et en Somalie représentent une menace pour le continent, "du Cameroun au Kenya".

"Ce qui se passera ensuite au Mali sera, à mon sens, bien plus sérieux qu'un simple remous sur le théâtre politique. Cela entraînera la déstabilisation d'un Etat et d'une région, et l'ouverture d'une véritable boîte Pandore de l'insécurité", a-t-il affirmé.

Barkouk envisage deux scénarios possibles pour l'Azaouad : une "afghanisation", avec l'émergence d'un nouveau front terroriste international, ou une "somalisation", avec la prolifération du crime organisé et des trafics de drogue. L'instabilité dans le nord du Niger pourrait également représenter un nouveau casse-tête pour l'Algérie.

Les prévisions de Kamel Rezzag-Bara, conseiller du Président algérien, sont moins dramatiques : "Des groupes terroristes extrémistes veulent déstabiliser la région, mais l’Algérie saura trouver, avec ses partenaires, les moyens adéquats pour faire face à cette menace."

"Nous considérons nos frontières non pas comme des lignes de séparation, mais comme des espaces de partage et d’échange", a-t-il ajouté. "La stabilité à nos frontières est importante, et nous devons y participer avec les Etats de la région."

Pour l'instant au moins, les Algériens vivant dans le sud du pays se sentent relativement à l'abri du danger.

"Les rebelles maliens n’ont pas l’intention de déstabiliser l’Algérie", a déclaré Ahmed Idabir, l'amenokal (chef de tribu touareg) de Tamanrasset, au quotidien El Watan vendredi dernier. "Nous n’avons pas les mêmes objectifs ni les mêmes revendications que les Touaregs maliens."

Il a néanmoins fait part de son inquiétude concernant les groupes terroristes qui circulent librement dans la région, en particulier dans la ville de Tamanrasset.

La ville était restée à l'écart des conflits durant les années 1990. Mais le mois dernier, un attentat suicide à Tamanrasset perpétré par le MUJAO a blessé quinze policiers et huit civils devant le siège de la Gendarmerie nationale.

"C’est très étrange", a-t-il affirmé. "Des étrangers envahissent la cité et nous ne pouvons plus maîtriser la situation. Nous voulons "nettoyer" notre ville. Nous sommes devenus un carrefour de maladies et de contrebande."

Au vu des différentes menaces que connaît la wilaya, les autorités algériennes sont prêtes à riposter. Et l'une de ces ripostes consiste à améliorer les conditions de vie dans la région.

Bien que le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia n'ait pas exclu la possibilité de fermer la frontière avec le Mali, l'attention se tourne désormais vers un nouveau programme de développement pour les villes et les villages de l'extrême-sud.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a récemment annoncé que dix grandes entreprises publiques seraient créées pour assurer la relance de l'économie locale. Selon lui, les programmes de développement pour Tamanrasset "reflètent l’intérêt grandissant et les efforts colossaux de l’Etat visant l’édification de la wilaya".

"Il y a une réflexion extrêmement importante sur le grand sud, tous créneaux confondus, pour qu'il y ait une véritable transformation", a expliqué Ould Kablia.

"Le sud est pour nous une préoccupation importante, pas seulement pour des raisons politiques, mais aussi par devoir de l'Etat qui doit accorder à ses citoyens les mêmes moyens d'une vie décente", a ajouté le ministre.

Et encore plus dans ces endroits, a-t-il ajouté, "parce que la nature ne leur est pas toujours clémente".
http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2012/04/20/reportage-01

[AFP/France2] Des combattants d'Ansar al-Din ont été récemment arrêtés alors qu'ils tentaient de s'infiltrer dans le sud de l'Algérie.
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