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Services Secrets Russes

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janissaire
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MessageSujet: Services Secrets Russes Services Secrets Russes EmptyVen 22 Nov 2013 - 23:33

« Le renseignement russe est l’un des meilleurs » (ancien chef de la DGSE)

20 novembre, 20:56

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© Flickr.com/TyMotion/сс-by-sa 3.0

Citation :
Alain Chouet compte parmi les meilleurs spécialistes du renseignement militaire français. Cet universitaire a été chef du service de renseignement de sécurité (SRS) de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) en 2000-2002. A maintes reprises son nom est cité dans les affaires liées au dépistage de la présence d’Al-Qaïda en Europe Occidentale. Il maîtrise également le théâtre de l’Europe de l’Est. Expert de grande renommée, il est auteur de plusieurs ouvrages dont La Sagesse de l'Espion, L’œil neuf-éditions, Paris, 2010 et Au cœur des services spéciaux, la menace islamiste: fausses pistes et vrais dangers, Entretien avec Jean Guisnel, La Découverte, Paris, 2011.

Nous lui avons demandé de passer au crible de son analyse l’accusation portée par certaines sources médiatiques allemandes à l’encontre de l’Ambassade de Russie à Berlin sur le toit duquel on verrait une cabine en bois suspecte pour les plumeux teutoniques.

La Voix de la Russie. Que pensez-vous de cette manie de l’espionnage avec toutes les dénonciations des espions venus du froid sans parler des révélations sur les activités de la fameuse NSA en UE où elle aurait espionné tout le monde jusqu’à Madame Dubois ?

Alain Chouet. « Il y a beaucoup d’hystérie dans cette affaire ! Depuis 1952, quand la NSA a été créée, elle est chargée tout à fait officiellement de recueillir des renseignements par interception des ondes hertziennes et des communications par fil. Toutes les démocraties et tous les grands pays entretiennent et très souvent à très grands frais des services spéciaux. Ce n’est pas pour faire double emploi avec les services normaux chargés de faire de l’information... c’est pour s’affranchir en tant qu’il est besoin, de leurs engagements internationaux et de la légalité internationale. Cde n’est pas nouveau du tout ! Tous les pays le pratiquent... La Russie et avant elle, l’URSS l’ont pratiqué à grande échelle à travers les activités du KGB et du GRU. Les Américains pratiquent à travers la NSA, les Britanniques et les Français à travers leurs services à eux... Mais la plupart de pays du monde pratique l’interception de renseignements qui n’est même pas illégale. Parce que quand vous confiez vos secrets aux ondes hertziennes, il ne faut pas vous étonner si quelqu’un les entend. »

LVdlR. Comme il y a eu un article dans Le Figaro sur les barbouzes venus du froid, constatez-vous en tant que professionnel dans ce domaine que, comme l’écrit la presse française, la présence russe est très étoffée ces derniers temps ?

Alain Chouet. « Elle ne me paraît pas plus étoffée ces derniers temps, elle était déjà étoffée à la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Les services russes se sont remodelés après 1991 en séparant bien, ce qui est propre à une démocratie, le renseignement intérieur du renseignement extérieur. Mais le renseignement extérieur russe a toujours travaillé sur des interceptions. Je suppose qu’ils continuent à le faire. Je serais très étonné qu’ils ne le fassent pas ! Mais je ne sais pas s’il y a eu une réactivation de ce qui se faisait avant. »

LVdlR. Pourriez-vous mesurer l’efficacité du renseignement russe sur une échelle de 20, comme ça au pifomètre?

Alain Chouet. « Au pifomètre (rire) les services russes ont une longue tradition depuis le tsarisme, depuis l’Okhrana. Ils ont une grande expérience ! On peut les situer parmi les premiers ! Disons, entre 15 et 17 !»

Commentaire de l’Auteur. Comme on le voit, John le Carré a encore de beaux jours devant lui. Dans l’esprit des bourgeois allemands, le renseignement russe, présent à Berlin, devrait contrebalancer les assiduités du Grand Frère américain qui espionne Angela Merkel jusqu’à son domicile. Décidément, les gens sont tellement curieux ! Ils veulent tout savoir aussi bien à Moscou qu’à Washington !
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/67041912/251053912/
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Aladin

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MessageSujet: Services Secrets Russes Services Secrets Russes EmptyVen 6 Déc 2013 - 15:12

« Lehmann était l’agent le plus précieux des renseignements soviétiques. »

06 décembre 2013 - 12:52 - Par La Voix de la Russie

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© Photo : ru.wikipedia.org

Citation :
Dans le cadre du projet « Dossiers déclassifiés », La Voix de la Russie publie une interview de l’historien russe, Constantin Zaleski, dans laquelle il nous parle de l’agent de renseignement soviétique, employé de la Gestapo, Willy Lehmann, qui a fourni à Moscou la date exacte de l'attaque du Troisième Reich contre l’URSS.

La Voix de la Russie: Comment Willy Lehmann a-t-il commencé à coopérer avec les services secrets soviétiques ?
Constantin Zaleski: Il était ce qu’on appelle un « initiateur » (initsiativshchik), c’est-à-dire que Willy Lehmann est entré en contact avec les renseignements soviétiques pour proposer ses services. Nous étions en mars 1929. D’ailleurs, il ne l’a pas fait lui-même mais par l’intermédiaire de son ami Ernst Kuhr, qui était également un agent, mais avait été limogé pour infractions financières et abus de pouvoir. Ernst Kuhr est au départ intervenu pour mettre en contact Willy Lehmann et les services secrets soviétiques contre un peu d’argent. Ainsi, il est possible qu’Ernst Kuhr ait joué un certain rôle dans le fait que Willy Lehmann a intégré les services soviétiques et est devenu un agent.

Il est très difficile de dire pourquoi Lehmann a fait ce choix. Car, bien sûr, il n’y a aucune donnée précise, on ne lui a jamais posé la question, et il n’en a jamais parlé. Mais, en principe, en mars 1929, les prises de positions antifascistes n'étaient pas légion, parce qu’alors, les nazis ne jouaient pas encore un rôle considérable dans la politique allemande, et ce jusqu’en 1933. Mais dans la mesure où il a reçu une coquette somme de la part des services de renseignements soviétiques, on peut supposer que dans un premier temps au moins, Willy Lehmann a fait cela pour l’argent, c’est-à-dire pour obtenir certains avantages matériels.
On peut également dire qu’en 1929, dans les grandes lignes, Lehmann n’était pas déterminé à travailler pour les services secrets. De plus, durant l’entre-deux-guerres, les grandes puissances occidentales avaient considérablement réduit leurs activités de renseignement même sur le territoire allemand. Et leurs moyens financiers avaient été réduits très fortement, alors que les renseignements soviétiques eux avaient vu leur financement augmenter. Willy Lehmann, qui s’occupait des missions de filature et du contrôle des diplomates étrangers, savait que les services secrets soviétiques augmentaient le volume de leurs activités.
Plus précisément, les choses ont dû se passer ainsi : Ernst Kuhr a contacté par écrit les services de renseignements soviétiques, a convenu d’une réunion, et a lui-même suggéré qu’il transmettrait les informations à son camarade. Ce n’est que plus tard que Lehmann, qui a reçu le pseudonyme de Breitenbach ou A-201, à la demande des renseignements soviétiques est entré en contact direct. Il a été décidé de se défaire d’Ernst Kuhr. Celui-ci a continué à être payé, mais les services soviétiques souhaitaient avoir directement à faire avec Willy Lehmann. Et après un certain temps, Lehmann a accepté.

LVdlR: Quel type d’information a-t-il transmis ?
CZ: Au départ, Lehmann a travaillé dans une unité en charge du contrôle des ambassades étrangères, c’est-à-dire de la police politique à Berlin. C’est la police qui était en charge de la lutte contre la dissidence, mais assurait également la sécurité et la surveillance des ambassades. En raison de ses fonctions de contre-espionnage, il avait accès à de très importants événements, qui pouvaient être directement dirigés contre les renseignements soviétiques, contre les espions soviétiques, y compris les agents doubles. Dans les premiers temps, sa contribution a été importante : au début des années 1930, les services secrets soviétiques n’ont pas connu un seul échec en Allemagne. Aucun agent n’a été arrêté. Lehmann y veillait.

En outre, Lehmann transmettait de très importantes informations car, en raison de son poste, il était chargé d’assurer la sécurité de différents secrets industriels : la production d’essence synthétique, la fabrication et le développement de nouveaux masques à gaz, d’armes chimiques et d’autres domaines techniques. En outre, il disposait d’information d’ordre plus général.
Un peu plus tard, lorsque les nazis sont arrivés au pouvoir, la Gestapo a été créée à partir de la police politique, y compris la police de Berlin. Et Lehmann, en tant qu’agent possédant une grande expérience dans la police politique, a été transféré à la Gestapo. Et là, il a été promu "Hauptsturmführer", c’est-à-dire capitaine SS, et il a même dirigé le département qui s’occupait justement du contre-espionnage dans les entreprises militaro-industrielles d’Allemagne.
Toutes les informations concernant le nombre de sous-marins en construction, mais aussi comment se déroulait la construction, comment étaient produits les gaz toxiques, mais aussi différentes instructions secrètes dont il avait connaissance, notamment le dossier de l’organisation de la défense nationale de l’Allemagne dont il avait la copie…tout cela a été transmis à l’Union soviétique. Il ne s’agissait bien sûr pas de secrets extraordinaires et vitaux pour le Troisième Reich. Mais Lehmann a donné la possibilité d’apprendre beaucoup de choses sur le potentiel militaire soigneusement gardé du Troisième Reich, ainsi que sur les activités de contre-espionnage touchant les espions soviétiques.

LVdlR: C’était donc un agent très précieux ?
CZ: Il n’était pas simplement un précieux agent, il était extrêmement précieux. En 1937, quand nos services secrets ont fait l’objet de vagues de répression massives successives, le contact avec lui s’est perdu, mais en 1940 il a été rétabli. Et il y a un ordre de Beria, qui avait repéré que Breitenbach était un agent si précieux que les agents de renseignement soviétiques ne devaient en aucun cas lui imposer des tâches. En d’autres termes, il ne devait donner que ce qu’il pouvait. Il ne fallait rien lui demander afin d’éviter qu’il ne se trahisse. Donc qu’il donne simplement ce qu’il peut donner. Lehmann était, disons, l’agent numéro 1 en Allemagne, il était très important pour l’Union soviétique.

LVdlR: Comment a-t-il été démasqué ?
CZ: Comme toujours, il a été démasqué par accident. Après le début de la guerre entre l’Union soviétique et l’Allemagne, c’est-à-dire après que l’Allemagne a attaqué notre pays, toute la structure de notre ambassade à Berlin est partie pour l’Union soviétique, et les liens avec Willy Lehmann ont été interrompus. Car ils passaient par le NKVD, qui opérait dans l’enceinte de l’ambassade. En 1941, bien sûr, on n’y pensait plus, mais déjà vers le printemps 1942, il a été décidé de reprendre contact avec Lehmann. Car il travaillait toujours à la Gestapo c’est-à-dire qu’il faisait partie de l’une des principales organisations de police et de contre-espionnage du Troisième Reich, le cœur de l’appareil punitif.

Un tel agent était extrêmement important. Et à ce moment-là en mai 1942 deux agents des renseignements soviétiques avaient été envoyés sur le terrain. Il s’agissait d’Allemands, pas d'officiers à nous qui parlaient allemand, mais d'Allemands de naissance, des communistes allemands qui s'étaient eux-mêmes adressés à l’Union soviétique et étaient prêts travailler pour nous. Il s’agissait donc de personnes sûres. Et ils avaient été largués à Berlin. On les avait largués en parachute pas au-dessus de Berlin bien sûr, ils y sont arrivés tout seuls avec la mission d’entrer en contact avec Lehmann, puis de passer dans la clandestinité, d'établir des liens et de collecter des informations.

Ils sont arrivés jusqu’à Berlin et même trouvé où vivait Lehmann. Mais ils n’ont pas réussi à entrer en contact avec lui avant d’être arrêtés. Ils ont été arrêtés et la Gestapo les a découverts. Et l’un d’eux, Robert Bar, a accepté de travailler pour la Gestapo. Mais il a été repéré à la radio et a indiqué qu’il travaillait sous contrôle. Mais on ne l’a pas cru. Et après la guerre, il a été exécuté sur décision d’un tribunal militaire soviétique. Puis il a été réhabilité. Mais quoi qu’il en soit, les deux agents soviétiques ont été pris par la Gestapo, et ils ont trahi – on pense que c’est Bar qui a trahi – les conditions, les planques et les mots de passe de Lehmann. Lehmann s’est retrouvé pratiquement à découvert.

Mais la Gestapo a décidé de ne pas laver son linge sale en famille, de ne pas l’accuser d’espionnage et de ne pas l’arrêter. Il a simplement été éliminé. En décembre 1942, Lehmann a été appelé en pleine nuit pour une urgence de service. Le travail à la Gestapo occasionnait ce genre d’appels nocturnes. Il est parti au travail mais n’en est jamais revenu. Il a été officiellement déclaré qu’il était parti en train pour affaires. Il souffrait de diabète, il a eu une crise, et il est tombé du wagon – c’est-à-dire que sa mort est un accident.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_12_06/Lehmann-etait-l-agent-le-plus-precieux-des-renseignements-sovietiques-5778/
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