Sujet: La loi des milices armées Mer 1 Mai 2013 - 11:31
Libye : évasion de 170 détenus d’une prison dans le sud
Par Agence | 01/05/2013 | 7:52
Citation :
Quelque 170 détenus se sont évadés mardi d’une prison de la ville de Sebha, située au sud de la capitale libyenne Tripoli, selon un responsable local. Abobker Hamza, porte-parole du conseil local de Sebha, a indiqué que l’évasion avait fait suite à une dispute entre les prisonniers.
Jusqu’ici, certains prisonniers se sont rendus d’eux-mêmes aux autorités et d’autres ont été traqués, mais un grand nombre d’entre eux sont toujours en fuite, selon M. Abobker.
Les membres du conseil local ont rencontré Ramadan Barrasi, gouverneur militaire de la région sud de la Libye, pour déterminer la méthode à suivre pour gérer le problème, a-t-il ajouté. La prison de Sebha a connu quatre évasions en deux mois, en raison de la détérioration de la sécurité dans la ville elle-même.(Aps)
Sujet: Attentats contre deux commissariats à Benghazi Ven 10 Mai 2013 - 19:34
Libye : attentats contre deux commissariats à Benghazi, pas de victimes
Par Agence | 10/05/2013 | 14:40
Citation :
Deux attentats aux engins explosifs ont visé vendredi deux commissariats de police à Benghazi, dans l’est de la Libye, causant d’importants dégâts matériels mais sans faire de victimes, a annoncé un responsable des services de sécurité de cette ville.
“Des inconnus ont jeté des engins explosifs sur les postes de police de Ras Obeida et d’Al-Madina”, a indiqué à l’AFP ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Selon lui, les deux commissariats ainsi que plusieurs voitures qui étaient stationnées à proximité, ont subi de graves dégâts. Ces derniers mois, Benghazi, berceau de la révolution contre Mouammar Kadhafi en 2011, a régulièrement été le théâtre d’attentats et d’assassinats visant notamment les services de sécurité.
Ces attaques sont généralement attribuées aux islamistes radicaux, à l’instar de celle du 11 septembre contre le consulat des Etats-Unis, qui avait coûté la vie à quatre Américains dont l’ambassadeur Chris Stevens.(Afp)
Sujet: Attentat à la voiture piégée Lun 13 Mai 2013 - 23:21
Libye : Au moins 15 morts et 30 blessés dans un attentat à la voiture piégée
Par La Rédaction | 13/05/2013 | 14:45
Citation :
Au moins 15 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée survenu de ce lundi sur le parking de l’hôpital al-Jala de Benghazi, dans l’Est de la Libye, a indiqué le vice-ministre de l’Intérieur, Abdallah Massoud.
“Quinze personnes sont mortes et au moins trente autres ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près de l’hôpital”, a indiqué M. Massoud, précisant qu’il s’agissait d’un “bilan provisoire”.
Vendredi déjà, deux commissariats avaient été visés par des attentats dans ce berceau de la rébellion contre le régime Kadhafi. Les bombes n’avaient pas fait de victimes.
La situation s’est détériorée en Libye où des opposants au gouvernement mènent des attaques ciblées. Des hommes armés réclament la démission du premier ministre Ali Zeidan qu’ils accusent de complaisance avec les anciens responsables kadhafistes.
La crise politique qui oppose les autorités aux milices armées, de tous bords, fait craindre le retour à une guerre civile. Des chancelleries occidentales craignent les attentats et n’hésitent pas réduire leurs effectifs en Libye.
Comme Washington la semaine dernière, Londres a décidé vendredi d‘évacuer une partie du personnel de son ambassade, à Tripoli.(Agences)
Sujet: La loi des milices armées ! Lun 1 Juil 2013 - 19:31
Libye : Les milices font toujours leur loi
1 juillet 2013 – 16:17
Citation :
Après le chef d’état-major des forces armées libyennes, c’est au tour du ministre de la Défense, Mohamed al-Barghati, de faire les frais de lutte que se livrent les milices composées d’anciens rebelles anti-Kadhafi, lesquels refusent de rendre les armes deux ans après la chute du régime contre lequel ils se sont battus.
Cette fois, ce sont des combats ayant eu lieu les 25 et 26 juin à Tripoli qui ont eu raison du ministre libyen. Dans le même temps, trois voitures piégées ont explosé à Sebha, à 700 km au sud de la capitale et un officier de l’armée a été tué par une bombe placée dans son véhicule à Benghazi; bastion de la rébellion de 2011, où ce genre d’attentat contre des militaires est relativement fréquent.
Quant aux combats de Tripoli, ils ont fait au moins 5 tués et une centaine de blessés. Les membres d’une milice de Zenten, furieux d’avoir dû abandonner la protection d’un puits de pétrole au profit d’une brigade locale, ont attaqué la Garde des installations pétrolières. D’autres groupes armés, formés d’anciens rebelles et dépendant du ministère de l’Intérieur ont alors repoussé les assaillants.
Le lendemain, la même milice de Zenten, qui dépendrait quant à elle du ministère libyen de la Défense, s’en est de pris à ces brigades, supposées pro-islamistes, en saccageant leurs locaux, afin de libérer leurs camarades faits prisonniers la veille.
Du coup, et comme les rapports entre le gouvernement libyen et les milices sont pour le moins troubles, le chef d’état-major par intérim, Salem al-Konidi, a fait savoir que “les forces qui n’obéissent pas aux ordres ne nous appartiennent pas.” Par conséquent, l’on ne sait plus quel est le statut officiel de cette brigade de Zenten à l’origine des combats.
Quoi qu’il en soit, ces incidents ont été de trop pour Mohamed al-Barghati. Ce dernier avait déjà proposé sa démission lorsque des milices avaient fait le siège de deux ministères à Tripoli. Mais là, il a été poussé vers la sortie, presque manu militari.
“Nous lui avions demandé de rester. Mais après ce qui s’est passé hier, il a été décidé qu’il serait libéré de ses fonctions. Nous nommerons dès que possible un nouveau ministre”, a expliqué Ali Zeidan, le Premier ministre libyen. Et ce dernier a une nouvelle fois promis que des mesures allaient être prises pour désarmer les civils… Ce qui aurait dû être fait depuis le lancement d’un plan allant dans ce sens, en décembre 2011.
Sujet: Re: La loi des milices armées Dim 28 Juil 2013 - 23:26
Environ 1200 prisonniers se sont évadés d'une prison libyenne
28/07/2013
Citation :
Une évasion massive est enregistrée en Libye, où environ 1200 prisonniers se sont évadés après une émeute dans la prison d'Al-Kwafiya dans la ville de Benghazi dans l'est du pays.
On ignore si l'évasion de prisonniers était un composant de troubles, qui ont lieu dans la ville. A la veille, les manifestants ont pris d'assaut des bureaux des partis politiques islamistes dans la ville de Benghazi et dans la capitale du pays, Tripoli.
Les protestations ont commencé dans la ville après le meurtre d'un militant politique célèbre, Abdelsalam al-Mismari. Il a été fusillé lorsqu’il est sorti de la mosquée vendredi dernier.
Sujet: Re: La loi des milices armées Ven 2 Aoû 2013 - 19:29
Libye : 18 détenus s’évadent
Par Agence | 02/08/2013 | 17:39
Citation :
Dix-huit détenus se sont évadés hier en Libye après l’attaque de leur convoi par des hommes armés à leur retour d’un tribunal à Tripoli, a indiqué aujourd’hui le porte-parole de la police judiciaire.
“Un véhicule de transport de prisonniers a été attaqué à son retour d’un tribunal vers la prison d’Aïn Zara (banlieue ouest de Tripoli) par des hommes armés provoquant la fuite de 18 prisonniers”, selon le commandant Ahmed Boukraa.
Ahmed Boukraa, cité par l’agence libyenne Lana, a précisé que deux policiers avaient été grièvement blessés lors de cette attaque. En avril des hommes armés avaient attaqué un convoi de transport de prisonniers à Tajoura, dans la banlieue est de Tripoli, faisant un mort et des blessés parmi les détenus.
Fin mars, le ministère de la Justice avait été pris d’assaut par un groupe armé qui contrôlait une prison à Tripoli, et qui a été sommé de remettre son contrôle aux autorités officielles.
Des évasions spectaculaires se produisent régulièrement dans les prisons libyennes en raison de l’incapacité des nouvelles autorités de former une armée et une police professionnelles à même de sécuriser les institutions pénitentiaires. (Afp)
Sujet: Re: La loi des milices armées Jeu 10 Oct 2013 - 6:55
Libye : le premier ministre enlevé à Tripoli
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 10.10.2013 à 06h53 • Mis à jour le 10.10.2013 à 07h28
Le premier ministre libyen, Ali Zeidan, le 8 octobre, à Rabat au Maroc.
Citation :
Le premier ministre libyen, Ali Zeidan, a été enlevé, jeudi 10 octobre à l'aube, par un groupe armé, et a été "conduit vers une destination inconnue pour des raisons inconnues ", a annoncé le gouvernement. Ses ravisseurs seraient, selon les autorités, des ex-rebelles.
Des rebelles armés auraient enlevé le premier ministre dans l'hôtel Corinthia de la capitale Tripoli, avant de l'amener dans une des voitures qui l'attendaient en convoi devant, sans aucun coup de feu ni trouble, selon CNN. "Un grand nombre d'hommes armés sont entrés dans les lieux. Mais nous n'avons rien compris à ce qui se passait", a indiqué un employé de l'hôtel.
Le ministre de la justice, Salah Al-Marghani, a confirmé l'information, sans autre détail. Le gouvernement, qui tiendra dans la matinée une réunion d'urgence, "soupçonne" deux groupes en particulier : la "Chambre des révolutionnaires de Libye" et la "brigade de lutte contre le crime", qui dépendent en théorie des ministères de la défense et de l'intérieur.
COLÈRE APRÈS LA CAPTURE D'UN RESPONSABLE D'AL-QAIDA
Deux ans après le renversement et la mort de Mouammar Kadhafi, le gouvernement issu de cette révolution peine à imposer son autorité aux nombreux groupes armés restés actifs sur l'ensemble du vaste territoire libyen.
Certes, toutes les milices ne travaillent pas contre le gouvernement. Au contraire, même. La plupart d'entre elles ont été cooptées par les autorités, qui requièrent leurs services, moyennant salaires, pour des tâches de police ou de défense, comme le contrôle des frontières.
La tactique de l'intégration en douceur a été préférée à celle de la démobilisation de force, dans le but d'éviter à la Libye les affres d'une guerre civile, que le pouvoir central n'était pas du tout sûr de pouvoir gagner. L'envers de cette politique, c'est qu'elle a laissé prospérer une poignée de groupes armés dont la logique – djihadiste, régionaliste ou tout simplement mafieuse – est hostile à l'instauration d'un Etat fort.
La capture par un commando américain, samedi à Tripoli, du responsable d'Al-Qaida Abou Anas Al-Libi a suscité la colère de mouvements islamistes, certains accusant le gouvernement d'avoir été informé au préalable de cette opération.
Mardi, le Congrès libyen, plus haute autorité politique du pays, a enjoint Washington de lui remettre immédiatement cet homme, actuellement détenu sur un bateau de guerre américain en Méditerranée par une équipe d'enquêteurs spécialisés. Il a qualifié l'opération américaine de "violation flagrante de la souveraineté nationale". M. Zeidan, lui, avait indiqué que l'affaire n'affecterait pas les relations entre son pays et les Etats-Unis.
Sujet: Re: La loi des milices armées Lun 14 Oct 2013 - 21:54
7 morts, dans un raid de drone, à Syrte, en Libye
lundi, 14 octobre 2013 18:02
Citation :
IRIB- Sept personnes ont été tuées, dans le raid d’un drone, dans une zone résidentielle de la ville de Syrte, en Libye.
Dans le même temps, l’Organisation arabe des droits de l'Homme a demandé au gouvernement syrien d’œuvrer, pour empêcher la poursuite du massacre des civils, mais aussi, des militaires. «Les instigateurs de l’insécurité doivent être jugés et punis», précise le communiqué de l’Organisation arabe des droits de l’Homme. Selon les sources sécuritaires, les attaques des groupes armés contre les centres de sécurité, ainsi que l’assassinat des militaires, se poursuivent, toujours, en Libye, depuis le mois d’avril 2013.
Sujet: Re: La loi des milices armées Lun 28 Oct 2013 - 22:53
Libye : attaque d’un fourgon à Syrte, 54 millions de dollars volés
Par Agence | 28/10/2013 | 19:44
Citation :
Des hommes armés ont attaqué lundi un fourgon de transport de fonds à Syrte, dans le centre de la Libye, et dérobé l’équivalent de plus de 54 millions de dollars en dinars libyens et en devises étrangères, a rapporté l’agence libyenne Lana.
“Le fourgon de transport de fonds a été attaqué par dix hommes lourdement armés (…) qui ont dérobé une somme d’argent de 53 millions de dinars libyens” (42 millions de dollars) et l’équivalent de plus de 12 millions de dollars en monnaie américaine et en euros, a indiqué l’agence.(Afp)
Sujet: Re: La loi des milices armées Sam 9 Nov 2013 - 16:59
Libye : Un procureur général et trois membres des forces de sécurité assassinés
Par Agence | 09/11/2013 | 15:29
Citation :
Un procureur général, un officier de police et deux soldats, ont été assassinés en moins de 24 heures dans l’est de la Libye, en proie à une série de violences, a-t-on appris de sources hospitalière et judiciaire.
“Le procureur général de la région d’al-Jabal al-Akhdhar, à l’est de la ville de Benghazi, a été tué samedi dans l’explosion de sa voiture dans la ville de Derna”, a indiqué à l’AFP une source judiciaire de cette ville, sous le couvert de l’anonymat. Selon cette source, un engin explosif fixé à la voiture du procureur Mohamed Al-Naass est à l’origine de la détonation.
Par ailleurs, deux membres des forces spéciales et un colonel de la police municipale ont été tués par balles à Benghazi, chef lieu de l’est libyen, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’hôpital al-Jala, Fadya al-Barghathi.
Les deux soldats ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi par des individus à bord d’une voiture qui ont tiré lors de leur passage à un point de contrôle tenu par l’armée, a précisé Mme al-Barghathi citant des témoins.
“Le troisième corps, reçu vendredi soir par l’hôpital, est celui d’un lieutenant-colonel de la police municipale, Chérif al-Ajili, tué par une balle au niveau de la tête”, a-t-elle ajouté.
Cette recrudescence de violence coïncide avec une vaste opération de déploiement de l’armée et de la police dans cette ville, en prélude à la mise en place d’un plan de sa sécurisation.
Les forces de sécurité font régulièrement ce genre de démonstration de force, sans que cela ne dissuade les auteurs d’attaques. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011 après un conflit de huit mois, l’est libyen est régulièrement le théâtre d’assassinats.Plus d’une centaine d’officiers de l’armée et de la police, ainsi que des juges, ont été visés jusqu’à présent.
Le gouvernement intérimaire peine à mettre sur pied une armée et une police, et fait régulièrement appel aux ex-rebelles qui avaient combattu l’ancien régime pour rétablir l’ordre dans le pays. Mais le pouvoir central a perdu le contrôle sur ces groupes qui font désormais la loi.(Afp)
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Sécurité | Libye : une milice armée fait plusieurs morts et des blessés à Tripoli | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook
Citation :
Le ministre libyen de la Santé, Noureddine Daghmane, a indiqué vendredi soir que le bilan des heurts de la journée à Tripoli s’était alourdi à plus de 31 morts et 285 blessés, précisant qu’il s’agissait encore d’un bilan provisoire.
“Le bilan est actuellement de 31 morts et de 285 blessés”, a indiqué le ministre à la chaîne de télévision privée Libya al-Ahrar, ajoutant qu’il risquait de s’aggraver. Moins d’une heure plus tôt, le ministre avait fait état de 13 morts et de 114 blessés.(Afp)
Les troupes libyennes ont commencé de prendre d'assaut une base des rebelles armés située à Tripoli, ont rapporté les médias.
l y a des rapports de l'un soldat mort et trois autres blessés. Aucune information sur les pertes des militants n’a été signalée pour le moment.
Selon des journalistes, plusieurs camions de renforts pour les rebelles se sont déplacés vers la banlieue de la capitale libyenne samedi.
Le 15 novembre, les insurgés ont tiré sur une foule de plusieurs milliers de personnes rassemblées devant leur siège à Tripoli pour protester contre leur présence dans la ville. Selon des chiffres récents, au moins 45 manifestants ont été tués, et environ 400 blessés.
Sujet: Re: La loi des milices armées Lun 18 Nov 2013 - 14:50
La Libye otage de ses milices
Par La rédaction - Essaïd Wakli - novembre 17, 2013 7:11
Des membres de la milice de Tripoli patrouillent à Tajura, près de Tripoli, le 16 novembre 2013 en Libye (AFP, Mahmud Turkia)
Citation :
Deux ans après la mort du dictateur Mouammar Kadhafi, la Libye sombre dans le chaos. Les milices armées pendant « la révolution » s’entre-tuent et s’attaquent même à la population civile.
Quelques jours à peine après avoir « retiré » le Premier ministre, Ali Zeidane de sa chambre d’hôtel pour le prendre en otage pendant quelques heures, les milices armées se sont introduitesdans Tripoli. Des batailles rangées entre différents groupes armés ont donc marqué, ces derniers temps, le quotidien des Tripolitains et des autres régions de ce pays meurtri par une guerre sans fin.
Pour manifester son ras-le-bol, la population civile de Tripoli est sortie dans la rue. Des Libyens ont manifesté devant les quartiers généraux des milices aux abords de la Capitale. En réaction, les seigneurs de guerre ont ouvert le feu : pas moins de 43 morts et 450 blessés ont été enregistrés. Le gouvernement et le semblant de classe politique qui émerge de ce chaos semblent être impuissants face à la situation.
Pour tenter de calmer le jeu, le gouvernement s’est réuni et menacé les milices de représailles dans le cas de nouvelle intrusion dans la capitale. Mais Ali Zeidane, incapable d’assurer sa propre protection, sait qu’il n’as pas beaucoup de moyens. Pas une armée structurée, pas une police formée ou une classe politique consciente ne sont là pour faire face à une situation de plus en plus difficile à maîtriser.
Pour ne rien arranger à la situation, des milices venues de toute part accaparent des zones de production pétrolières. Chaque groupe veut sa part du gâteau. Et si ces groupes n’engrangent pas de dividendes des ventes d’armes et de drogue, c’est donc aux richesses du pays qu’ils s’attaquent. Le gouvernement a donné un ultimatum, mais il sait qu’il sera vite dépassé.
De leur coté, les Berbères de Zenten veulent faire entendre leur voix. Ils ont organisé une démonstration de force pour imposer une meilleure reconnaissance dans la nouvelle Constitution en élaboration dans le pays. Ces habitants ont dû se résoudre à calmer le jeu après l’aggravation de la situation dans la capitale, mais les choses ne se tassent pas vraiment, surtout que cette minorité berbérophone, qui occupe une bonne partie de la zone Sud du pays, a vécu une frustration intenable pendant les 45 ans du règne de l’ancien dictateur.
Des réunions marathon se tiennent actuellement à Misrata, au sud de Tiropli. Des tentatives de dialogue sont en cours. Des « notables » de cette ville, qui ont refusé d’utiliser les armes contre les autorités centrales, tentent de jouer les médiateurs et inciter les milices à ne pas faire usage de leurs armes.
Tous ces développements, ajoutés à des tentatives de sécession des habitants de l’ancienne Cyrénaïque, qui a pour capitale Benghazi, ne sont pas de nature à rassurer une population longuement martyrisée par des guerres sans fin. Quand à l’Occident, principal tombeur de Kadhafi, il se contente de regarder de loin.
BENGHAZI (Libye) - Un ex-agent des services de sécurité du régime déchu de Mouammar Kadhafi a été tué samedi soir à Derna, ville de l'extrême est de la Libye en proie à des violences, a indiqué à l'AFP un responsable de la sécurité.
Des inconnus ont ouvert le feu sur Fares al-Zarrouk, ancien agent des services de la sécurité interne sous le régime de Kadhafi, a indiqué ce responsable sous le couvert de l'anonymat, affirmant que la victime était morte sur le coup.
Selon cette source, les assaillants ont tiré sur la victime avec des fusils automatiques en plein centre-ville, dans une rue animée, avant de prendre la fuite.
La ville de Derna est le théâtre depuis plusieurs jours d'une série d'attaques et d'assassinats ciblant aussi bien des juges que des dirigeants de tribus ou des policiers et des militaires.
Dernier incident en date, un universitaire irakien a disparu samedi à Derna, a indiqué à l'AFP un responsable local, ajoutant que cette disparition s'apparente à un enlèvement.
La famille du professeur Khaled Hamid Heidar a perdu tout contact avec lui samedi après-midi, a précisé cette source en expliquant que tous les professeurs irakiens exerçant dans la ville sont partis de crainte de subir le même sort.
Cet enlèvement serait une réaction à l'exécution la semaine dernière par les autorités irakiennes d'un Libyen condamné à mort.
Plusieurs Libyens sont détenus dans les prisons irakiennes, dont un autre condamné à mort qui doit être exécuté prochainement.
Le président du comité de suivi des prisonniers libyens à l'étranger, Sleimane Fortia, a néanmoins estimé qu'il n'y avait aucun lien entre la disparition du professeur irakien et l'affaire des détenus libyens dans ce pays.
Il a déploré le manque d'intérêt porté par le gouvernement libyen aux prisonniers en Irak, affirmant que sur neuf Libyens détenus, deux ont été élargis mais n'ont pu regagner le pays faute d'intervention des autorités libyennes.
Il n'existe pratiquement plus de forces de sécurité dans la ville de Derna en raison de la présence de groupes d'extrémistes islamistes qui liquident physiquement tous ceux qui appartiennent aux organes de sécurité.
Sujet: Re: La loi des milices armées Lun 25 Nov 2013 - 19:02
Combats entre les forces armées libyennes et un groupe jihadiste à Benghazi
25 novembre 2013 – 17:36
Citation :
Tensions entre milices à Tripoli, attentats et violences à Benghazi, implantation d’un foyer jihadiste dans le sud libyen… Plus de deux ans apès la mort du colonel Kadhafi et l’avènement d’un nouveau régime, la situation en Libye est pour le moins délicate.
Cette fois, c’est la ville de Benghazi, en Cyrénaïque (est du pays), qui fait à nouveau parler d’elle. De violents affrontements y ont opposé, ce 25 novembre, les forces spéciales libyennes au groupe jihadiste Ansar al-Charia, formé par d’anciens rebelles ayant combattu les troupes loyalistes en 2011.
Les combats, qui ont eu lieu dans le quartier de Ras Obeida, ont fait au moins 9 tués et une plusieurs dizaines de blessés. Selon le colonel Miloud al-Zwei, tout a commencé quand une patrouille des forces spéciales libyennes a été attaquée à proximité du quartier général d’Ansar al-Charia.
“L’armée a riposté, déclenchant des affrontements avec tous les types d’armes (…) Il s’agit des premiers heurts du genre entre l’armée libyenne et ce puissant groupe islamiste”, a ainsi expliqué l’officier.
Ces combats se produisent une semaine après une tentative d’attentat ayant visé le gouverneur militaire de Benghazi, le colonel Abdallah al-Zaïdi. Par le passé, plusieurs officiers ou responsables des forces de sécurité libyennes ont été assassinés.
Le groupe Ansar al-Charia a déjà fait parler de lui en septembre 2012, lors de l’attaque contre le consulat américain à Benghazi, au cours de laquelle l’ambassadeur Christopher Stevens, ainsi que 3 de ses compatriotes, perdirent la vie. Ses responsables ont récemment indiqué refuser de reconnaître les nouvelles institutions issue de la révolution contre le régime du colonel Kadhafi tout en qualifiant les les forces régulières libyennes d’apostats et de Taghout (ndlr, forces maléfiques au service de la tyrannie).
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, sans oublier l’Otan, ont mis en place des programmes de formation et de conseils au profit des forces libyennes. Mais pour le moment, ils n’en sont qu’à leurs débuts, ce qui explique la raison pour laquelle les autorités libyennes s’appuient sur certaines milices pour tenter de faire régner l’ordre.
Sujet: Re: La loi des milices armées Ven 20 Déc 2013 - 0:23
A Tripoli, des rafales et des roquettes pour saluer un chef du Front al-Nosra!
mediaramalb - 19-12-2013 - 20:57
Citation :
La ville de Tripoli a failli sombrer, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans un nouveau round de combat, le 19ème, entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen. Tout a commencé lorsque des miliciens de Bab el-Tebbané ont salué par des tirs de joie l’apparition sur la chaine qatarie Al-Jazira du chef du Front al-Nosra, Abou Mohammad al-Joulani, donné pour mort il y a quelques jours par de nombreux médias.
Des rafales de mitrailleuses et des balles traçantes ont déchiré la nuit du chef-lieu du Liban-Nord et les miliciens s’en sont donnés à coeur joie, tirant des grenades de type Energa et des roquettes RPG7 vers le quartier rival Jabal Mohsen.
Des hommes en armes ont sillonné les rues à bord de voitures en tirant en l’air, provoquant un vent de panique chez les habitants, qui ont cru un moment que les affrontements avaient repris. En un clin d’oeil, les artères se sont vidées.
Sujet: Re: La loi des milices armées Jeu 2 Jan 2014 - 23:36
Libye: un Britannique et une Néo-zélandaise retrouvés morts
AFP 2 JANVIER 2014 À 22:17 (MIS À JOUR : 2 JANVIER 2014 À 22:17)
Un véhicule de la police libyenne (Photo Mahmud Turkia. AFP)
Citation :
Les corps d’un Britannique et d’une Néo-zélandaise portant des impacts de balles ont été découverts jeudi dans la ville libyenne de Mellitah, au sud-ouest de la capitale Tripoli, a indiqué à l’AFP une source de sécurité.
Les corps ont été retrouvés en fin d’après-midi sur la plage de Mellitah par une patrouille de militaires, a précisé cette source sous le couvert de l’anonymat.
Les corps des deux victimes ont été transférés à Tripoli, a-t-elle ajouté, affirmant ne pas disposer de plus détails sur les circonstances de leur mort.
Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré que le Foreign Office «était au courant des informations faisant état de la découverte des corps de deux étrangers en Libye», et cherchait «activement de plus amples informations de la part des autorités».
La région de Mellitah abrite un complexe gazier géré par Mellitah Oil and Gas, une société mixte détenue à parts égales par le groupe italien ENI et la Compagnie nationale pétrolière de Libye (NOC). Il fournit l’Italie en gaz via le gazoduc Greenstream.
Sujet: Re: La loi des milices armées Sam 11 Jan 2014 - 21:02
Libye: 19 morts dans des affrontements tribaux dans le sud (responsable local)
AFP11/01/2014
Citation :
Au moins 19 personnes ont été tuées et 20 autres blessées samedi dans des affrontements entre deux tribus rivales à Sebha, dans le sud de la Libye, a annoncé à l'AFP un responsable local.
"De violents affrontements opposent depuis très tôt ce matin (samedi) les Toubous à la tribu d'Awled Sleiman. Jusqu'ici, on dénombre 19 morts et 20 blessés", a déclaré Ayoub Al-Zarrouk, président du conseil local de Sebha.
Selon des sources locales, les affrontements ont éclaté après la mort jeudi du chef d'une milice de la tribu arabe d'Awled Sleiman, qui accuse les Toubous d'être derrière ce meurtre.
Ces affrontements sont les plus importants entre les deux tribus depuis le cessez-le-feu conclu en mars 2012 pour mettre fin à des combats ayant fait près de 150 morts et 400 blessés.
Sujet: Re: La loi des milices armées Dim 12 Jan 2014 - 14:33
Libye : Un ministre assassiné et des combats tribaux dans le sud
12 janvier 2014 – 12:31
Citation :
L’on savait que l’est de la Libye, c’est à dire la Cyrénaïque, était aux prises avec l’activisme de groupes liés à la mouvance jihadiste, avec des assassinats de responsables des forces de sécurité libyennes ou encore d’attentats visant les intérêts occidentaux.
Qui plus est, et alors que l’économie du pays dépend pour une très large part des revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures, la production d’or noir a chuté en raison, notamment, du blocage de trois ports pétroliers situées dans cette région par des hommes lourdement armés qui réclament notamment l’autonomie de la Cyrénaïque.
Plus généralement, le gouvernement libyen a toutes les peines pour désarmer les milices créées lors du soulèvement contre le colonel Kadhafi, en 2011. Et, signe, que les choses ne vont pas en s’arrangeant, la Libye vient de connaître le premier assassinat d’un responsable gouvernemental depuis l’instauration du nouveau régime.
Selon des sources sécuritaires et hospitalières, le vice-ministre libyen de l’Industrie, Hassan al-Droui, a en effet été tué par balle, dans la nuit du 11 au 12 janvier alors qu’il effectuait une visite à Syrte, sa ville natale, située à 500 km à l’est de Tripoli.
Ancien membre du Conseil national de transition (CNT), la branche politique de la rébellion qui renversa le colonel Kadhafi, Hassan al-Droui fut nommé vice-ministre de l’Industrie par Abdelrahim al-Kib, le premier chef de gouvernement de transition. Il avait été par la suite confirmé à son piste par Ali Zeidan, l’actuel Premier ministre libyen.
Ce dernier a annoncé, il y a 3 jours, son intention de procéder à un remaniement ministériel, son gouvernement étant confronté à l’hostilité d’une partie du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique et législative du pays.
Dans le sud de la Libye, la situation n’est guère plus fameuse. Déjà que l’on soupçonne que des groupes jihadistes y ont trouvé refuge – ce qu’a évoqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de son adresse à la Force Serval, le 31 décembre dernier – cette région a été le théâtre d’affrontements meurtriers entre deux tribus rivales à Sebha.
A prioiri, les violences auraient commencé après la mort du chef d’une milice appartenant à la tribu arabe d’Awled Sleiman. Cette dernière a accusé la tribu des Toubous d’en être responsable. Au moins 19 personnes ont trouvé la mort lors des derniers affrontements, qui sont les plus importants depuis le cessez-le-feu conclu entre les deux parties en mars 2012, après des combats ayant fait près de 150 tués.
Les Toubous, à la peau noire, sont régulièrement pris pour cible par les tribus arabes, lesquelles les accusent de compter dans leurs rangs des combattants étrangers. Se déplaçant dans le sud de la Libye mais aussi dans le nord du Tchad et au Niger, ils se disent être “marginalisés” au sein de la société libyenne.
Ces affrontements tribaux sont de nature à affecter la production de plusieurs champs pétroliers situés dans le sud libyen. Ce qui n’arrangerait évidemment pas les affaires du gouvernement libuen, lequel a récemment estimé à 9 milliards de dollars les pertes occasionnés par les perturbations visant l’exploitation pétrolière du pays. Mais aussi celles de l’Europe, principal acheteur de pétrole et de gaz produits en Libye.
Sujet: Re: La loi des milices armées Lun 13 Jan 2014 - 21:17
Libye : 27 tués et 72 blessés dans des affrontements entre tribus rivales
(APS) lundi 13 janvier 2014 10 : 34
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TRIPOLI - Vingt-sept personnes ont été tuées et 72 autres blessées dans des affrontements entre tribus rivales dans la ville libyenne de Sabha et d’autres régions du sud du pays, a annoncé dimanche soir le gouvernement intérimaire libyen.
De violents affrontements entre les tribus Tabu et Awlad Sulieman ont éclaté suite à une attaque lancée vendredi soir par des assaillants contre une base militaire dans la ville de Traghen, à 80 kilomètres de Sabha, selon un communiqué publié par le gouvernement.
Un certain nombre de soldats ont été tués dans cette attaque, aggravant les tensions entre les deux tribus rivales. La violence s’est répandue rapidement dans le sud du pays, jusqu’à la ville principale de Sabha, faisant augmenter le nombre de morts.
Sujet: Re: La loi des milices armées Sam 25 Jan 2014 - 0:04
Libye: enlèvement d'un diplomate égyptien à Tripoli (ministère)
AFP / OLJ - 24/01/2014
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Un diplomate égyptien a été enlevé vendredi dans la capitale libyenne, a annoncé le ministère libyen des Affaires étrangères.
Le diplomate a été enlevé de sa maison à Tripoli par des inconnus, a indiqué à l'AFP le porte-parole de ce ministère, Saïd Lassoued.
Selon M. Lassoued, les autorités libyennes ont "lancé des recherches pour retrouver le diplomate", ajoutant que "des mesures de sécurité renforcées ont été déployées autour de l'ambassade égyptienne".
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a indiqué de son côté à l'AFP au Caire qu'un "attaché administratif a été enlevé". "L'ambassade égyptienne est en contact avec les autorités libyennes", à ce sujet, a-t-il ajouté. Une source à l'ambassade égyptienne à Tripoli a indiqué à l'AFP que la personne enlevée était un "fonctionnaire" de l'ambassade.
Une source de sécurité à Tripoli n'a pas écarté que cet enlèvement soit en réponse à l'arrestation en Egypte d'un chef éminent des Thowars (ex-rebelles) libyens. Chaaban Hadeia, chef du Centre d'opérations des Thowars de Libye, d'obédience islamiste, a été arrêté vendredi en Alexandrie, sur la côte méditerranéenne, a ajouté la même source.
Sujet: Re: La loi des milices armées Mer 5 Fév 2014 - 20:55
Le Niger veut une intervention militaire internationale dans le sud de la Libye
5 février 2014 – 14:39
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La chute du colonel Kadhafi a dû réjouir les autorités nigériennes, dans la mesure où l’ex-homme fort de Tripoli avait soutenu, dit-on, les rébellions touareg de 1991-1995 et de 2007-2009. Avant la révolution libyenne, il était intervenu pour obtenir un cessez-le-feu entre Niamey et les rebelles, lesquels réclamaient leur part sur l’exploitation d’uranium dans le nord du pays.
En septembre 2011, le patron du bi-hebdomadaire L’Evènement, Aksar Moussa, avait estimé que Kadhafi avait “toujours utilisé les Touareg pour déstabiliser ses voisins”. Sauf que, désormais, la menace pour Niamey vient des groupes jihadistes qui ont trouvé refuge dans le sud de la Libye, en profitant des difficultés des nouvelles institutions libyennes à imposer leur autorité.
Sur les ondes de Radio France Internationale, le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a affirmé, ce 5 février, que son pays souhaite “une intervention des puissances étrangères dans le sud de la Libye, qui constitue un incubateur des groupes terroristes”.
“Les puissances qui sont intervenues en Libye pour renverser le colonel Kadhafi, à la suite de quoi la Libye est devenue aujourd’hui le principal sanctuaire terroriste, doivent faire le service après-vente”, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il “est tout à fait légitime que la France, les Etats-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste dans le sud de la Libye”.
Lors de son audition devant un comité du Congrès, la semaine passée, le directeur national du renseignement américain, James Clapper, avait indiqué que les pays sahéliens, en particulier le Tchad, la Mauritanie et le Niger, risquaient des représailles de la part des groupes jihadistes implantés dans la région en raison du soutien à l’opération française Serval, lancée au Mali le 13 janvier 2013. Et d’estimer que l’Afrique sud-saharienne “était devenue un incubateur pour les groupes qui lancent des attaques de plus en plus meurtrières dans la région”.
Or, pour M. Hassoumi, le patron du renseignement américain aurait “dû de manière plus précise dire que le sud libyen est un incubateur de groupes terroristes”. “Je pense que la prise de conscience de la menace que constitue le sud libyen est aujourd’hui assez forte, et une intervention entre dans l’ordre du possible”, a-t-il encore insisté.
Plus que le Mali, le Niger est directement concerné par cette menace jihadiste étant donné qu’il partage une frontière commune avec la Libye (appelée “morsure de serpent”). Par ailleurs, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a, à plusieurs reprises lors de sa tournée africaine en début d’année, brièvement parlé de la situation dans le sud libyen.
L’idée d’une telle intervention a été évoquée par l’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major des armées (CEMA), qui doit prochainement quitter ses fonctions. “L’idéal serait de pouvoir monter une opération internationale avec l’accord des autorités libyennes”, a-t-il affirmé, le 27 janvier dernier, en parlant, au sujet du sud libyen, de “trou noir” susceptible de devenir le “nouveau centre de gravité du terrorisme”.
Quoi qu’il en soit, il reste à voir si l’opinion de Massoudou Hassoumi est partagée par le gouvernement auquel il fait partie. Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a évoqué ce dossier avec Laurent Fabius, son homologue français, lors d’une visite à Paris le 4 février. Selon le bref communiqué du Quai d’Orsay, cet entretien “a permis de faire le point sur les principaux enjeux régionaux, et notamment sur la situation dans les pays du Sahel et en Libye’ et “confirmé la proximité de nos approches et la confiance qui prévaut dans nos relations bilatérales”.
Pour rappel, la France dispose de facilités militaires à Niamey, où sont notamment basés les drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) de l’escadron 1/33 Belfort. En outre, le groupe Areva y exploite des mines d’uranium. A plusieurs reprises, au cours de ces dernières années, des intérêts et des ressortissants français ont été visés par des groupes terroristes.
Sujet: Re: La loi des milices armées Sam 1 Mar 2014 - 20:18
Libye: assassinat du chef du Conseil militaire de Syrte
Par Agence | 01/03/2014 | 17:10
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Des hommes armés ont assassiné samedi le chef du Conseil militaire de la ville de Syrte, à 500 km à l’est de Tripoli, selon des sources hospitalières et de sécurité. “Des hommes inconnus ont tué par balles le chef du Conseil militaire, Makhlouf Ben Nasseur al-Ferjani, avant de prendre la fuite”, a indiqué un responsable de sécurité sous couvert de l’anonymat.
Une source médicale à l’hôpital Ibn Sina de Syrte a confirmé la mort de M. al-Ferjani, précisant que la victime avait été touchée à la tête et à la poitrine. Au lendemain de la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, des Conseils militaires ont été formés par les ex-rebelles pour sécuriser les villes.
Ils dépendent officieusement du ministère de la Défense, qui n’est cependant jamais parvenu à imposer un contrôle total sur ces groupes armés, formés notamment sur des bases tribales.
Depuis la chute du régime kadhafiste, la Libye a été le théâtre de violences et d’assassinats visant notamment des militaires et responsables des services de sécurité, en particulier dans l’est du pays. Le 12 janvier, le vice-ministre de l’Industrie, Hassan al-Droui, avait été assassiné à Syrte, dernier bastion kadhafiste à tomber aux mains des rebelles en 2011. (Afp)
Sujet: Re: La loi des milices armées Dim 2 Mar 2014 - 20:43
Libye: un ingénieur français tué par balle à Benghazi
dimanche, 02 mars 2014 16:45
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IRIB-Un ingénieur français a été tué dimanche par balle à Benghazi, dans l'est libyen, selon des sources libyennes et françaises.
Selon une source médicale à l'hôpital Al-Jala de Benghazi, l'ingénieur, âgé de 49 ans était atteint de trois balles. Il a été attaqué dans le quartier de Ras Abeida, dans le centre de la ville.
A Paris, le ministère des Affaires étrangères a confirmé l'assassinat à Benghazi de l'ingénieur français Patrice Real, et condamné avec la plus grande fermeté (...) un acte odieux et lâche, appelant à ce que ses auteurs soient recherchés et condamnés dans les meilleurs délais.
L'ingénieur travaillait pour la compagnie Ideal Medical Project Engineering (IMPE), chargée de travaux d'extension dans le Centre médical de Benghazi, un établissement hospitalier, a indiqué Ibrahim al-Charaa, porte-parole des services de sécurité de la ville.
Sujet: Re: La loi des milices armées Mar 4 Mar 2014 - 17:32
Libye: un officier de l’armée et une avocate tués à Benghazi
Par Agence | 04/03/2014 | 14:30
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Trois personnes ont été tuées dans des incidents séparés à Benghazi, dans l’est libyen, dont une avocate et un officier de l’armée de l’air libyenne, a indiqué mardi une source au sein des services de sécurité. Le corps du colonel Adem Faraj Al-Abdelli, tué par balles, a été découvert dans sa voiture à proximité d’un cimetière de la ville de Benghazi, a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat.
Par ailleurs, les corps d’une avocate et de son mari ont été découverts mardi dans le quartier d’Al-Guwercha à Bengahzi, au lendemain de leur enlèvement à leur domicile par des inconnus, a ajouté la même source. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, Benghazi est le théâtre d’une vague d’assassinats, ciblant majoritairement des Occidentaux et des membres des services de sécurité.
Dimanche, un Français qui travaillait pour une société médicale a été assassiné dans cette ville, quelques jours après l’assassinat de sept Egyptiens de confession copte. Les autorités ont échoué jusqu’ici à identifier et arrêter les auteurs de ces attaques qui n’ont pas été revendiquées. (Agences)