Un espion israélien arrêté en Algérie - 26/03/2010
Alger- Les services de sécurité algériens ont arrêté un israélien, déclaré par son pays disparu en Afrique du nord depuis cinq jours et qui serait entré en Algérie avec un faux passeport espagnol.
Citation :
Selon le quotidien israélien «Yediot Aharonot » dans son édition de vendredi, l’homme serait disparu dans une région en Afrique du nord et l’on s’inquiète qu’il soit kidnappé par les groupes terroristes. Celui-ci aurait contacté sa famille avant sa disparition, il y a une semaine, leur annonçant qu’il allait bien et qu’il a été arrêté par les services de sécurité algériens et interrogé sur le but de son entrée en algérie.
Le quotidien israélien qui n’a pas divulgué l’identité de l’homme, dans un entretien avec sa famille, a indiqué que ce dernier avait subit des interrogatoires par les services de sécurité qui l’ont soupçonné d’être un espion.
Par ailleurs, et selon des sources bien informées, les services de sécurité auraient arrêté l’espion qui détenait un passeport espagnol après avoir observé un visa d’entrée et de sortie d’un aéroport israélien sur le passeport. Les agent de sécurité l’ont alors conduit dans un centre de police pour vérification d’identité.
Selon les mêmes sources, les autorités espagnoles n’ont pas signalé la disparition d’aucun de leurs ressortissants sur le territoire algérien jusqu’à aujourd’hui, ce qui laisse planer les doutes sur la vraie identité de cet homme qui, vu la non reconnaissance d’Israël par l’Algérie et l’interdiction aux nationaux israéliens d’entrée en Algérie, ce dernier fait l’objet d’interrogatoire par les services de sécurité pour vérification de son identité, notamment après l’annonce par le ministère des affaires étrangères israéliens de la disparition d’un de ses ressortissants en Afrique du nord, et qui serait la même personne.
Selon des observateurs, celui-ci fait partie d’un plan du Mossad israélien pour espionner l’Algérie et serait en mission dans le sud algérien dans une tentative d’infiltrer les groupes salafistes du GSPC qui font l’intérêt des services de renseignement européens et arabes dans la région du Sahel.
Les autorités sécuritaires algériens n’ont pas été informées de sa visite dans le sud, comme la loi l’indique pour tout étranger en visite dans ces lieux, afin de lui procurer la sécurité, notamment avec la vague de kidnapping de touristes étrangers dans cette région.
La deuxième hypothèse, selon les experts, est que l’espion serait en mission dans le but de faire de nouvelles recrues dans le sud algérien où il y a des ressortissants étrangers travaillant dans des sociétés internationales et qui pourraient détenir d’informations sur l’Algérie.
Quatre égyptiens ont aidé l’espion israélien à Hassi Messaoud - 30/03/2010
Hassi Messaoud- Selon des sources concordantes, l’espion israélien arrêté au cours du mois à la Cité 1850 logements à Hassi Messaoud, aurait réussi à entrer dans la zone pétrolière grâce à l’aide fournie par quatre cadres égyptiens qui travaillent à Orascom construction, une branche de la Compagnie Orascom spécialisé dans la construction et qui dispose d’un bureau d’étude à la Cité sus indiquée.
Citation :
L’espion israélien se déplaçait avec le groupe de cadres égyptiens dans leur véhicule de marque Chevrolet gris avant de louer un véhicule de même type. L’espion Alberto, qui porte un faux passeport espagnol, est descendu dans la région de Hassi Messaoud en provenance de Barcelone via Alger. Il aurait eu un visa d’entrée d’un consulat algérien en Europe.
Depuis son arrestation, l’espion a subi de longs interrogatoires avant d’être transféré vers Alger, et aurait obtenu l’autorisation à parler avec sa famille à Tel Aviv, notamment après les informations selon lesquelles il serait kidnappé par l’organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), et la réaction d’Israël par l’intermédiaire des Etats Unis.
Selon des informations reçues par Ennahar, la dite compagnie aurait été blâmée par les hautes autorités algériennes et des cadres égyptiens auraient été entendus dans cette affaire. Lors de son séjour, l’espion passait une grande partie de son temps en compagnie de ces derniers, ce qui confirme son arrestation près du bureau d’étude d’un égyptien qui travaille pour le compte de la compagnie Orascom.
Alberto qui parle très bien l’arabe, se faisait passé pour « Abou Ammar », un palestinien de 48 de la ville d’el Qods et qui prétendait être pour la résistance palestinienne et un fervent sympathisant du Hamas contre le Fatah. Il questionnait beaucoup les gens sur les islamistes, l’Islam, sur la situation économique, sur l’Algérie, le football et la crise avec l’Egypte.
A noter que ces cadres égyptiens travaillent pour le compte d’Orascom Holding, propriété de l’homme d’affaire égyptien copte, Najib Sawris.
Les habitants de cette région ont exprimé leur satisfaction pour le travail des forces de sécurité qui ont réussi à démasquer cet espion israélien. L’imam de la mosquée « Bilal Ben Rabah, où ce « Abou Ammar » faisait sa prière nous déclare « il n’y a pas lieu de s’inquiété tant que l’Algérie possède un dispositif de sécurité fort et expérimenté ».
Alger vient de libérer un espion israélien en possession d’un faux passeport espagnol, annoncé au début comme porté disparu par les médias de Tel-Aviv dans le désert algérien. De folles rumeurs ont circulé au point
d’ avancer que l’agent du Mossad serait tombé entre les mains d’Al Qaïda au Maghreb, avant que des informations ne fassent état de sa libération.
Les médias israéliens ont annoncé que l’espion a pris contact avec sa famille. Concours de circonstances ou simple hasard de calendrier politique, le directeur adjoint du FBI américain a effectué un bref déplacement, le jeudi dernier, à Alger. C’est suite à cette visite que l’Israélien a été libéré.
L’affaire suscite bien des interrogations chez la presse algérienne. En revanche, les autorités observent un silence de marbre. Idem pour le gouvernement espagnol qui s’est retranché derrière un mutisme complet.
Force est de constater que la passivité des responsables algériens tranche complètement avec la réactivité des autorités de Dubaï suite à l’assassinat d’un responsable du Hamas par des agents du Mossad. Pour mémoire, ce petit émirat a réussi un joli coup que des Etats n’ont pas osé faire en levant le voile sur une opération d’espions du Mossad en possession de faux passeports européens.
Nul ne peut affirmer avec certitude sa libération, encore moins les journalistes.
Par contre, ce qui est certain, c'est que cet agent du Mossad a bel et bien été identifié, localisé puis arrêté par les services de sécurité algériens, et ce en dépit de sa triple couverture diabolique : un passeport Espagnol, un départ à partir de Barcelone et enfin une couverture egyptienne assurée par 4 égyptiens employés par l'entreprise egyptienne Orascom/hassi Messaoud.
Moi j'ai fais une petite recherche sur le net et voilà ce que disent les israéliens sur cette affaire,
Des soucis en Algérie / Amit Cohen, Ronen Solomon & Eli Berdenstein – Maariv (Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël)
Citation :
Un nouveau scandale comme celui de Dubaï ou bien une prudence excessive de la part des autorités ? Un Israélien a été arrêté dans le sud de l’Algérie, suspect d’être un agent du Mossad. C’est ce qu’a rapporté un journal algérien.
La semaine dernière, les journaux rapportaient que cet Israélien de 35 ans aurait été enlevé par Al-Qaïda, mais maintenant il s’avère qu’il a été arrêté par les services de sécurité locaux.
Selon le journal algérien A-Nahar Al-Jadid, l’Israélien aurait utilisé un faux passeport espagnol portant le nom d’« Alberto ». Après un séjour à Alger, il s’est installé à Hassi Messaoud, ville pétrolière située à 850 km au sud de la capitale, où il se serait présenté comme un arabe-israélien au nom d’Abou-Amar, habitant de Jérusalem-ouest et partisan de la résistance palestinienne, s’identifiant avec le Hamas.
Il aurait pu entrer en Algérie grâce à des garanties que lui avaient accordées quatre ressortissants égyptiens, résidents de Hassi Messaoud qui travaillent pour une filiale de la société égyptienne Orascom, spécialisée dans le bâtiment.
Depuis son arrestation, « Alberto » a été interrogé en profondeur puis a été transféré vers la capitale pour une vérification des réelles circonstances de son séjour dans le pays. Il a été autorisé de parler avec sa famille à Tel-Aviv suite aux rumeurs selon lesquelles il aurait été kidnappé par la branche locale d’Al-Qaïda.
Après son arrestation, son parcours remonté a révélé qu’en plus des cafés, il se rendait également à la mosquée pour la prière de vendredi.
Questionnés par les enquêteurs, les gens qu’il a rencontrés ont indiqué qu’il posait beaucoup de questions sur les islamistes et la religion islamique, sur la situation économique en Algérie, voire même sur le dernier match de football entre l’Algérie et l’Égypte, et qui avait attisé des sentiments malsains entre les deux peuples.
Fait étrange que le journal n’a pas manqué de relever, il faisant part à ses interlocuteurs de son soutien inconditionnel à l’équipe algérienne, alors que ses meilleurs amis étaient les employés égyptiens de l’Orascom.
Deuxième constat rapporté également par le tabloïd, cette société qui est d'origine égyptienne appartient à un homme d’affaire égyptien très réputé pour être un fervent partisan de la normalisation avec l’entité sioniste !!!
Arezki Aït Larbi. Journaliste : « Le DRS joue un rôle prépondérant dans le contrôle de la presse »
04-04-2010
Citation :
La presse « présumée » indépendante, comme tu le dis si bien, n’a, en définitive, qu’un « seul rédacteur en chef » : le DRS. Jusqu’où cette affirmation peut-elle être vraie ?
Le DRS joue un rôle prépondérant dans le contrôle de la presse, comme de la vie sociale et politique en général. Mais il n’est pas le seul. La responsabilité d’autres secteurs du Pouvoir, comme la justice ou la communication, ne saurait être occultée, même si ceux qui la détiennent légalement ont abdiqué leurs prérogatives dans les faits en se cachant derrière les « traditions » du sérail. Avant de dénoncer les pressions, bien réelles, du DRS ou d’une quelconque autorité, la profession doit d’abord répudier ces réflexes de soumission clanique, d’allégeance tribale et de complicités mercantiles qui garantissent quelques privilèges, mais au prix de graves entorses déontologiques. La responsabilité des patrons de presse est entière ; les plus serviles n’hésitent pas à devancer les désirs de l’autorité, avec comme enjeu essentiel une part de la rente publicitaire. Si l’abus de pouvoir est une réalité condamnable, l’abus d’obéissance, dont il n’est le plus souvent que le reflet, ne l’est pas moins.
La liberté de la presse (des journalistes) ne serait-elle qu’un mythe ?
Les lois – écrites – de la République, à commencer par le très controversé code de l’information, garantissent au journaliste un exercice relativement libre de son métier. Mais la liberté, pour la presse comme pour le reste, n’est jamais acquise ; elle reste un combat permanent. Ce n’est un secret pour personne que des journalistes, et singulièrement des patrons de journaux, prennent régulièrement leur prêt-à-penser à la caserne de Ben Aknoun, sans qu’on leur mette un pistolet sur la tempe. Au demeurant, ils ne s’en cachent même pas.
Pour faire carrière, il est préférable de monnayer une échine flexible que de faire valoir un CV professionnel fait de reportages audacieux, d’analyses pertinentes ou d’enquêtes documentées. Et l’on arrive à confondre entre l’information et la délation. Plus grave, des journaux bien protégés, notamment arabophones, ne reculent ni devant le propos raciste, ni la violation de la vie privée, ni même l’appel au meurtre. Autant de délits qui relèvent plus du code pénal que de la liberté d’expression.
Le parquet, d’ordinaire si prompt à s’autosaisir pour défendre la réputation d’un officiel éclaboussé par quelque scandale, ne se sent pas concerné. Comme la justice sous influence, la presse, peu crédible, passe dans son ensemble pour un simple appendice des appareils politico-policiers. Pour redorer une image écornée, convoquer les martyrs de la profession comme ceinture de chasteté éthique ne suffit plus.
Il est temps d’en finir avec le corporatisme de maquignons et les solidarités biaisées pour assumer la confrontation autour d’une valeur essentielle : l’éthique. Une note d’espoir toutefois. Dans les rédactions, de jeunes journalistes jaloux de leur autonomie et attachés aux valeurs qui font la grandeur de leur métier refusent de se laisser entraîner dans le sordide.
Peux-tu nous raconter les déboires que tu as eus avec les « services » pour te faire accréditer comme correspondant de la presse étrangère, le Figaro notamment ?
J’ai déposé un premier dossier en 1995 comme correspondant de Libre Belgique. Il est resté sans suite. Interrogé par le directeur du journal sur le motif de ce blocage, un diplomate de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles répondra :
« M. Aït Larbi n’a pas été accrédité parce qu’il appartient à une organisation extrémiste clandestine ! »
Une accusation d’une extrême gravité que le préposé à la délation, actuellement ambassadeur dans un pays d’Afrique, refusera toutefois de confirmer par écrit. En 1996, je dépose un autre dossier au nom du Figaro. Le fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères en charge des accréditations m’informe qu’une éventuelle réponse positive était subordonnée à une « entretien amical » avec un certain commandant Fawzi, dont il se proposait de me remettre le numéro de téléphone pour « convenir d’un rendez-vous et prendre un café ».
Pour avoir refusé de me soumettre à cette curieuse procédure qui n’est prévue par aucun texte de loi, mon dossier restera bloqué. Le même sort sera réservé à deux nouvelles demandes, en 1998 et en 2003. Je dois reconnaître toutefois que, même sans accréditation, je travaille toujours librement, sans subir une quelconque pression des autorités. Cela dit, si une carte d’accréditation facilite le contact entre le journaliste et les officiels, elle ne saurait être considérée comme une autorisation d’écrire.
Il se dit aussi que le colonel Fawzi détient le pouvoir de vie ou de mort sur de nombreux titres de la presse... Que pour obtenir le précieux sésame pour lancer une publication, il fallait rentrer au préalable dans les bonnes grâces du colonel.
En février 2005, j’ai déposé auprès du procureur de Hussein Dey un dossier pour la création d’un hebdomadaire. Première entorse à la loi, le magistrat a refusé de me délivrer le récépissé prévu par le code de l’information. Depuis cinq ans, je suis ballotté entre le ministère de la Justice et celui de la Communication. On a même refusé de me notifier une réponse négative pour me permettre de faire valoir mes droits devant le Conseil d’Etat.
L’année dernière, plusieurs nouveaux journaux ont été autorisés à paraître, sauf le mien. Il y a quelques mois, j’ai eu le fin mot de l’histoire. Des fonctionnaires des ministères de la Justice comme de la Communication m’ont avoué que mon cas les dépassait, avant de me conseiller de voir le colonel Fawzi qui, selon eux, est le seul à pouvoir débloquer mon dossier. Je ne connais pas ce colonel et je n’ai aucune raison de me soumettre à une démarche qui n’est prévue par aucun texte de loi. Je m’interroge toutefois sur le mobile de cet acharnement
Dahlan est impliqué dans l’entrée des agents du Mossad en Algérie
Citation :
Des sources algériennes bien informées ont révélé que les autorités algériennes ont exprimé officiellement leurs colères contre le membre du comité central du Fatah, Mohamed Dahlan, en l’accusant d'être responsable de l’entrée de plusieurs membres de la sécurité préventive palestinienne en Algérie, sans avoir révélé leur identité réelle aux autorités officielles, en prétendant qu’ils sont des étudiants seulement.
Le journal jordanien d’Al Majd a rapporté dans son édition de mercredi 12/4, selon les sources algériennes que les cadres alliés à Dahlan résident en Egypte depuis le contrôle du Hamas sur la Bande de Gaza, en 2007, et que les autorités égyptiennes ont demandé de les faire sortir vers d’autres pays arabes à cause de leurs relations avec les services de renseignements sionistes.
En profitant des facilités fournies aux Palestiniens, notamment les résistants, Dahlan a choisi l’Algérie. Les sources ont indiqué que les cadres que Dahlan a fait entrer en Algérie sont considérés comme les plus dangereux éléments des services préventifs, dont «l’unité de la mort».
Posted by Abu-Suleyman at 8:09 AM Labels: Terrorisme Francais en Algerie
Algérie DRS – Un chômeur se faisant passer pour un colonel du DRS a été écroué en fin de semaine par le procureur près du tribunal de Bir-Mourad-Raïs. Il s’agit du nommé M. AEK, âgé de 48 ans, originaire de Tipasa. Selon nos informations, il s’agit d’un repris de justice notoire spécialisé dans les affaires d’escroquerie.
Citation :
Il a été arrêté par les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger “pour usurpation de fonction se prétendant être un haut officier de l’Armée et pour escroquerie”. L’homme a été signalé par l’une de ses victimes, un gérant d’une entreprise privée qui l’a sollicité pour bénéficier d’un logement LSP en contrepartie d’une somme d’argent de 40 millions de centimes.
Ne voyant rien venir en échange, il se douta qu’il venait d’être victime d’une escroquerie. Alors il décide de déposer une plainte. Suite à quoi, les éléments de la section de recherches de la gendarmerie lui ont tendu une souricière devant la cité universitaire de jeunes filles à Ben Aknoun, lieu du rendez-vous avec la victime. C’est ainsi qu’il a été arrêté au volant d’un véhicule de marque Peugeot 207 qu’il a loué auprès d’une agence de location de véhicules. Selon les enquêteurs, la plupart des escrocs circulent avec des voitures chic, louées pour mieux tromper leurs victimes.
Selon une source sécuritaire, le faux colonel qui sévissait à travers les wilayas d’Oran et d’Alger, prétendait être en possession d’un lot de terrain à Marsa El-Haddjadj dans la wilaya d’Oran et qu’il envisageait de construire un complexe touristique et plusieurs projets d’habitat, et ce, pour attirer le plus de victimes dans son piège.
Et pour faire passer la pilule, il n’a pas hésité à se faire passer pour un officier supérieur du DRS. Mieux, pour convaincre ses victimes, il leur a divulgué des photos prises avec des hauts responsables militaires et politiques. Les enquêteurs ont saisi aussi ses photos avec des personnalités étrangères (européennes et du Moyen-Orient). On ignore, cependant, si ces photos sont authentiques ou s’il s’agit d’un vulgaire montage.
Les investigations ont également révélé que le mis en cause a dépouillé trois de ses victimes de plus de 300 millions de centimes. Quant au mis en cause, il expliquera aux enquêteurs que son seul tort est d’être “un homme très connu et très serviable et tellement qu’il était respectable on l’appelait hadharet”. En tout cas, il s’est bien servi d’une fausse fonction mais qui l’a conduit à la prison d’El-Harrach.
Amr Moussa : L’Egypte accusée d’espionnage en Algérie - 09 Mai 2010
Espionnage Algérie-Egypte | De graves révélations publiées, en fin de semaine dernière, par un des journaux égyptiens, qui reprennent un quotidien arabophone algérien, faisant état d’un «espionnage sur le réacteur nucléaire algérien de Aïn Oussera par le gouvernement égyptien, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, en 1991, sur demande des Etats-Unis d’Amérique», a créé une tempête en Egypte.
Citation :
Et le premier incriminé dans ces révélations n’est autre que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Se sentant accusé dans une grave affaire d’espionnage, ce dernier a organisé, mercredi, une conférence de presse au siège de la Ligue arabe. Cet ancien ministre égyptien des Affaires étrangères a ainsi démenti ces «révélations» en niant «toute transmission, en 1991, par l’Egypte pour le compte des Etats-Unis, de quelque information que ce soit, concernant le programme nucléaire algérien».
Un document secret de l’administration américaine révèle, selon la presse, «le contenu des discussions entre un certain Richard A. Clarke, qui occupait le poste de ministre adjoint du secrétaire d’Etat, chargé des Affaires politiques et militaires à l’époque, lors de sa visite au Caire, au mois de mai 1991 et sa rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères à l’époque.»
Le document envoyé par les services de l’ambassade américaine au Caire, au secrétariat de l’Etat américain au mois de mai de l’année 1991, à propos de la visite de la délégation américaine au Caire, évoque des discussions sur l’affaire du réacteur nucléaire algérien de Aïn Oussera.
Le responsable américain avait alors sollicité le ministre égyptien des Affaires étrangères pour l’informer sur le réacteur qui était en chantier. Lors de sa conférence de presse, Amr Moussa, qui était en poste à l’époque, comme ministre égyptien des Affaires étrangères a aussi vivement condamné ce qu’il considère être «des allégations» publiées par le journal algérien. Amr Moussa a affirmé que «ce qui a été rapporté n’est rien d’autre qu’une allégation».
Et Amr Moussa d’ajouter qu’«il faudra couper la main aux parties qui veulent inciter, une fois de plus, à la dégradation des relations algéro-égyptiennes», estimant qu’ «aucun ministre égyptien des Affaires étrangères, que ce soit moi-même, mon prédécesseur ou mon successeur, ne peut entreprendre une quelconque action qui nuirait à un quelconque pays arabe, et cela est à la fois une tradition stricte et un principe clair».
Et le président de la Ligue arabe d’affirmer que le document publié en question ne mentionne aucunement ce qu’il considère être «des allégations» publiées par ce journal, précisant que «durant les deux premières semaines qui avaient suivi sa prise de fonctions comme ministre des Affaires étrangères, le 16 mai 1991, ses fonctions se limitaient aux tâches protocolaires».
«Je ne pouvais donc traiter, dit-il, ce genre de dossiers». Et d’ajouter: «il est certain que ni mon prédécesseur Ismat Abdelmadjid, ni aucun autre ministre égyptien n’a eu à s’ingérer dans ce genre d’affaires». «Il y a de ce fait, enchaîne Amr Moussa, une désinformation et sa publication démontre l’intention de certaines parties de provoquer une nouvelle crise entre l’Algérie et l’Egypte, comme c’est le cas à chaque fois que les conflits s’apaisent». Et de qualifier les informations de «pure intox qu’il faudra condamner».
Les relations entre les deux pays avaient connu, en automne dernier, une crise aiguë, lors des matchs de qualification pour la phase finale de la Coupe du monde de football. De son côté, l’ancien secrétaire général de la Ligue arabe Ismat Abdelmadjid a également renié dans les colonnes du journal égyptien «El Wafd» ce qu’a rapporté le journal algérien. Ce dernier a affirmé «n’avoir eu de discussion avec aucun responsable américain au sujet du programme nucléaire algérien».
Affaire de détournement de matériel militaire à l’aéroport d’Alger
Citation :
L’affaire liée au détournement du matériel militaire importé par voie de fret a été traitée hier par le tribunal d’El-Harrach. En effet, 21 personnes dont 17 douaniers relevant du service fret de l’aéroport international d’Alger ainsi que 2 militaires qui travaillaient au service scanner (qui se trouvent actuellement en détention à la prison militaire de Blida) et 2 importateurs ont été présentés hier en fin d’après-midi devant le procureur près du tribunal d’El-Harrach.
Pour rappel, l’enquête a été déclenchée par la police judiciaire du département du renseignement et de la sécurité (DRS) et a duré plus de deux semaines. Elle a abouti à la découverte d’un important détournement du matériel de télésurveillance et de télécommunication, à savoir des téléphones satellitaires Thuraya, des postes radio émetteurs-récepteurs, des caméras à infrarouge.
Ce matériel avait subitement disparu par la complicité de nombreuses personnes indélicates et criminelle pour se retrouver entre les mains de groupes terroristes et de réseaux de narcotrafiquants. Le juge d’instruction a décidé d’écrouer trois douaniers pour “corruption et détournement de matériels militaires”. À l’heure ou nous mettons sous presse, les auditions se poursuivent toujours et pourraient durer jusqu’à une heure tardive de la nuit. Nous y reviendrons
Je pense qu'il s'agit essentiellement de matèriel militaire mais qui nétait pas destiné à l'Armée algérienne. L'ANP ne peut jamais perdre du matèriel en cours de livraison, en aucune manière, surtout quand il s'agit de choses sensibles.
Enquête sur le financement du GNL 16 : la fin de Chakib Khelil ? - 09 Mai 2010
Citation :
Rebondissement dans l'affaire Sonatrach : le DRS a entamé une enquête au sujet des sommes faramineuses déboursées dans le cadre de l'organisation de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16) qu'a abritée la ville d'Oran en avril dernier.
Selon le quotidien Le Temps, qui cite des "sources dignes de foi", Abdelhafid Feghouli, directeur de l'activité «aval» de Sonatrach qui a occupé le poste de président-directeur général intérimaire lors de la tenue de la Conférence sur le GNL, est désormais dans le collimateur des services de sécurité. Il devrait comparaitre dans les prochains jours devant la justice pour s'expliquer sur l'enveloppe déployée pour le financement de la 16e conférence internationale du GNL, laquelle est de l’ordre de 800 millions de dollars.
L'enquête des services de sécurité vise à démontrer si cette somme d'argent astronomique qui été déboursée pour assurer la bonne organisation de la Conférence du GNL16 n'a pas fait l'objet d'une surfacturation. Et il n'y a pas que les services de sécurité qui enquêtent à ce sujet.
En ce sens, nos sources nous informent que le même type d'investigation a été recommandé au niveau interne du groupe Sonatrach, et ce, depuis l'installation du nouveau PDG, Nordine Cherouati, désigné à ce poste début mai.
Querelle entre Zerhouni et Tewfic - Mercredi, 19 Mai 2010 12:52
Citation :
Si l’ouverture de l’enquête concernant le scandale de la Sonatrach traîne depuis plus de cinq mois, celle sur l’assassinat du patron de la DGSN, Ali Tounsi, est également au point mort.
La «liquidation» présumée de Ali Tounsi est à l’origine d’un bras de fer engagé dès la première semaine qui a suivi sa mort, entre Mohamed Mediène (Alias «Tewfic», patron du DRS, les services de renseignements algériens) et Mohamed Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et allié indéfectible du président algérien, Abdel Aziz Bouteflika. Les différentes médiations effectuées la semaine dernière, par des « amis » des deux parties plus particulièrement au niveau de l’armée, se seraient toutes soldées par des échecs.
Tewfic, qui n’a pas apprécié la déclaration de Zerhouni, quelques jours après l’assassinat de Tounsi, dans laquelle il affirmait que «son successeur a été désigné», a réussi à bloquer cette nomination. De surcroit, tous les noms qui lui ont été proposés ont été écartés. Mais ce qui aurait durci le plus la position du patron du DRS, ce sont les messages émis par des proches de Bouteflika affirmant que «seul le président de la République est habilité à désigner le nouveau chef de la DGSN».
Cette précision aurait mis le feu aux poudres, incitant Tewfic Mediène à attaquer sur un autre front, en relançant l’ouverture de l’enquête sur les détournements à la Sonatrach où le nom du ministre du Pétrole et des Mines, Chakib Khélil, est cité à plusieurs reprises. Ceci tendrait à prouver que le « gentleman’s agreement » conclu entre le clan présidentiel et le dirigeant du renseignement militaire algérien serait déjà brisé. Il faut dire que tout, dans leurs caractères, oppose « Tewfic » d’Abdelaziz Bouteflika.
Là où ce dernier aime à poser pour les photographes et se faire filmer, l’on ne connaît qu’une ou deux photographies du General de Corps d’armée, datant des années 80. Aussi discret qu’est volubile le Président de la République Algérienne, Tewfik partage néanmoins avec Bouteflika une passion commune, celle des peintres algériens « maudits » des années 70...
Il serait vraiment absurde, illogique et illusoire de croire que la nomination d'un haut responsable à la tête de la DGSN pourrait se faire sans l'implication légale et l'aval directe du DRS, notamment en situation d'urgence.
Il serait vraiment absurde, illogique et illusoire de croire que la nomination d'un haut responsable à la tête de la DGSN pourrait se faire sans l'implication légale et l'aval directe du DRS, notamment en situation d'urgence.
Entièrement d'accord avec toi.
La DGSN étant une entité sécuritaire trés sensible, la nomination de son chef est une affaire trés sérieuse qui ne peut être traitée comme il se doit que par le DRS. Il en est de même pour les commissaires divisionnaires etc...