L'Algérie souhaite des partenariats avec des entreprises russes
30 June, 2010 06:58:00
ALGER - L'Algérie souhaite que les entreprises russes participent en partenariat à différents projets dans le cadre de son programme d'investissements publics de 286 milliards de dollars élaboré pour 2010-2014, a indiqué mercredi le ministre des Finances Karim Djoudi.
Citation :
"Ce programme permettra d'initier des partenariats dans le cadre d'appels d'offres lancés pour la réalisation de ces grands projets", en particulier dans les secteurs des travaux publics et des ressources en eau, a déclaré M. Djoudi à l'ouverture des travaux de la 4e Commission intergouvernementale de coopération algéro-russe, coprésidée par le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko.
Cette réunion est l'occasion "d'étudier la coopération entre les deux pays dans différents domaines, dont le commerce, les sciences et la technique", a précisé à l'AFP une source proche de la délégation russe.
La prochaine finalisation d'un nombre de projets de textes particulièrement dans les domaines de l'utilisation civile de l'énergie nucléaire, le transport maritime et l'exploration pacifique de l'espace "devrait, elle aussi, renforcer et raffermir la coopération économique et technique bilatérale", selon M.Djoudi, cité par l'agence APS.
Les sociétés russes sont prêtes à apporter leur savoir faire dans les domaines de coopération sollicités par l'Algérie comme les travaux publics et les ressources en eau, mais aussi les transports maritime et ferroviaire ainsi que l'industrie aéronautique, a répondu M. Chamtko, toujours de même source.
Un procès verbal doit sanctionner les travaux de cette réunion qui a été précédée par une réunion d'experts. Le nouveau plan quinquennal algérien, adopté en mai, est destiné notamment au parachèvement de grands projets déjà entrepris dont les secteurs des chemins de fer, des routes et de l'eau, pour un montant de 130 milliards de dollars).
Il concerne également le financement, pour 156 milliards de dollars, de nouveaux projets concernant particulièrement la construction d'établissements scolaires et universitaires, d'hôpitaux et centres de santé, de logements, de barrages ou de systèmes de transfert d'eau.
L’Algérie est plus que jamais déterminée à accélérer la mise en place d’un programme nucléaire avec la collaboration de la Russie, son allié de longue date et principal fournisseur en armements.
Citation :
Cette volonté de faire aboutir le projet nucléaire, dont les responsables algériens insistent sur le caractère civil, a été perceptible lors de la réunion de la commission mixte algéro-russe, la semaine dernière à Alger.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé la préparation « très prochainement » d'un texte relatif à l'utilisation civile de l'énergie nucléaire. Il confirme ainsi les informations faisant état de la prochaine signature d’un accord entre Moscou et Alger sur le nucléaire. La présence à Alger de Serguei Chmatko, le ministre russe de l’Energie en personne, qui plus est a co-présidé avec Karim Djoudi la commission bilatérale, trahit une hâte inhabituelle dans un domaine qu’on traite d’ordinaire avec des pincettes.
Et ce n’est pas la première visite du ministre russe à Alger. En moins de trois mois, Serguei Chmatko s’est rendu à deux reprises en Algérie. Il était allé approfondir les discussions sur l’accord conclu en 2006, lors de la visite à Alger de Vladmir Poutine, alors président de la Fédération de Russie.
La visite en octobre prochain à Alger de son successeur, l’actuel président Dmitri Medvedev, devra être l’occasion de signer un accord plus avancé sur la coopération nucléaire. Cette coopération plus élaborée devrait s’appuyer sur l’expérience déjà acquise par l’Algérie en la matière. Elle dispose déjà de deux réacteurs nucléaires expérimentaux. Et depuis 1995, les scientifiques algériens bénéficient de programmes de formation dans le nucléaire.
Le président russe Dmitri Medvedev effectuera une visite officielle en Algérie mercredi prochain à l’invitation du président algérien, a annoncé vendredi un communiqué du Kremlin, repris par l’agence Rianovosti. Aucune autre précision n’a été fournie sur cette visite, mais selon toute vraisemblance, ce déplacement du président russe, le premier en Algérie depuis son accession au pouvoir, est à forte connotation économique. Les entreprises russes sont en effet très intéressées par le marché algérien.
En juin dernier, le ministre algérien des finances, Karim Djoudi, avait appelé les entreprises russes à apporter leur contribution dans l’exécution des différents projets inscrits dans le programme d'investissements publics pour la période 2010-2014, un programme doté d’une enveloppe de 286 milliards de dollars. M.Djoudi qui co-présidait la commission de coopération avec le ministre russe de l’Energie, Serguei Chmatko, avait précisé que « l'Algérie est entièrement disponible pour la mise en place d'un partenariat économique fondé sur l'encouragement mutuel des investissements ainsi que le transfert de savoir faire et de technologie de la part des entreprises russes ».
Jusque là, la coopération entre l’Algérie et la Russie est basée essentiellement autour de l’armement. L'Algérie, l’un des principaux clients de la Russie, avait signé en 2006 lors de la visite de l’ex-président Vladimir Poutine un contrat de plus de 7 milliards de dollars. Il portait notamment sur l'acquisition de 28 chasseurs Su-30MKI (A), 34 MiG-29SMT, de 16 avions-écoles Iak-130, de quatre systèmes de missiles sol-air S-300PMU-2, de 38 missiles sol-air Pantsyr et de 185 chars T-90C. Les livraisons sont prévues pour 2011. En 2008, l’Algérie avait décidé de restituer une quinzaine de MIG en raison de leur défectuosité avec gel des paiements, ce qui avait provoqué un léger froid entre les deux pays.
Autre sujet d’intérêt entre les deux parties, la question du gaz. La Russie souhaite rallier l’Algérie à l’idée de création d’un cartel du gaz sur le modèle de l’OPEP, maintenant que le principal obstacle, à savoir l’ancien Ministre de l’énergie, Chakib Khelil qui y était hostile, est levé. En outre le géant russe Gazprom est intéressé par le mégaprojet du gazoduc Trans-Saharian Gas Pipeline (TSGP) devant relier le Nigeria à l’Europe via l’Algérie.
Sujet: Re: Algérie - Russie Dim 3 Oct 2010 - 14:39
Medvedev mercredi à Alger: Retour en force des Russes ?
03/10/2010
Citation :
Le président russe Dmitri Medvedev effectuera, à partir de ce mercredi, une visite officielle en Algérie au cours de laquelle le volet économique aura la priorité des discussions entre les deux chefs d'Etat. Un communiqué du Kremlin publié vendredi précise que cette «visite aura lieu à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika».
Des sources diplomatiques russes à Alger avaient indiqué, il y a quelques jours que près de 120 hommes d'affaires feront partie de la délégation présidentielle russe qui fera le déplacement d'Alger. Selon l'ambassadeur russe à Alger, les hommes d'affaires et les milieux économiques russes sont «prêts à investir et travailler en Algérie en vertu des lois économiques du pays, notamment les différentes lois de finances complémentaires».
Déjà, on parle de la présence à Alger des représentants des fleurons du complexe industriel russe, mais aussi des milieux financiers et commerciaux russes, qui veulent investir en Algérie.
La visite du président de Russie à Alger, la première pour Medvedev, devrait confirmer que Moscou aspire à revenir en force sur le marché algérien, notamment dans les domaines de l'industrie lourde, les transports ou les équipements militaires. «Il est temps que les entreprises (russes) jouent un plus grand rôle dans le confortement des relations entre les deux pays», a estimé l'ambassadeur d'Algérie à Moscou, Smail Chergui, lors de la préparation de cette visite avec la partie russe.
Il a appelé les milieux d'affaires et industriels russes «à entrer en force sur le marché algérien» par le canal des chambres commerciales algéro-russe et arabo-russe. La visite à Alger du président russe, qui intervient presque deux années après celle de Bouteflika à Moscou en 2008, est de nature à relancer autant la coopération politique qu'économique entre les deux pays.
Partenaire privilégié de Moscou dans le domaine de l'armement, l'Algérie aspire pourtant à diversifier ses relations économiques avec le géant russe, qui lui, lorgne du côté du secteur énergétique pour ses investissements et ses échanges avec Alger. Dans le domaine de l'énergie, il y a ainsi d'énormes potentialités de coopération entre Alger et Moscou, qui à eux deux alimentent à plus de 60 % le marché européen en gaz naturel.
Outre les discussions, fatalement, sur le volet des achats de matériel militaire, il y aura peut-être un autre dossier qui devrait s'inviter dans les discussions entre les hommes d'affaires russes et les officiels algériens. Selon certaines informations, le dossier de la cession de la filiale algérienne d'Orascom Télécoms Holding (OTA), pourrait être abordé lors de cette visite. Selon l'agence Reuters, l'opérateur de téléphonie mobile russe Vimpelcom et Naguib Sawiris, patron d'OTH, seraient sur le point de dévoiler un accord à l'occasion de la visite de Dmitri Medvedev à Alger.
Un communiqué de presse relatif à cet accord pourrait être publié dès lundi, ajoute la même source. La première visite en Algérie de Dmitri Medvedev devrait, par ailleurs, se concrétiser par la signature de plusieurs accords économiques, à un moment où les deux pays veulent relancer leur coopération politique, à l'ombre de la signature en 2001 d'un accord de partenariat stratégique entre les deux Etats.
Sujet: Re: Algérie - Russie Dim 3 Oct 2010 - 15:19
Le président russe en Algérie le 6 octobre: Au-delà de l’armement !
Publié le 3.10.10
Algérie – Le président russe, Dmitri Medvedev, se rendra en visite officielle à Alger, le 6 octobre en cours, a indiqué le Kremlin dans un communiqué rendu public vendredi.
Citation :
Les médias moscovites ont commencé, depuis déjà plusieurs semaines, à spéculer au sujet de cette visite très attendue par les hommes d’affaires et les politiques des deux pays. Medvedev tentera, certainement, d’aplanir le chemin pour les entreprises de son pays qui veulent avoir leur part dans les 286 milliards de dollars dégagés par le gouvernement algérien dans le cadre du plan d’investissements publics 2010-2014. Le président russe serait accompagné, lors de cette visite, intervenant sur invitation de son homologue, le président Bouteflika, d’une forte délégation d’hommes d’affaires désireux d’intégrer le marché algérien.
Une démarche qui survient à la suite de l’appel lancé, juin dernier, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, invitant les entreprises russes à « soumissionner pour la réalisation des grands projets portant sur le développement des infrastructures ». Djoudi a déclaré, à la même occasion, que l’Algérie est disposée à asseoir « un partenariat basé sur l’encouragement mutuel des investissements et le transfert du savoir-faire ». Il faut dire, toutefois, que l’éventuel entrée en force des entreprises russes sur le marché algérien est soumise à une rude concurrence asiatique et européenne. La Russie, fournisseur traditionnel de l’ANP, cherchera à avoir un traitement de faveur pour ses investisseurs en quête de bonnes affaires dans une conjoncture où l’Algérie se prépare à signer les accords de libre- échange avec l’Union européenne.
Un état de fait qui incitera les deux pays à étendre leur partenariat basé, jusqu’ici, sur l’achat par l’Algérie d’équipements militaires russes, à d’autres secteurs commerciaux et industriels. Il y a lieu de noter, en outre, que le domaine de l’énergie ne sera pas en reste dans le menu de cette visite, qui survient deux années après celle qu’avait faite Bouteflika à Moscou, en 2008. Gazprome est déjà sur le sol algérien où elle a commencé, le mois de mars dernier, le forage de son premier puits de pétrole. Mais le projet cher au géant russe reste le gazoduc TSGP ( Trans-Saharan Gas Pipeline), devant relier le Nigeria à l’Europe à travers le Sahara algérien, en passant par le port de Béni saf ou celui d’El-Kala.
Selon les observateurs, le gouvernement algérien serait intéressé par le savoir-faire russe en matière d’énergie nucléaire. Un créneau où Moscou n’est pas seul en lice. Les Français avaient déjà offert leur services nucléaires lors de la visite de Sarkozy en Algérie, en 2007. Signalons, enfin, que, hors armement, les échanges commerciaux entre les deux pays restent faibles. Le volume des échanges commerciaux civil, n’a pas dépassé les 500 millions de dollars, en moyenne, au cours des dernières années. Le montant des achats militaires, quant à lui, tournait autour de 1,5 milliards de dollars par an.
Une centaine d’hommes d’affaires russes attendus à Alger
Un forum d’affaires algéro-russe se tiendra du 6 au 8 octobre prochain à Alger. Selon le Conseil des hommes d’affaires algéro-russes, la rencontre verra la participation d’une centaine d’hommes d’affaires russe. Le forum, selon la même source, sera l’occasion pour examiner de nouvelles perspectives de coopération économique. Selon la même source, une exposition des produits et services russes sera organisée durant les trois jours du forum.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mar 5 Oct 2010 - 18:38
Medvedev à Alger le 6 octobre prochain (Kremlin)
MOSCOU, 1er octobre - RIA Novosti
Citation :
Le président Dmitri Medvedev se rendra mercredi 6 octobre en visite officielle en République algérienne démocratique et populaire, a annoncé vendredi un communiqué du Kremlin.
Selon le communiqué la visite aura lieu à l'invitation du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mar 5 Oct 2010 - 19:11
Dimitri Medvedev mercredi à Alger
Tourner définitivement la page des Mig défectueux
AFP - 05/10/2010
Citation :
Le dernier sommet de chefs d’Etat entre Alger et Moscou remonte au 18 février 2008 quand le président Abdelaziz Bouteflika avait effectué une visite de deux jours à Moscou. Mais la rencontre avec Vladmir Poutine qui était sur le point de quitter le Kremlin, a été tendue. Les deux hommes se sont rencontrés en pleine crise des Mig. Les Algériens venaient de découvrir que les avions de chasse livrés en 2007 par les Russes n’étaient pas conformes. L'Algérie qui est depuis près de 50 ans un client privilégié de l'industrie russe de l'armement n’avait pas apprécié. De leur côté, les Russes ont déploré la mauvaise publicité faite autour de leur matériel militaire par les Algériens. D’où l’explication entre les deux présidents. « La rencontre s’est très mal passée », explique un connaisseur des relations algéro-russes.
Ce mercredi, ce n’est pas Vladimir Poutine qui sera à Alger mais son successeur Dimitri Medvedev. Ce dernier est arrivé au pouvoir en mars 2008, après l’incident des Mig. C’est donc en homme nouveau qui arrive à Alger pour relancer les relations bilatérales. Les attentes algériennes sont connues. Elles se résument en trois points essentiels : l’acquisition de systèmes antibrouillages que le Maroc possède déjà mais que l’OTAN refuse de fournir à l’Algérie, la signature d’un accord stratégique avec le géant gazier Gazprom pour accroître le poids de l’Algérie face à l’Europe et bien sûr un geste dans le dossier des Mig défectueux.
Côté russe, on veut surtout profiter des contrats publics en Algérie. Jusque là, la coopération entre l’Algérie et la Russie est basée essentiellement autour de l’armement. L'Algérie, l’un des principaux clients de la Russie, avait signé en 2006 lors de la visite de l’ex-président Vladimir Poutine un contrat de plus de 7 milliards de dollars. Il portait notamment sur l'acquisition de 28 chasseurs Su-30MKI (A), 34 MiG-29SMT, de 16 avions-écoles Iak-130, de quatre systèmes de missiles sol-air S-300PMU-2, de 38 missiles sol-air Pantsyr et de 185 chars T-90C. Les livraisons sont prévues pour 2011.
Mercredi, Dimitri Medvedev sera accompagné d’une centaine de chefs d’entreprises de son pays. Ces derniers souhaitent leur part du programme quinquennal 2010-2014 dont le montant est de 286 milliards de dollars. Le précédent programme n’a pas beaucoup profité aux entreprises russes. L’essentiel des contrats sont allés aux Chinois et aux pays d’Europe occidentale.
A Alger, le président russe va également défendre un dossier en particulier : Djezzy. Le groupe russe de télécommunications Vimpelcom qui vient de racheter une participation majoritaire dans Orascom Telecom Holding (OTH) appartient à l’oligarque Mikhail Fridman, un proche du Kremlin. L’homme possède une réputation sulfureuse dans le monde des affaires. Il aura besoin de la caution du président russe auprès des Algériens. Ces derniers ont réagi avec prudence à l’annonce de l’opération entre Vimpelcom et Orascom Telecom. Ils attendront les garanties russes et surtout ce que Medvedev sera prêt à mettre sur la table pour se prononcer définitivement sur le sort de Djezzy.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mar 5 Oct 2010 - 19:15
Cinq soldats de l'Otan tués, un vice-maire de Kandahar succombe
561 tués en 2010
05/10/2010 - almanar
Citation :
Cinq soldats des forces d’occupation ont été abattus, lundi, c’est ce qu’ont annoncé l'Otan et les autorités locales.
Quatre soldats de l'Otan ont trouvé la mort dans des explosions de mines, dans le sud. Et un cinquième soldat a été tué au cours d'"une "attaque des insurgés" dans l'est.
Ces décès portent à 561 le nombre des soldats de l’occupation tués depuis le début de l'année.
Parallèlement, un maire-adjoint de Kandahar - la 3e ville du pays -, Noor Ahmad Nazari, a succombé à ses blessures après avoir été blessé lundi par balles par des hommes armés roulant à moto.
Nazari, 55 ans, avait succédé à Azizullah Yarmal, tué le 20 avril dernier alors qu'il priait dans une mosquée de Kandahar.
Un membre du conseil provincial pour les questions religieuses, Habibullah, a aussi été tué lundi, abattu par deux hommes également à moto.
Et dans la soirée, au moins deux policiers ont été tués et neuf personnes blessées dans une attaque contre un convoi de la police dans le centre de Kandahar, ont également rapporté des sources officielles et médicales.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mer 6 Oct 2010 - 14:46
ALGÉRIE - RUSSIE
Arrivée à Alger du président russe pour une visite d'une journée
AFP - 06/10/2010
Citation :
Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé mercredi à Alger pour une visite d'une journée, a constaté un photographe de l'AFP à l'aéroport où l'avion du chef d'Etat a atterri. M. Medvedev a été accueilli à sa descente d'avion avec tous les honneurs par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et plusieurs de ses ministres, avec lesquels lui et sa délégation devaient avoir une série d'entretiens. Au menu des discussions notamment: l'énergie, les télécommunications et la vente d'armes.
Le président Medvedev est accompagné d'une importante délégation comprenant des membres de son gouvernement et des hommes d'affaires. Ces derniers participeront à un forum économique algéro-russe et à une exposition de produits russes organisée en marge de la visite. Un communiqué publié mardi par la présidence algérienne a précisé que cette visite s'inscrivait "dans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de coopération existant entre les deux pays, liés par une déclaration de partenariat stratégique signée à Moscou, en avril 2001".
Pour cette visite, la première depuis celle effectuée par le prédécesseur de M. Medvedev, Vladimir Poutine, les rues de la capitale algérienne sont pavoisées de drapeaux russes et algériens et de portraits de M. Medvedev. M. Bouteflika s'était rendu en visite à Moscou en 2008.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mer 6 Oct 2010 - 19:27
TRANSPORT AERIEN
L’Algérie pourrait acheter des avions russes de petite capacité
APS - 06/10/2010
Citation :
L’Algérie est intéressée par l’acquisition d’une quarantaine d’avions court-courriers An-140, a indiqué mercredi 6 octobre à Alger le ministre russe des Transports et des Communications, Igor Levitine. Ces avions pourraient convenir à des liaisons domestiques. Conçu par l'avionneur ukrainien Antonov, le court-courrier An-140 est prévu pour transporter 52 passagers sur des distances allant jusqu'à 3.700 km, à une vitesse de croisière de 460 à 540 km/h à une altitude de 7,2 km.
Les représentants de la Compagnie aéronautique unifiée russe (OAK) se trouvent actuellement en Algérie en vue de discuter de cette question, a indiqué le responsable russe cité par l’agence de presse Ria Novosti. M. Levitine a toutefois souligné qu'il ne s'agissait que d'une proposition avancée par la partie russe et que l'Algérie menait parallèlement des négociations sur la coopération avec d'autres pays, selon la même source.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mer 6 Oct 2010 - 19:31
ALGÉRIE - RUSSIE
Medvedev : « notre relation bilatérale se rétablit après avoir connu une période de crise »
AFP - 06/10/2010
Citation :
Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé mercredi à Alger un renforcement de la coopération entre son pays et l'Algérie et évoqué des contacts à tous niveaux pour y investir. "Nous sommes tombés d'accord pour intensifier la coopération industrielle et nous examinerons des projets d'investissements sur un ensemble de possibilités", a déclaré le chef d'Etat lors d'un point de presse organisé au palais présidentiel après des entretiens avec son homologue Abdelaziz Bouteflika. "Et bien sûr, nous poursuivrons notre coopération en politique étrangère", a ajouté M. Medvedev. "Les contacts se développent à tous les niveaux", a-t-il dit.
Interrogé sur des contrats d'armements, le président s'est contenté de parler de coopération militaire. "Nous sommes contents de la manière dont cela se développe", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était question de l'intensifier encore. Ce genre de coopération "se base sur la confiance et c'est justement cela qui lie les deux pays", a-t-il souligné. "Cette coopération dure depuis des décennies et il y a un volume de coopération assez important et nous sommes totalement satisfaits de la manière avec laquelle elle se développe".
Les échanges commerciaux dans le domaine militaire avoisinent le 1,5 milliard de dollars et 500 millions de dollars pour les autres secteurs. L'Algérie, a-t-il rappelé, "est le premier des pays du monde arabe avec lequel nous avons signé (...) un accord de partenariat stratégique", accord signé en 2001 à l'occasion d'une visite de M. Bouteflika à Moscou. "Au cours des dix dernières années, nous avons eu quatre sommets de très haut niveau", a-t-il relevé en faisant état de multiples contacts et échanges.
"Notre relation bilatérale se rétablit après avoir connu une période de crise", a déclaré le président russe sans élaborer. Une tension était apparue lors du renvoi par Alger d'une commande d'avions Migs qui s'étaient avérés défectueux en 2007.
Mercredi, six accords ou protocoles d'accords ont été paraphés, dont un concernant le gaz par les deux ministres de l'Energie, Serguei Shmatko et Youcef Yousfi. M. Medvedev devait quitter l'Algérie en fin d'après-midi pour Chypre qu'il sera le premier chef d'Etat de la fédération à visiter.
Sujet: Re: Algérie - Russie Mer 6 Oct 2010 - 20:11
Medvedev entame sa visite en Algérie
Reprise de OTA, BP et armement au cœur des discussions
06-10-2010
Citation :
Le président russe Dmitri Medvedev effectuait hier une visite d'une journée à Alger, accompagné par une forte délégation d'hommes d'affaires, axée sur un renforcement des relations économiques avec l'Algérie. M. Medvedev a été accueilli par le président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et plusieurs de ses ministres.
M. Medvedev s'est rendu après un entretien avec le président de la République au monument des martyrs pour déposer une gerbe de fleurs.
Mais l'accent de cette visite est surtout mis sur les relations économiques russo-algériennes, surtout que la valeur des échanges est de seulement 500 millions de dollars par an. Parmi les hommes d'affaires venus avec M. Medvedev, le patron du géant Gazprom, Alexeï Miller, celui du géant russo-norvégien VimpelCom, Alexander Izosimov, et le milliardaire Mikhaïl Fridman du groupe TNK-BP.
Il a été question d'ailleurs de VimpelCom, qui vient de racheter 51% de l'égyptien Orascom telecom holding (OTH). Il se retrouve aussi de facto à la tête de l'opérateur mobile Djezzy en Algérie, que le Russe veut racheter. Alexander Izosimov voudrait garder cette entreprise florissante. Mais «si le gouvernement insiste, nous serons naturellement prêt à envisager la vente de cet actif», a-t-il déclaré aux journalistes.
«Nous voudrions conserver avec plaisir la compagnie Djezzy comme l'un de nos actifs et gérerons ces actifs parce que ce marché a sans aucun doute du potentiel», a-t-il ajouté, tout en souhaitant que les relations de Djezzy avec le gouvernement algérien se normalisent.
Pour rappel, Djezzy a eu deux rappels d'impayés au fisc et est accusé d'infraction à la législation sur les changes. Il y a aussi dans le domaine de la coopération énergétique la mise en vente des actifs de BP en Algérie car le groupe britannique a besoin de liquidités après la marée noire du golfe du Mexique. Le milliardaire Mikhaïl Fridman, patron du parent russo-britannique TNK-BP, s'est dit intéressé à Alger.
TNK-BP aurait déjà donné son accord la semaine dernière pour acquérir les parts de BP au Vietnam et au Venezuela, selon la presse russe. Aucune vente d'armement n'était attendue durant ce voyage, selon le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Serguei Prikhodko.
L'Algérie a déjà signé des accords dans ce domaine en 2006 lors de la visite du président russe d'alors, Vladimir Poutine, en échange de l'annulation de la dette algérienne envers l'URSS. Depuis, Alger a renvoyé des Mig défectueux en 2007 que Moscou lui avait livrés, ce qui avait quelque peu refroidi les relations des deux alliés avant que le président Bouteflika se rend en visite à Moscou en 2008.
En fin d'après-midi, M. Medvedev et sa délégation devaient repartir en direction de Chypre pour la première visite jamais effectuée par un président russe dans ce pays devenu membre de l'Union européenne en 2004.
Sujet: Re: Algérie - Russie Jeu 7 Oct 2010 - 10:02
ÉNERGIE, ARMEMENT ET TÉLÉPHONIE : Lune de miel entre Alger et Moscou
07/10/2010
La visite d’État effectuée par le président russe à Alger, hier, aura surtout permis de confirmer la nouvelle direction prise par les relations bilatérales et accréditer la thèse d’une relance maîtrisée.
Citation :
Que reste-t-il de l’axe Alger-Moscou ? Force est de constater que cet axe s’est sensiblement affaibli, en tout cas, il n’est plus ce qu’il était. Et cela pour des raisons bien évidentes.
Il y a eu ce différend au sujet des Mig défectueux et des autres livraisons d’armes que la Russie devait assurer dans le cadre d’un mirobolant contrat signé entre les deux pays. Dans un monde où les blocs ont disparu, chaque pays est devenu plus proche de ses intérêts. Les Russes ont d’autres clients, plus intéressants que l’Algérie, à l’image des géants asiatiques. L’Algérie, aussi, a diversifié son armement, en faisant appel aux Sud-Africains, aux Italiens, aux Anglais et aux Américains, entre autres.
Après la première génération d’officiers de l’ANP formés en URSS, d’autres générations d’officiers ont été formées en Algérie, en France, en Angleterre et aux USA.
L’Algérie, engagée dans le processus du dialogue des 5+5, regroupant les pays de la Méditerranée, est également invitée aux réunions de l’OTAN. Même si Alger ne lorgne pas sur l’Organisation nord-atlantique, il n’en demeure pas moins que cette dernière considère l’Algérie comme pays pivot dans la lutte antiterroriste, aussi bien en Afrique du Nord que dans la région du Sahel.
Autant de facteurs objectifs qui réduisent telle une peau de chagrin les vieilles certitudes et qui dictent une nouvelle attitude de la part d’Alger et de Moscou. Mais la coopération algéro-russe n’est pas seulement militaire. Et c’est justement, dans le domaine énergétique que les deux pays pourraient constituer un nouvel axe stratégique. L’idée d’une Opep du gaz, qui avait fait son chemin, pourrait être relancée à tout moment, surtout, avec l’arrivée d’une nouvelle concurrence.
Alors que le Qatar joue le jeu des Américains, en mettant sur le marché un gaz moins cher, Algériens et Russes sont condamnés à coopérer en vue de défendre leur gaz et éviter que ses prix ne s’effondrent sur les marchés internationaux. Il n’est pas exclu de voir se conclure une entente stratégique entre Sonatrach et Gazprom pour contrer l’influence négative du Qatar. Mais l’entente Sonatrach-Gazprom pourrait être élargie à d’autres domaines.
Sonatrach a, en effet, besoin de l’expérience et des réseaux du géant russe, pour pouvoir distribuer et commercialiser son gaz en Europe. En contrepartie, le russe pourrait prendre des parts dans les gisements d’hydrocarbures en Algérie. D’ailleurs, ça commence à se manifester, avec l’intention affichée par les Russes de racheter les parts de BNP en Algérie. Même si la visite de Dmitri Medvedev ne devrait pas être sanctionnée par la signature de contrats stratégiques, il est clair que les discussions qu’il aura avec le président Bouteflika abonderont dans ce sens.
Maintenant cet axe stratégique est en train de s’élargir à la téléphonie mobile même si le poids des États n’est pas le même sur les multinationales. Le dossier Vimpelcom semble intégrer une vente négociée avec une OPA des Russes sur Djezzy mais qui intéresse davantage le gouvernement algérien. Ce champ de coopération est nouveau et touche après l’armement et l’énergie un dossier aussi sensible que la téléphonie. Ce qui laisse dire à certains observateurs que les relations algéro-russes ont dépassé le stade du dogmatisme pour s’installer dans celui du pragmatisme même si le sommet Bouteflika-Medvedev peut ouvrir une nouvelle lune de miel entre deux partenaires historiques.
Sujet: Re: Algérie - Russie Jeu 7 Oct 2010 - 10:19
Algérie: Les Russes jouent la carte de la vieille amitié
Publié le 7.10.10
Ramener les relations algéro-russes au niveau où elles étaient avant la fin de la guerre froide. Il s’agit là, visiblement, de l’un des objectifs que s’est fixés le gouvernement russe. Et la réalisation de cet objectif passerait, selon le partenaire russe, par un partenariat commercial solide.
Citation :
En clair, les Russes jouent la carte de la vieille amitié pour reprendre pied à Alger et plus généralement en Méditerranée. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le ministre russe de l’Energie et représentant de la commission intergouvernementale russo-algérienne, Sergey Shmatko, dans son discours prononcé, hier à Alger, à l’ouverture des travaux du Forum d’affaires algéro-russe auxquels ont assisté, entre autres, Mohamed Benmeradi, ministre algérien de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Taïeb Ezzraïmi, P-DG de SIM, et Igor Kazar, responsable de l’entente algéro-russe.
«Notre souhait est de rétablir des relations commerciales durables. Le fait que nous soyons entre gens de confiance et qu’il existe une longue tradition d’amitié entre nos deux peuples constitue un atout non négligeable. J’espère qu’ils (les peuples algérien et russe) seront comme avant», a indiqué le responsable russe. Une manière sans doute, pour lui, d’inviter ses interlocuteurs algériens à dépasser les malentendus au cas où il y en aurait encore et d’aller de l’avant.
Tout en révélant que «des décisions très importantes ont été prises» par les présidents algérien et russe – des décisions politiques qu’il espère voir se concrétiser dans un avenir proche – M. Shmatko n’a pas caché l’intérêt manifesté par les entreprises russes pour le marché algérien et leur désir de prendre part à la réalisation d’une partie du plan quinquennal, doté d’une enveloppe de 286 milliards de dollars, initié il y a peu par le président Bouteflika. «Nous pouvons vous aider à moderniser votre économie. Le marché algérien intéresse les entreprises russes. Elles peuvent réellement vous apporter une expertise», a-t-il dit après avoir annoncé que des bureaux d’investissement seront ouverts en Algérie et en Russie afin d’aider les investisseurs des deux pays dans leurs démarches et la réalisation de leurs projets.
Le ministre algérien de l’Industrie, qui a consacré une grande partie de son allocution à la présentation des objectifs assignés justement à ce plan quinquennal, n’a, lui aussi, pas eu besoin de recourir à la métaphore pour faire comprendre à son interlocuteur ce que l’Algérie attendait de son partenariat avec la Russie. Un partenariat qu’Alger veut également consolider.
C’est ainsi que M. Benmeradi a insisté sur le fait que le moment était venu pour les deux pays de faire autre chose que des opérations de type commercial. Le message est clair: l’Algérie ne veut plus servir uniquement de comptoir pour les produits étrangers, y compris russes. Le gouvernement attend en effet des entreprises russes qu’elles se lancent dans des investissements productifs. Cela, en contrepartie, bien entendu, des marchés qu’elles pourraient décrocher. Dans ce contexte, M. Benmeradi a fait savoir au ministre russe de l’Energie qu’il y avait de la place pour les entreprises russes en Algérie pour peu qu’elles satisfassent à ces nouvelles conditions. Une manière, pour lui, de mettre la balle dans le camp russe. Il faut voir maintenant ce que celles-ci ont à offrir.
A signaler que concernant l’avenir de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, dont la maison mère vient d’être rachetée par une firme russe, M. Benmeradi a indiqué que les responsables des deux pays n’ont pas abordé le dossier. La réponse du ministre de l’Industrie a un peu désarçonné les présents dans la mesure où le patron de la firme russe faisait partie de la délégation qui accompagnait le président Medvedev.
Sujet: Re: Algérie - Russie Jeu 7 Oct 2010 - 11:00
Essais nucléaires: Moscou et Alger appellent Israël à rejoindre le CTBT
ALGER, 7 octobre - RIA Novosti
Les présidents russe et algérien, Dmitri Medvedev et Abdelaziz Bouteflika
Citation :
Les présidents russe et algérien, Dmitri Medvedev et Abdelaziz Bouteflika, ont exhorté mercredi, dans une déclaration, à universaliser le Traité d'interdiction totale des essais nucléaires (CTBT) et insisté sur l'adhésion d'Israël à ce document.
Dans cette déclaration conjointe, adoptée à l'issue d'une visite officielle de M.Medvedev en Algérie, Moscou et Alger préconisent la mise de toutes les activités nucléaires de l'Etat hébreu sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"Les parties insistent sur la nécessité du renforcement du régime de non-prolifération des armes de destruction massives (ADM) et de leurs vecteurs, ainsi que sur la prévention de la militarisation de l'espace", stipule le document.
Tout en concertant leurs efforts pour transformer le Proche-Orient en zone dénucléarisée, les présidents russe et algérien reconnaissent aux Etats signataires du CTBT le droit inaliénable d'exploiter l'énergie atomique à des fins pacifiques.
La conjoncture en Algérie et en Russie permet des ambitions "plus larges" pour la coopération
MOURAD MEDELCI EN VISITE A MOSCOU
(APS) mardi 13 décembre 2011 17 : 01
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MOSCOU - Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a indiqué mardi à Moscou que la conjoncture actuelle en Algérie et en Russie permet de nourrir des ambitions "plus larges" en matière de coopération.
"La conjoncture existant en Algérie et en Russie nous permet de porter des ambitions plus larges. Ces dernières ont été dégagées à travers la réunion des commissions mixtes militaire et gouvernementale ces dernières semaines à Moscou", a déclaré M. Medelci lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Serguei Lavrov.
Ces deux commissions ont élaboré une feuille de route "très satisfaisante", a-t-il souligné. "Nous allons, de ce fait, soutenir ces efforts comme nous allons soutenir les efforts des entreprises russes qui souhaitent investir en Algérie", a affirmé le ministre des Affaires étrangères, soulignant une convergence de vues entre les deux parties sur la quasi-totalité des questions internationales.
Evaluant le chemin parcouru depuis la signature du traité de partenariat entre les deux pays, il y de cela 10 ans, il a mis en exergue les "avancées substantielles" réalisées dans le domaine traditionnel de la coopération militaire mais également dans les domaines de la coopération énergétique, commerciale et culturelle.
M. Medelci a indiqué, par ailleurs, avoir informé le chef de la diplomatie russe des réformes politiques et économiques annoncées par le président Abdelaziz Bouteflika dans son discours à la nation le 15 avril dernier, à travers, notamment, l’amélioration des textes de lois ayant un "impact particulier" sur la vie politique et les élections.
Les deux ministres ont passé en revue, d’autre part, les crises que traversent un certain nombre de pays. "Nous avons enregistré avec satisfaction que ces crises sont maintenant pratiquement en train de se résorber. C’est le cas de la Libye et j’espère que ce sera la même chose rapidement pour le Yémen", a précisé M. Medelci.
Pour ce qui est de la situation en Tunisie et au Maroc, il a relevé que celle-ci demeure "stable" et doit permettre à ces pays de se doter "très rapidement", d’un gouvernement qui résulte d’une nouvelle majorité politique.
M. Medelci a souligné que l’Algérie travaille "la main dans la main" avec ces gouvernements pour "ouvrir, ensemble, des perspectives plus concrètes" de coopération bilatérale et dans l’espace maghrébin. Concernant ce dernier point, il a émis le voeu de voir le Maghreb, "qui a une volonté d’aller plus loin dans les intégrations économiques", jouer un rôle plus important dans l’espace méditerranéen et "retrouver le chemin qui conduit à une coopération plus solidaire".
Abordant le conflit israélo-palestinien, le ministre des Affaires étrangères a relevé l’existence de "quelques avancées" qui ont été réalisées dans la mesure où, a-t-il expliqué, les Palestiniens "se sont retrouvés ensemble".
"Nous espérons que cette réconciliation va ouvrir des perspectives politiques pour que les négociations qui seront un jour ou l’autre menées avec Israël puissent se faire de manière cohérente et solidaire", a-t-il dit.
"Nous avons enregistré avec intérêt la libération au cours des ces dernières semaines de centaines de prisonniers palestiniens et nous espérons que cette démarche soit poursuivie et consolidée", a-t-il ajouté, faisant part en outre de la satisfaction de l’Algérie de l’adhésion de la Palestine à l’Unesco.
Rappelant que l’objectif final est la création de l’Etat palestinien, se réjouissant, à cet égard, que la Russie "ne ménage aucun effort pour obtenir ce résultat".
La situation dans la sous-région sahélienne a été aussi au menu des entretiens entre MM. Medelci et Lavrov. "Les pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) ont ensemble la volonté d’apporter une contribution décisive, à la fois dans la lutte contre le terrorisme mais également dans le développement par le biais du partenariat", a-t-il affirmé
"Nous sommes heureux de pouvoir considérer que le partenariat est un élément constant de la démarche russe dans la sous-région", a-t-il conclu.
Medelci achève sa visite à Moscou : Consolidation du partenariat et rappel des positions algériennes
Les réformes et l’économie explicitées
PUBLIE LE : 15-12-2011 | 0:00
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En quittant Moscou hier après-midi après une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue russe, Mourad Medelci est en droit de penser qu’il s’est convenablement acquitté de sa tâche. Celle qui consiste, entre autres, à rappeler devant ses interlocuteurs étrangers les positions de l’Algérie sur nombre de questions économiques et politiques. Et de ce point de vue, son séjour moscovite aura été un franc succès. Sur le plan bilatéral, algérien et russe se sont séparés avec la nette conviction que les relations entre les deux pays ne peuvent que se renforcer et tirer avantage des fabuleuses potentialités des deux économies. Du reste, devant un parterre composé de diplomates, chercheurs et universitaires russes, réunis à l’occasion d’une conférence organisée par la revue russe la Vie internationale, M. Medelci n’avait pas manqué de préciser que sa présence en Russie vient de consacrer de nouvelles avancées vers une coopération d’exception, qu’appelle le partenariat stratégique établi en 2001 à Moscou. Le ministre algérien a par ailleurs expliqué que les économies des deux pays sont aujourd’hui confrontées aux mêmes défis, ceux de la modernisation et de la diversification, de l’efficacité énergétique et de l’entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance.
Moyen-Orient, UMA, Maroc...
Mais les relations bilatérales et leurs perspectives n’auront pas été les seules questions évoquées. Entre deux chefs de la diplomatie de pays aussi importants, les dossiers liés à l’actualité internationale ne pouvaient être ignorés. Ainsi le porte-voix de l’Algérie a rappelé en terre moscovite tous les efforts continus, déployés par l’Algérie, pour promouvoir la paix, la solidarité et le développement dans son environnement africain, arabe et méditerranéen. M. Medelci a estimé que la situation au Moyen-Orient interpelle tout le monde, vu les dangers qu’elle peut engendrer pour la paix et la sécurité. Le ministre algérien a, dans ce cadre, salué le rôle "équilibré" et "constructif" de la Russie aux Nations unies et au sein du Quartette pour relancer le processus de paix pour une solution durable et conforme à la légalité internationale. Concernant la crise syrienne, le ministre a rappelé le rôle de l’Algérie dans la Ligue arabe, estimant être dans une situation où d’"une main nous exerçons une pression positive et fraternelle sur le gouvernement syrien, et nous tendons l’autre main à la fois au gouvernement et à l’opposition pour pouvoir créer les conditions d’un dialogue constructif".
Autre dossier évoqué est celui qui a trait à l’UMA. A ce sujet, le ministre a déclaré que l’Algérie reste plus que jamais attachée à la construction d’un ensemble économique d’intégration à travers cette union. "C’est là, une profonde conviction et un choix stratégique, auquel l’Algérie continuera d’apporter un soutien sans équivoque", a-t-il dit. Soulignant par ailleurs les rapprochements opérés au « plan politique et autour d’un projet clair » du fait des changements et évènements survenus dans la région, M. Medelci estime que cette convergence aux plans politique et économique allait permettre d’aller de l’avant. "Ce rêve que nous caressons depuis bien longtemps (édification de l’UMA) est aujourd'hui une nécessité...". Mais cela ne signifie pas que l’Algérie est disposée à renier sa position de principe sur la question du Sahara occidental. A ce sujet, M. Medelci affirmera que l’Algérie poursuivra son soutien au secrétaire général de l'ONU et souhaite que l’appel de son représentant personnel, adressé aux membres du Conseil de sécurité, soit entendu pour "donner plus de substance aux négociations entre le Maroc et le Front Polisario". Interrogé sur la réouverture des frontières avec le Maroc, le ministre algérien a indiqué que "nous espérons trouver des solutions à tous les problèmes avec le Maroc par étapes et en fonction de la situation et de notre volonté d'amorcer une relance solide et transparente dans l'intérêt des deux peuples et des deux pays".
… Sahel et terrorisme
Pour ce qui est du Sahel, il affirmera que la situation de cette région, qui souffre de problèmes de sous-développement et d’insécurité, s’est aggravée au lendemain des évènements de la Libye et la dispersion de tonnes d’armes sophistiquées dans tous les pays de la région. Toutefois, le ministre a fait remarquer que si les pays du Sahel sont directement concernés par leur devenir en termes de sécurité et de développement, cela n’exclut pas la coopération avec d’autres pays quand celle-ci s’avère nécessaire. Dans la même lancée, M. Medelci a rappelé que le terrorisme n’a pas de frontières, et que ses objectifs et ses moyens sont de dimension transnationale, plaidant pour une démarche collective, solidaire et opérationnelle de tous les pays, avec l’appui, a-t-il dit, des organisations internationales et régionales. La position algérienne sur le problème du payement des rançons aux terroristes a été également évoquée. Synthèse R. N.
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Les réformes et l’économie explicitées Dans la conférence organisée hier par la revue russe la Vie internationale, M. Medelci a également dressé un schéma sur le développement et les réformes instaurées en Algérie, qui ont engendré, entre autres, "plus de libertés, de transparence de participation des femmes aux assemblées élues et plus d’ouverture au plan politique et économique". M. Medelci a, à titre d’exemple, expliqué le programme de réalisation d’infrastructures socio-économiques ayant mobilisé un montant de 286 milliards de dollars au titre du nouveau programme s’étalant sur la période 2010-2014. Il a également précisé que grâce à la politique macro-économique ambitieuse et prudente, le niveau d’endettement de l’Algérie est quasi nul avec seulement 0,3% du BIP, l’inflation est moins de 4%, les banques algériennes sont saines et enregistrent une croissance de crédit de 15% par an et qu’elles devraient réaliser cette année une croissance de 4% avec des réserves de changes équivalant à quatre années d’importations. Pour ce qui est de la vie politique, celle-ci est ouverte à toutes les tendances et forces légalement reconnues, dont 21 partis sont actuellement représentés au Parlement, a noté le ministre, au moment où l’on enregistre, a-t-il relevé, plus de 90.000 associations à caractère non politique et qui activent dans tous les secteurs.
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Sujet: Re: Algérie - Russie Ven 23 Mar 2012 - 21:13
Célébration du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Russie
La Russie "apprécie hautement" le dialogue politique "actif" avec l’Algérie (Lavrov)
(APS) vendredi 23 mars 2012 16 : 45
Citation :
ALGER - La Fédération de Russie "apprécie hautement" le dialogue politique "actif" avec l’Algérie sur le plan international et régional, ainsi que la coopération entre les deux pays qui "s’élargit dans plusieurs domaines", a indiqué le ministre des Affaires étrangères russe, M. Sergueï Lavrov.
"Dès le début", les relations algéro-russes se sont caractérisées par la "confiance", le "respect mutuel" et une "véritable égalité", soulignant qu’au cours du dernier demi-siècle, la coopération entre les deux pays "a évolué, et s’est renforcée".
La Déclaration du partenariat stratégique, signée à Moscou en avril 2001 lors de la visite officielle du président Bouteflika, "s’enrichit" par les efforts des deux parties à lui donner un contenu "concret" et "important".