les discussions ont connu des turbulences récemment, à cause de deux éléments, perçus comme des indélicatesses du côté emirati. Tout d’abord, les EAU ont moyennement apprécié le manque de discrétion d’un général français en charge des négociations, qui a donné quelques détails dans la presse qui auraient dû rester confidentiels. Et surtout, un article publié par le Figaro (propriété de Serge Dassault) évoquant l’achat par les Emirats d’équipements de sécurité israéliens a été très mal pris, étant donné que les deux Etats n’ont, officiellement, aucune relation diplomatique.
Par ailleurs, une délégation émiratie est venue à Paris pour évoquer une augmentation de la fréquence des vols des compagnie Emirates et Etihad à destination de la France.
Quatre Rafale en quatre ans. L’avion tricolore est-il fiable ?
Citation :
Publié le 29 novembre 2010 par Nicolas Gros-Verheyde - Il faut, en effet, commencer à se poser sérieusement la question. Car l’accident survenu, dimanche au large du Pakistan n’est pas le premier. En 4 ans c’est même le quatrième accident, sans élément extérieur apparent (pas d’engagement au combat, pas de tir).
Honnêtement cela commence à faire beaucoup pour un appareil entré en service en 2004
29/11/2010 - Les Rafale M de la marine pourraient ne pas reprendre leurs vols immédiatement, apprend-on ce soir. Cet état de fait n'est pas forcément lié à une difficulté dans la compréhension de l'évènement d'hier : seulement, il est nettement plus facile d'arrêter une flotte d'aéronefs, que de lui faire reprendre l'air. C'est traditionnellement le major-général de chaque armée -dans ce cas, le MGM, l'amiral Benoît Chomel de Jarnieu- qui prend cette décision.
Rafale : l'accident est le résultat d'un problème de jauge - l'avion s'est retrouvé en panne sèche
Citation :
30/11/2010 - Selon nos informations, l'accident du Rafale Marine, dimanche dans l'océan indien, est la conséquence d'un problème de jauge de carburant. Panne d'un système ou mauvaise compréhension d'informations ? L'enquête en cours devra le déterminer et il est trop tôt pour le dire. D'autant qu'il se peut que les deux hypothèses soient en partie complémentaires.
Le problème a surgi environ 40 minutes après le catapultage, sans que l'on connaisse encore les causes exactes du problème, les réservoirs de carburant ont été vidés plus vite qu'ils n'auraient dû l'être et, au final, l'avion - qui revenait vers le porte-avions - s'est retrouvé en panne sèche.
A bord du porte-avions, les avions n'ont pas volé ce lundi, un "no fly day" programmé à l'avance.
Wikileaks: Gulf ruler agreed with US that France's Rafale is "old technology"
Citation :
Reuters Wednesday, 01 December 2010 - France faces potential embarrassment over its Rafale warplane after a US classified document published by the WikiLeaks website said a Gulf Arab leader agreed that it was "yesterday's technology".
02/12/2010 - Le magazine Air & Cosmos à paraître demain sous-entend que c'est une surestimation des risques par le pilote du Rafale M18 qui est à l'origine du crash fatal de dimanche......Appréciation qui dédouane nettement l'avion....
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Rafale Ven 3 Déc 2010 - 2:19
Hier les spécialistes disaient que le problème serait dû au dysfonctionnement de la jauge de kérosène, aujourd'hui d'autres spécialistes affirment une autre hypothèse destinée à préserver la réputation de cet avion.
L'histoire des 2 Rafales qui se sont télescopés de nuit en méditerranée a connu des développements similaires dans les explications données.
Comment le Rafale est tombé en panne sèche au dessus de l'océan indien (actualisé-2)
Citation :
03/12/2010 - Le Rafale qui s'est écrasé en mer dimanche dernier a bien été victime d'une panne sèche : ses moteurs se sont arrêtés parce qu'il n'y avait plus de carburant ! Cette information, révelée sur ce blog dès mardi matin, est confirmée par trois de mes confrères : Bernard Bombeau d'Air et Cosmos, Aude Leroy d'Europe 1 et Jean-Marc Tanguy du Mamouth. Ils apportent des précisions supplémentaires sur le déroulement de l'incident, sur lequel les autorités navales continuent de garder un silence total. Les communications internet avec le porte-avions ont même été temporairement coupées pour l'équipage, sans doute afin d'éviter des fuites.
Sur la base de nos informations et de celles de mes confrères, tous trois excellents connaisseurs de la Défense, le scénario se précise. Voici, avec prudence, ce que l'on peut en dire cinq jours après les faits.
Moins d'un quart d'heure après le catapultage, un voyant signale un problème de carburant. Il s'agit en réalité d'une petite panne du système électronique, sans gravité immédiate, comme si la jauge de votre voiture ne fonctionnait plus alors que vous venez de faire le plein. Le pilote décide légitimement de faire demi-tour pour revenir sur le porte-avions. Pour une raison liée aux manoeuvres à la mer, il doit attendre un peu, car le porte-avions ne peut le "ramasser" tout de suite. Pour se poser, il lui faut s'alléger suffissament afin d'accrocher sans dégât les brins d'arrêt de la piste. L'avion est alors lourdement chargé : deux gros réservoirs supplémentaires et plusieurs bombes. Pour s'alléger, il ne peut que se débarasser d'une partie de son carburant - une manoeuvre très courante. Il utilise ce que les aviateurs appellent le "vide-vite", qui permet, comme son nom l'indique, de vider vite. Le pilote vide donc ses réservoirs, ceux situés dans les ailes et les bidons accrochés sous la voilure.
Pour une raison inconnue, le Rafale doit ensuite se ravitailler auprès d'un chasseur gréé en ravitailleur, surnommé "nounou". Malheureusement, le carburant transféré est aussitôt rejeté dans l'air, à cause du vide-vite toujours en fonctionnement. La présence de réservoirs supplémentaires sous les ailes pourrait expliquer, partiellement, le problème. En effet, une fois le vite-vide des réservoirs percuté, ceux-ci ne peuvent plus se réfermer. Le carburant entre par un trou et ressort aussitôt par un autre... La seule manière de fermer le système est de larguer les réservoirs. C'est en tout cas ce que précise le manuel. Or le pilote ne l'a pas fait. Et le carburant s'est aussitôt volatilisé dans les airs...
On ignore encore si le pilote, son co-équipier de la patrouille ou la nounou, ont vu la chose se produire. Quoi qu'il en soit l'avion est tombé rapidement en panne sèche, conduisant le pilote à s'ejecter et l'avion à s'écraser dans l'océan indien. Un Rafale équipé coûte environ 70 millions d'euros.
Olivier Dassault plaide pour les commissions en matière de contrats d’armement
Citation :
10 décembre 2010 – 18:15 - Pourquoi le Rafale du constructeur aéronautique Dassault a autant de mal à trouver preneur à l’étranger? Selon Olivier Dassault, il faudrait rétablir ces commissions. Leur interdiction « est un boulet pour les TGV, les centrales, les sous-marins. » Et de justifier sa position :
« Ce sont des frais commerciaux, des commissions qui sont données dans le cadre de l’obtention d’un marché. C’est l’intérêt national de la France qui est en jeu ».
4 janvier 2011 – 18:14 - Après quelques impairs fâcheux pour les Emirats arabes unis, comme par exemple la publication, par le quotidien Le Figaro, d’un article révélant l’existence d’achats d’équipements de sécurité auprès d’Israël , alors que les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques, les négociations portant sur l’acquisition d’une soixantaine de Rafale afin de remplacer les Mirage 2000-9 des forces aériennes émiraties ont subi un sérieux coup de froid.
Mais, visiblement, ses frictions appartiennent désormais au passé. En effet, en marge de la visite présidentielle à la base aérienne de Saint-Dizier, le ministre de la Défense, Alain Juppé, a confirmé que les discussions avec les Emirats ont été réactivées. Selon le journal économique Les Echos, la rencontre entre le président Sarkozy et le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed al Nahyan, le mois dernier, aurait permis de lever les malentendus.
« Ca avance avec le Brésil, ça avance avec les Emirats arabes unis puisque la négocaition est repartie. On verra, c’est en bonne voie » a confié Alain Juppé à l’agence de presse Reuters.
Pour autant, rien n’est encore joué. En effets, les Emirats ont des exigences particulières pour les Rafale qu’ils envisageraient de commander, comme par exemple des moteurs plus puissants que l’actuel M-88 de 7,5 tonnes de poussée qui équipe les avions français ainsi qu’un radar à antenne active à la place du RBE2 de Thales.
En revanche, si les choses s’arrangent du côté d’Abou Dhabi, ce n’est pas le cas en Libye, à qui il était question de vendre 14 Rafale. Et l’on se souvient de la visite du colonel Kadhafi à Paris, en décembre 2007, et de la polémique qu’elle avait alors provoquée. Toujours selon Les Echos, les négociations auraient pris fin en novembre 2010 et le montant du contrat serait fixé. Seulement, nul ne connaît les intentions du chef d’Etat libyen . Et ii n’y a « pas de nouvelles de ce côté-là » a commenté Alain Juppé.