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Bruxelles, nid d'espions

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MessageSujet: Bruxelles, nid d'espions Bruxelles, nid d'espions EmptyMar 14 Mai 2013 - 16:59

Bruxelles, nid d'espions : mais puisqu'on vous dit que les services de renseignement européens n'existent pas, pourquoi vouloir les contrôler... ?

Officiellement, l'Union européenne ne possède pas son propre service de renseignements. C'est donc très officieusement que se développent de nombreuses unités aux comptes opaques, échappant au contrôle du Parlement.

Top secret - Publié le 13 mai 2013

Bruxelles, nid d'espions Parlement_europeen

"Bruxelles est une des plus grandes capitales d'espionnage du monde", a déclaré Alain Winants,
chef du service belge de renseignements. Crédit Flickr/tendencies


Citation :
Bruxelles, centre de gravité de l'Union européenne et siège du quartier général de l'Otan, ne fourmille pas seulement de lobbyistes, de diplomates, de personnel militaire, de bureaucrates, de politiciens, d'Américains, et d'autres étranges personnages venus des quatre coins du monde. Il y a aussi des espions.

"Bruxelles est une des plus grandes capitales d'espionnage du monde", a déclaré Alain Winants, chef du service belge de renseignements, la Sûreté de l’État. Il a estimé qu'il devait y avoir "plusieurs centaines" d'espions , menant leurs affaires à chaque instant, courant après un large éventail de sujets, des questions commerciales aux politiques de sécurité.

Mais officiellement, l'Union européenne elle-même ne possède pas son propre service de renseignements. Ses renseignements dépendent des services nationaux des États membres qui leurs fournissent des "renseignements finis" exploitables. Officiellement. En réalité, l'Union a construit un appareil de renseignement comprenant pour l'instant six services distincts, certains étant tous neufs, et déjà peuplés de plus de 1300 spécialistes. Mais parce qu'officiellement ils de mènent pas directement d'opérations secrètes – bien qu'ils se déplacent à l'étranger, y compris en Libye pendant le printemps arabe ! - ils nient simplement appartenir à des services de renseignement.

Ainsi, quatre d'entre eux se sont faufilés pour échapper à la surveillance démocratique et le contrôle du Parlement européen. Même aux États-Unis, la "United States Intelligence Community" doit rendre des comptes au Congrès. Pas dans l'UE. Comme tout le reste dans la bureaucratie européenne, ces services – le plus récent datant de 2011 – grossissent sans arrêt, assumant plus de fonctions, de responsabilités, et de pouvoir, avec de vastes bases de données en expansion permanente au bout de leurs doigts, le tout relié à un vaste réseau d'autres services de renseignements. Et ce n'est pas le début.

Certains membres du Parlement s'impatientent et veulent les freiner. Martin Ehrenhauser, un parlementaire indépendant autrichien, membre de la Sous-commission sécurité et défense, est un des lanceurs d'alerte ; sur son blog, il détaille plusieurs problèmes.

D'après ses découvertes, l'Union a mis au point ses propres programmes d’espionnage, souvent impulsés par des besoins spécifiques, de façon "ad-hoc", "sans stratégie", et sans "concept cohérent" quant à sa structure, ses méthodes, des son personnel, écrit-il. Cette "communauté de renseignement de l'UE" a fait ses premiers pas en 1993 avec la création d'Europol, le seul service de renseignement établi par traité, et donc le seul possédant une base légitime. Entre les prolifiques années 2000 et 2004, quatre unités additionnelles ont été concoctées par le Conseil européen non élu. Et une autre en 2011.

Le Parlement, émasculé par nature dans le système hyper-démocratique de l'UE, n'a jamais eu l'opportunité d’être impliqué. La logique ? Puisque ces entités reçoivent seulement des renseignements finis de la part des services nationaux, le contrôle démocratique revient aux Parlements nationaux, et pas au Parlement européen. Hélas, ces services de renseignement rassemblent leurs informations à un niveau encore plus élevé. Ainsi, écrit Ehrenhauser, l'idée selon laquelle l'UE reçoit 100% de ses informations de ses services nationaux est une "illusion".
http://www.atlantico.fr/decryptage/bruxelles-nid-espions-mais-puisqu-on-dit-que-services-renseignement-europeens-existent-pas-pourquoi-vouloir-controler-wolf-richt-724437.html
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