« Mais,cela n’est pas le résultat d’une situation conjoncturelle liée à des conditions climatiques.

L’amélioration du rendement s’inscrit dans la durée. Le niveau de l’utilisation des semences sélectionnées et des engrais est en progression constante », a indiqué le PDG de l’OAIC.

« C’est la première fois que ce niveau est atteint. Il y a deux ans, 800 000 quintaux de semences sélectionnées étaient utilisés.

Donc, c’est presque le double », a-t-il dit. Pour les engrais, phosphatés et azotés, la consommation a également augmenté passant de 150.000 à 900.000 quintaux.

Le DG de l'OAIC: "L’amélioration du rendement s’inscrit dans la durée" Inchaa Allah. Notre pays a enregistré des productions de céréales record ces dernières années. Si la production des blés durs est relativement satisfaisante cependant de grands efforts restent à faire pour augmenter la production de blé tendre destiné à la production de farine panifiable, surtout lorsque les statistiques nous révèlent que nous algériens nous sommes classés parmi les plus grands consommateurs de pain dans le monde. Par ailleurs il est à souligner que la part des légumes secs importés (haricots,lentilles, petits pois, pois chiches, fèves ...) obère lourdement la facture alimentaire. Produire des légumes secs en quantités optimales, voilà un Défi à relever par nos stratèges du secteur agricole

Agriculteurs et transformateurs veulent unir leurs forces

Le gouvernement apporte son soutien au projet du groupe Benamor pour développer les céréales

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Le groupe privé d’agroalimentaire Amor Benamor a lancé ce mercredi 15 décembre à Annaba son projet de développement de sa filiale de céréaliculture lors d’un séminaire de deux jours consacré à la qualité des blés durs.

Le projet consiste en la réaction d’un réseau réunissant les transformateurs de blés (minoteries) et les producteurs de céréales, notamment de blé dur.

Le projet a pour objectif de « développer la production de céréales pour améliorer le rendement à l’hectare et la qualité du blé dur », a expliqué le PDG du groupe Benamor, Laid Benamor.

Le projet repose sur un principe simple : les transformateurs s’engagent à acheter le blé produit par les agriculteurs et à leur apporter l’assistance technique nécessaire pour améliorer le rendement et la qualité de leur blé.

L’initiative, la première du genre en Algérie pour le blé dur, bénéficie d’un soutien politique de la part des pouvoirs publics. Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, l’a exprimé lors de l’ouverture de ce séminaire de deux jours.

Le groupe Benamor a proposé « de créer un réseau pour améliorer la qualité, le rendement et mettre en place un système de traçabilité du blé dur », a indiqué le ministre.

« Lorsqu’un opérateur privé propose un tel projet, le gouvernement suit. Il est possible d’atteindre un rendement de 25 quintaux à l’hectare de blé dur », a-t-il dit dans un discours franc et direct, prononcé en arabe dialectal, devant une assistante nombreuse réunie à l’hôtel Sabri.

Le projet de Benamor, qui offre un cadre général pour la mise en place de synergies entre producteurs et transformateurs, « à une couverture politique », a ajouté M. Benaissa qui a qualifié la rencontre d’importante et fait remarquer que la question de la sécurité alimentaire du pays « concerne tout le monde et pas uniquement le gouvernement ». ministre.

Le ministre a rappelé la crise céréalière de 2007. Les prix avaient atteint cette année là un pic de 800 dollars la tonne.

« Heureusement, on avait de l’argent du pétrole, on pu acheter du blé », a-t-il confié à l’assistance, avant d'ajouter :

« un jour, on sera en position difficile par manque d’argent ou une situation mondiale défavorable ».

« On veut vivre en se levant le matin sans se demander si le bateau (de blé, NDR) va arriver », a-t-il ajouté.

Il a appelé les opérateurs « à s’impliquer pour garantir leur durabilité et mettre le pays à l’abri des crises mondiales qui vont se répéter ».

« On sort des tabous et de l’autodestruction », a dit le ministre.

M. Benaissa a apporté publiquement le soutien du gouvernement à l’initiative de M. Benamor et a ajouté que le gouvernement a décidé « de donner des millions de dollars pour développer la production de céréales ».

« Nous allons payer le prix qu’il faut et l’essentiel est de créer les conditions nécessaires pour le développement de cette filière », a ajouté le ministre.

L’Etat algérien subventionne déjà le blé dur en achetant aux agriculteurs les quantités produites à un prix fixé à 600 dollars la tonne.

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