L'Algérie comptait 35,6 millions d'habitants au 1er janvier 2010, dont plus de 28% avaient moins de 15 ans, selon l'Office national des statistiques (ONS), cité par l'agence APS. Se basant sur l'accroissement naturel en 2009 de 690.015 personnes (1,96% contre 1,92% l'année précédente) en valeur absolue, la population résidente totale est estimée, au 1er janvier 2010, à 35,6 millions d'habitants, indique l'ONS.
La population âgée de moins de 15 ans constitue 28,2% de la population totale et celle de moins de 5 ans 10%, ce qui "témoigne de l'augmentation récente de la natalité", souligne l'organisme. Les Algériens en âge d'être en activité (15 à 59 ans) continuent de représenter la part la plus importante de la population (autour de 64,4%) contre 7,4% pour ceux du troisième âge (60 ans et plus), estime l'ONS. L'espérance de vie à la naissance se stabilise à 74,7 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes.
Le dernier recensement général effectué en avril 2008 donnait une population de 34,8 millions d'habitants.
35,6 millions d'Algériens, et moi et moi et moi... J'apprends ici qu'en tant que membre de la gent féminine locale, j'ai l'honneur de bénéficier d'une petite rallonge de vie par rapport à mes concitoyens du sexe fort : 1, 6 an de plus, je prends note en me demandant si je dois remercier le ciel d'augmenter un peu ma longévité ou me lamenter d'avoir à supporter quelques mois de plus cette chienne de vie.
Je constate aussi que les Algériens en âge de travailler constituent la part la plus importante du gâteau mais je m'indigne qu'un ado de 15 berges puisse être considéré comme une personne apte à la vie active. A cet âge-là, me semble-t-il, on n'est pas encore tout à fait adulte et faire bosser un gosse de 15 ans m'a tout l'air d'une forme d'exploitation qui ne dit pas son nom.
Pour finir, nous voilà informés que le taux de natalité est en hausse. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle? Les femmes algériennes se seraient-elles mis en tête qu'il est de leur devoir de sur-peupler ce vaste pays? Nos villes ne sont-elles pas déjà suffisamment grouillantes de beau monde? Les problèmes liés à l'accroissement démographique ne sont-ils pas déjà assez nombreux pour qu'on veuille les augmenter? L'article ne parle pas du célibat chez les femmes algériennes.
Il paraît que le pourcentage de femmes célibataires (depuis longtemps nubiles et dont une bonne part frôle la pré-ménopause, voire la ménopause tout court) est en hausse vertigineuse. Je n'ose citer ici le chiffre que j'ai lu ailleurs, il est hallucinant.
Alger – Selon une communication intitulée «Une grande métropole en mutation» qui sera présentée par Hakim Mania, doctorant à l’université du Havre, au Congrès mondial des études sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, à l’horizon de 2010, la population algéroise atteindra les 6000.000 d’habitants.
Citation :
Ces multitudes nécessitent l’occupation de 20.000 ha en logement et équipements d’accompagnement. Ceci dit, les instruments d’urbanisme existant n’arrivent pas à réduire les disparités socio-spaciales et maîtriser l’éclatement urbain. Pour répondre à la complexité des mutations urbaines et de la gestion des enjeux actuels de la ville, les démarches et les outils d’aménagement doivent alors impérativement évoluer, selon les spécialistes. Cependant, les villes algeriennes traversent, aujourd’hui une crise aiguë où se conjuguent détérioration du cadre de vie, augmentation des problèmes sociaux et stérilité des actions engagées par les pouvoirs publics.
Cette approche émane de la communication de Mme Ouassila Bendjaballah, enseignante et architecte urbaniste à l’université Larbi-Ben M’hidi de Constantine. Cette situation est due, en fait, à plusieurs facteurs d’ordre politique, économique et social. Toutefois, qui fabrique nos villes? Ces experts relèvent qu’ il y a la multiplication des acteurs qui participent à la production des villes en Algérie. L’Etat n’est plus le seul intervenant, les politiques ont favorisé l’apparition d’autres acteurs qui agissent sur la gestion et la production des villes. Parmi eux, on retrouve les propriétaires fonciers qui, restitués dans leurs droits, après 1990, se sont transformés en lotisseurs, promoteurs ou tout simplement en spéculateurs.
Malheureusement, les différentes actions de ces acteurs sont, dans la majeure partie des cas, incohérentes, contradictoires et discontinues; ce qui engendre des effets négatifs sur l’espace urbain. En fait, ils initient sur leurs propriétés des projets, tissent et fabriquent des morceaux de villes. L’espace urbain est devenu le théâtre de conflits entre les propriétaires fonciers, les pouvoirs publics et les habitants. Un autre facteur constaté par la conférencière, c’est la difficulté à mettre en oeuvre les pratiques de concertation avec ces propriétaires fonciers. L’un des soucis majeurs des pouvoirs publics c’est comment les intégrer dans un projet global de développement afin d’éviter les opérations isolées, génératrices de fragments de villes. La réalité urbaine en Algérie traduit l’image d’une ville en pleine effervescence.
Selon l’ONS : Nous sommes 37,1 millions d’Algériens
PUBLIE LE : 23-05-2012 | 0:00
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La population de l'Algérie était de 37,1 millions d'habitants au 1er janvier 2012, selon l'Office national des statistiques (ONS), qui prévoit une population de 37,8 millions d'habitants en janvier 2013 avec le maintien du rythme des naissances de 2011.