Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:30
PARIS - La plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui a félicité mardi soir les parlementaires européens pour l’adoption d،’un amendement en faveur du Sahara Occidental.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:31
"En enrichissant le rapport annuel sur les droits de l،’homme dans le monde par l’adoption d،’un amendement sur le Sahara occidental, à l’initiative de l،’intergroupe +Sahara occidental+, le Parlement européen (PE) a réaffirmé son soutien à l’établissement d،’un mécanisme international visant à contrôler le respect des droits de l’homme au Sahara occidental", précise la plateforme basée dans la capitale française.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:31
Le vote en faveur de cet amendement constitue, "un encouragement et un point d’appui contre l’occupation coloniale et pour l’autodétermination du peuple sahraoui", écrit le mouvement de solidarité dans un communiqué remis à l’APS.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:32
La plateforme ajoute que le PE a exprimé "son inquiétude quant à la détérioration des droits de l،’homme au Sahara occidental, et appelé à leur respect y compris la liberté d’association, la liberté d،’expression et le droit de manifester".
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:33
Rappelant que par deux fois déjà en 2012, les 18 avril et 12 septembre, le PE a "dénoncé les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et réclamé l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, " la plateforme, indique qu’il a demandé aussi que soient libérés tous les prisonniers politiques sahraouis et exigé que le territoire soit ouvert aux observateurs indépendants, aux ONG et aux médias.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:34
Elle salue le Parlement européen qui encourage également "un règlement juste et durable, sur la base du droit de la population sahraouie à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies".
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 19 Déc 2012 - 16:35
"Pour la troisième fois cette année, c’est un message clair adressé au Maroc pour qu’il tienne ses engagements et reconnaisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination", écrit la plateforme dans son communiqué. "C’est aussi un message au gouvernement français pour qu’il change de position en arrêtant de soutenir le plan marocain d’autonomie qui bafoue le droit international", ajoute-t-elle.
Elle rappelle par ailleurs qu’en décembre 2011, le PE avait rejeté la prolongation de l’accord de pêche UE-Maroc qui incluait les eaux territoriales sahraouies "au mépris de la légalité internationale". Elle indique en outre que la Commission européenne prépare un nouvel accord de pêche "sans vraiment tenir compte de l’avertissement du Parlement européen".
Elle recommande ainsi que la mobilisation "doit se poursuivre pour faire échec" à ce nouveau projet par des interventions auprès des gouvernements, des autorités européennes et des parlementaires européens mais aussi en signant la pétition sur http://www.fishelwhere.eu.".
Sujet: Le droit à l’autodétermination réaffirmé par l’ONU Sam 29 Déc 2012 - 23:57
Sahara Occidental : le droit à l’autodétermination réaffirmé par l’ONU, des consultations internationales en vue
Par Leila Benradja - (APS) samedi 29 décembre 2012 08 : 59
Citation :
WASHINGTON - La solution d’autodétermination du peuple sahraoui a été réitérée par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU dans leurs résolutions adoptées durant l’année 2012, tandis que l’Envoyé personnel de l’ONU, Christopher Ross, s’apprête à engager des consultations internationales pour débloquer ce dossier qui dure depuis une quarantaine d’années. La question du Sahara occidental a connu des rebondissements au cours de cette année par le rapport particulièrement percutant du Secrétaire général de l’ONU, critiquant les entraves aux activités de la MINURSO par les autorités marocaines, et par le retrait de confiance à Christopher Ross par le Maroc qui s’est, ensuite, ravisé après avoir subi de fortes pressions internationales.
Outre ces nouveaux développements, Christopher Ross a proposé une nouvelle démarche dans le traitement de la question sahraouie. Dans sa résolution adoptée à l’unanimité en avril dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé le Front Polisario et le Maroc à poursuivre les négociations, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir "à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Aussi, il n’avait pas manqué de demander au Maroc d’améliorer la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Dans le volet relatif à la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), l’organe de décision de l’ONU a répondu positivement aux recommandations du Secrétaire général, Ban Ki-moon, relatives aux défis auxquels fait face cette mission onusienne.
En effet, dans son rapport sur le Sahara occidental, Ban Ki-moon avait déploré les difficultés que la MINURSO éprouvait pour effectuer ses missions, précisant qu’elle n’est en mesure "ni d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d’observation et de liaison liées au maintien de la paix, ni d’endiguer, de sa propre autorité, l’effritement de ses capacités pour la mise en œuvre son mandat".
Il avait également relevé que le principe de neutralité de cette mission onusienne "est, depuis de nombreuses années, compromis par le Maroc".
De surcroît, le rapport a même noté que Rabat a espionné la MINURSO : "Il y a des indicateurs remettant en cause, au moins une fois, la confidentialité des communications entre le quartier général de la MINURSO et New York (siège de l’ONU)".
C’est ainsi que dans sa résolution, le Conseil a insisté sur la nécessité d’une "pleine coopération" avec les opérations de la MINURSO pour permettre "sa libre action avec tous les interlocuteurs" sur le terrain dont le peuple sahraoui, les défenseurs des droits de l’homme, les médias et les observateurs.
Attentif aux remarques du SG de l’ONU, il a aussi relevé l’impérativité de "mesures nécessaires pour assurer la sécurité ainsi que la circulation, sans entraves" pour le personnel de la MINURSO dans l’exécution de son mandat.
Quelques semaines après la publication du rapport de Ban Ki-moon et l’adoption de cette résolution par le Conseil de sécurité, le Maroc s’en est alors pris à Christopher Ross en l’accusant de mener un travail "partial et déséquilibré" et lui retira sa confiance.
Réagissant à l’attitude défiante du Maroc, Ban Ki-moon a, alors, affirmé et à plusieurs reprises avoir toute confiance en Christopher Ross, en le maintenant dans sa fonction.
Cette position a été, aussi, totalement partagée par le département d’Etat américain qui avait fait part de son appui au processus de négociations des Nations Unies dirigé par l’Américain Christopher Ross. Face à cette pression internationale, le Maroc finit par faire marche arrière, en accueillant M. Ross à Rabat, en octobre dernier, lors de sa tournée régionale.
Emboîtant le pas au Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’ONU a, à son tour, adopté une résolution sur la question sahraouie dans laquelle elle appuie le processus de négociation, "en vue de parvenir à une solution qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Mais, à l’instar des réunions informelles Front Polisario-Maroc tenues durant ces dernières années, le 9ème round, qui s’est déroulé en mars à Manhasset (New York), n’a apporté aucun progrès sur le fond.
Devant la perplexité de cette situation et à l’issue de sa tournée dans la région et en Europe du 27 octobre au 15 novembre, M. Ross avait, alors, annoncé une nouvelle démarche qui consiste à entreprendre de larges consultations à l’échelle internationale et régionale, au lieu de convoquer immédiatement un autre round de négociations entre les deux parties au conflit.
Il est ainsi attendu que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental entame, en 2013, des consultations avec les parties prenantes internationales-clés à la question sahraouie, avant d’effectuer des "navettes diplomatiques" à travers plusieurs visites dans les pays de la région dont le Sahara occidental.
Par ailleurs, la question de la violation des droits de l’homme des Sahraouis par les autorités marocaines a suscité la mobilisation, non seulement de l’ONU, mais aussi des ONG et du Congrès américain.
Après s’être rendu au Maroc et au Sahara occidental en septembre dernier, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, a affirmé que les autorités marocaines recouraient à la torture contre les Sahraouis, soulignant que le Maroc "est loin de pouvoir affirmer d’avoir éliminé la torture".
M. Mendez, qui devra présenter son rapport au Conseil de l’ONU pour les droits de l’homme à Genève en mars 2013, a aussi critiqué la forte présence policière et militaire marocaine au Sahara occidental et des nombreux cas de brutalités policières contre des manifestants sahraouis pacifiques.
Un même constat a été rapporté par le centre américain Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme (RFK Center) à l’issue d’une visite effectuée en août dernier dans les territoires occupés du Sahara occidental par une délégation conduite par sa présidente, Kerry Kennedy, et composée notamment de juristes et d’experts mondiaux en matière de droits de l’homme ainsi que de l’ex Secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture.
Dans son rapport sur la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis où elle avait cité des cas de disparitions, de torture, de détentions arbitraires, de brutalités des forces policières, de menaces, d’intimidation et d’exécutions extrajudiciaires, cette ONG, basée à Washington, a appelé à l’urgence de l’instauration d’un mécanisme international permanent afin de protéger les droits de l’homme du peuple sahraoui.
Cette violation flagrante des droits de l’homme a même été déplorée par le département d’Etat américain qui a signalé dans son rapport, adressé en octobre dernier au Congrès, que la situation soulevait "de sérieuses inquiétudes", de par le recours par les forces marocaines à la détention arbitraire et aux abus physiques et verbaux contre les détenus sahraouis, lors des arrestations et emprisonnements et les entraves à la liberté d’expression et de réunion.
Ce rapport a été élaboré par le département de Hillary Clinton en application d’une loi adoptée par le Congrès qui exige, désormais, du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’homme au Sahara occidental avant l’octroi de toute aide financière militaire au Maroc.
Sujet: Le droit à l'autodétermination Dim 28 Avr 2013 - 23:18
Un expert russe estime que l’indépendance du Sahara occidental “est une question de temps
Par Agence | 28/04/2013 | 18:20
Citation :
L’indépendance du Sahara occidental “est une question de temps”, a estimé l’expert russe spécialisé dans les relations publiques Igor Mentosov, a rapporté dimanche l’agence de presse sahraouie (SPS).
Dans des déclarations à la presse à l’issue de sa rencontre avec le représentant du Front Polisario en Russie Ali Salem Mohamed Fadhel, l’expert russe a affirmé qu’il s’emploiera davantage à sensibiliser l’opinion publique russe à la cause sahraouie. Il a rappelé à cet égard la visite qu’il a effectuée au mois de décembre dernier dans les camps des réfugiés sahraouis.
L’expert russe a dit avoir visité nombre d’institutions sahraouies et rencontré des cadres du Front Polisario soulignant que le constat qu’il a dégagé de cette visite était que l’indépendance du Sahara occidental “est une question de temps”.
De son coté le diplomate sahraoui a informé l’expert russe du contenu de la résolution 2099 (2013) qui affirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la préoccupation de l’organisation onusienne quant à la situation des droits de l’homme bafoués par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental, ajoute SPS.
“Les craintes du Maroc concernant l’introduction au sein de la Minurso d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental occupé est une preuve irréfutable des violations par l’Etat marocain des droits de l’homme dans les parties spoliées du Sahara occidental”, a soutenu M. Ali Salem.
“Les craintes marocaines confirment les constats de plusieurs organisations internationales des droits de l’homme telles que Human Rights watch, Amnesty internationale et le centre Robert Kennedy”, a ajouté SPS citant M. Ali Salem.(Agences)
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Le droit à l'indépendance Lun 21 Oct 2013 - 19:38
Le Washington Times appelle au droit à l'autodétermination au Sahara occidental
le 21.10.13 | 17h19
Citation :
Le Washington Times a consacré un long éditorial à la question du Sahara occidental dans lequel il a soutenu qu'il était temps pour l'ONU d'honorer ses engagements formulés depuis 22 ans pour la tenue d'un référendum dÆautodétermination du peuple sahraoui.
Publié par David Keene, l'un des plus célèbres éditorialistes de ce quotidien américain conservateur, l'éditorial intervient quelques jours après celui du journal centriste Washington Post qui avait critiqué le roi Mohamed VI pour ses ''pratiques autocratiques''.
Sous le titre: ''Une patrie méritée pour les Sahraouis, les promesses faites depuis plus de 40 ans doivent être honorées'', David Keene a tenu à rappeler certains faits de la genèse du dossier sahraoui en notant que ''le Sahara occidental a été occupé par le Maroc au début des années 70 dès le départ de l'Espagne''.
Les Sahraouis, a-t-il encore précisé, ''ont alors mené une guerre contre l'occupant marocain avant qu'il ne soit convenu d'un cessez-le-feu en 1991 en échange d'un référendum promis par les Nations Unies, qui n'a pas encore eu lieu''.
A ce propos, léditorialiste du Washington Times affirme que depuis lors, ''le Maroc a dépensé des millions pour mener un lobbying aux Etats-Unis afin de s'assurer que le gouvernement américain nappuierait pas les Sahraouis qui vivent soit sous occupation marocaine ou dans des camps de réfugiés gérés par l'ONU en Algérie''.
Par ailleurs, léditorialiste américain souligne clairement que ''les Sahraouis, sous la direction du président Mohamed Abdelaziz, ont agi pendant des décennies en supposant que les Etats-Unis, la communauté internationale et la Cour internationale de Justice interviendraient pour assurer la récupération de leurs territoires occupés''.
Inscrit depuis 1964 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mar 22 Oct 2013 - 17:28
Le Monde diplomatique appelle l’ONU et la France à mettre fin à «l'impasse mortelle» de la question sahraouie
ARTICLE | 22. OCTOBRE 2013 - 11:17
Pour Le Monde diplomatique, il est temps d'agir au Sahara Occidental. D. R.
Citation :
L’édition anglophone du mensuel français Le Monde diplomatique pour le mois d'octobre a publié un article qui exhorte l’ONU et la France à mettre fin à «l'impasse mortelle» du dossier du Sahara Occidental, tout en relevant les multiples «échecs» de l’ONU et en pointant du doigt la France qui «bloque» les efforts diplomatiques pour l'affaire sahraouie.
Dans son article solidement argumenté, le journaliste britannique Tom Stevenson évoque, tout d'abord, la tournée actuelle dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans le cadre d'une «nouvelle offensive diplomatique» afin d'effacer «une des plus sombres taches des dossiers de l'ONU».
La visite actuelle de M. Ross vise à «briser une impasse qui dure depuis des décennies pour résoudre définitivement le problème de la dernière colonie en Afrique», note l'article publié sous le titre : «Il est temps d'agir au Sahara Occidental.» Dans une brève rétrospective, il rappelle «l'invasion menée en 1975 par le roi Hassan II au Sahara Occidental» et les souffrances de la population sahraouie dont «des dizaines de milliers ont fui leurs maisons vers la frontière algérienne où des camps de réfugiés avaient, alors, été installés et qui dépendent de l'aide humanitaire».
Quant aux Sahraouis qui sont restés dans les territoires occupés par le Maroc, « ils se sont retrouvés sous une dure domination marocaine, terrorisés par les forces de sécurité et de plus en plus marginalisés par les colonies marocaines subventionnées» par le régime marocain, observe ce journaliste britannique.
Plus grave encore, poursuit-il, «une force armée allant entre 100 000 et 140 000 soldats marocains tient sous son contrôle une population sahraouie de seulement 500 000 personnes». Evoquant les multiples actes de répression menés par les forces marocaines contre les activistes sahraouis et contre les manifestations pacifiques pro-indépendantistes, il affirme que les violations des droits de l'Homme, rapportées par les journalistes et les ONG internationales, «demeurent monnaie courante».
Ayant lui-même visité les territoires sahraouis occupés en 2012, il témoigne avoir eu «des preuves de la répression systématique, des agressions et même des exécutions extra-judiciaires ou de disparitions de Sahraouis». En conséquence, il s'est interrogé, lui aussi, sur les raisons pour lesquelles la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso) demeure privée du mécanisme de surveillance des droits de l'Homme. Mais en fait, observe-t-il, «les échecs de l'ONU au Sahara Occidental sont multiples».
A ce propos, il considère que l’ONU «a échoué, à la fois, pour procéder dûment à la décolonisation des territoires sahraouis occupés, pour exécuter la décision de la Cour internationale de justice invalidant les revendications du Maroc sur le Sahara Occidental, et pour organiser un référendum d'autodétermination qui devait avoir lieu en 1992». Sur ce point, il considère qu'il y a beaucoup d'explications, mais «toutes inacceptables», à cette «impasse mortelle», dont la plus importante est que le refus du Maroc à permettre un règlement juste de la question sahraouie «est excusé à plusieurs reprises par des puissances européennes».
Plus explicite, il pointe du doigt la France qui «continue à bloquer les efforts diplomatiques à l'ONU susceptibles de mettre un terme au conflit, y compris les initiatives visant à faire bénéficier la Minurso d'un mandat de surveillance des droits de l'Homme».
Concernant la position américaine dans le dossier sahraoui, M. Stevenson indique que si les Etats-Unis avaient, auparavant, soutenu le roi Hassan II et financé la campagne militaire marocaine contre le Front Polisario, «le paysage est en train de changer». A ce propos, il cite le projet de résolution élaboré par les Etats-Unis, avec le soutien de la Grande-Bretagne, qui avaient proposé en avril dernier d'introduire le mandat des droits de l'Homme au sein de la Minurso.
En dépit du rejet par la France de ce projet de résolution et de la campagne menée par le Maroc contre ce texte, avance-t-il, il n'en demeure pas moins que cette initiative des Etats-Unis est «un signe encourageant». En effet, renchérit-il, «avec un gouvernement américain ouvert à une politique positive pour la résolution de la question du Sahara Occidental, l'action minimale de surveillance des droits de l'Homme par les Nations unies dans les territoires sahraouis occupés semble à portée de main».
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 6 Nov 2013 - 19:28
L’Ethiopie réitère son soutien à la RASD dans sa lutte pour l’indépendance
(APS) mercredi 6 novembre 2013 17 : 29
Citation :
ADDIS ABEBA - Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré le soutien de son pays a la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dans sa lutte pour son droit "inaliénable" à l’autodétermination, à l’indépendance et à la souveraineté totale sur ses territoires, en application des résolutions de l’UA.
"Le problème sahraoui se pose depuis longtemps, il est temps pour le peuple sahraoui d’accéder à l’indépendance et à la liberté. L’Ethiopie soutient pleinement l’indépendance de la RASD", a déclaré le MAE de ce pays au cours d’une rencontre avec l’ambassadeur de la RASD accrédité à Addis Abeba et représentant permanent auprès de l’UA, Lamine Baali.
Ce dernier, rapportent les agences de presse, a fait part au ministre éthiopien des derniers développements de la situation qui prévaut au Sahara Occidental, à la lumière de la visite dans la région, de l’Envoyé spécial du SG de l’ONU, Christopher Ross, de la détérioration +dangereuse+ de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés et la "brutale répression" par les forces coloniales marocaines, des manifestations pacifiques organisées par les Sahraouis à la veille de la visite de Ross.
La rencontre entre Ghebreyesus et Baali a été fructueuse et fraternelle et entre dans le cadre des consultations entre la RASD et l’Ethiopie.
"Nous avons abordé des questions d’intérêt commun, y compris les efforts accomplis par les Nations Unies afin de surmonter les obstacles qui se dressent devant le peuple sahraoui dans l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination", a déclaré le diplomate sahraoui à l’issue de cette rencontre.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 20 Nov 2013 - 15:40
Sahara occidental : l’Ordre des avocats de New York contre tout plan excluant l’indépendance
(APS) mercredi 20 novembre 2013 13 : 00
Citation :
WASHINGTON - L’Ordre des avocats de New York a eu à étudier, récemment, la question du Sahara occidental pour laquelle il a unanimement confirmé ’’l’illégalité’’ de tout plan excluant l’option d’indépendance dans l’exercice du droit à l’autodétermination des Sahraouis, soutenant que la limitation du choix au plan marocain d’autonomie seul n’est pas conforme au droit international.
Avant d’aboutir à ces conclusions dans une volumineuse étude qui a porté sur ’’les questions juridiques liées au conflit du Sahara occidental", le barreau de New York a retracé minutieusement la genèse du dossier du Sahara occidental depuis sa colonisation successivement par l’Espagne et le Maroc jusqu’au processus engagé par l’ONU pour le traitement du conflit entre le Front Polisario et le Maroc ainsi qu’à l’aspect juridique de la question sahraouie en vertu des principes du droit international.
A ce propos, l’Ordre new-yorkais des avocats a précisé avoir mené cette étude ’’afin de donner aux décideurs politiques américains des conseils sur cette question lors de l’élaboration de leur politique à l’égard de ce différend’’ entre le Front Polisario et le Maroc.
Après avoir passé à la loupe les conditions juridiques permettant la revendication du droit à l’autodétermination, les options valables aux territoires non autonomes en général et l’application de ces principes sur le cas du Sahara occidental, le barreau de New York conclut qu’en vertu du droit international, ’’le droit à l’autodétermination exige que les Sahraouis aient la possibilité de déterminer librement leur statut politique et que cela doit inclure l’option de l’indépendance’’.
’’Les moyens par lesquels le peuple sahraoui doit être autorisé à exercer ce droit à l’autodétermination doivent veiller à ce que la libre volonté de la population du Sahara occidental soit respectée et ne peuvent entraîner la restriction d’options à celle qui peut être favorable aux objectifs du Maroc’’, préconise-t-il.
En conséquence, ajoute le barreau new-yorkais, l’exercice de l’autodétermination, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, doit inclure, entre autres, l’option que le statut définitif du Sahara occidental sera l’indépendance.
Par ailleurs, cette organisation des avocats de New York n’a pas manqué de rappeler que la Cour internationale de Justice avait déjà statué que le Maroc n’a aucune souveraineté territoriale sur le Sahara occidental.
En conséquence, tout plan qui élimine l’option d’indépendance pour l’exercice de l’autodétermination des Sahraouis est ’’illégal’’ au regard du droit international, insiste le barreau new-yorkais.
Dans leur étude, les avocats de New York ont même mis en garde la communauté internationale pour qu’elle s’abstienne d’imposer au peuple sahraoui, sans son consentement, un plan excluant l’option de l’indépendance.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mar 3 Déc 2013 - 12:03
Le président de l’Assemblée nationale du Kenya réaffirme le soutien de son pays à la cause sahraouie
(APS) mardi 3 décembre 2013 10 : 06
ALGER- Le président de l’Assemblée nationale de la République du Kenya, Justin Muturi, a réaffirmé, lundi à Alger, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux décisions des Nations unies.
"Notre conviction est que tout citoyen est libre de déterminer comment il veut vivre et où vivre", a réaffirmé le président de l’Assemblée nationale de la République du Kenya, Justin Muturi, dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, précisant que son pays soutien "entièrement" le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations unies. "Nous avons également discuté de la lutte antiterroriste.
Le terrorisme a visé dans notre pays des citoyens civils. Nous pensons que le terrorisme est un affront aux civils", a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Kenya qui a plaidé, à ce propos, pour "une solution" et "une stratégie de lutte contre le terrorisme afin de garantir les droits des Homme et la paix".
"Nous avons partagé les expériences de nos deux pays quant à la manière dont ils ont arraché leur indépendance. Nous avons célébré le cinquantenaire de notre indépendance il y a un an et le Kenya le célébrera le 12 décembre.
C’est un parcours historique et une lutte similaires aux nôtres", a déclaré, pour sa part, Ramtane Lamamra.
Il a rappelé, dans ce contexte, que le Kenya "est engagé dans la lutte antiterroriste dans le cadre de la mission des Nations Unies en Somalie (Onusom)" mais aussi dans son pays pour avoir été "frappé dans sa capitale" et dans la lutte contre la piraterie maritime.
"Dans le cadre de nos relations bilatérales, il y a naturellement des consultations et une proximité en termes d’objectifs et en termes d’approches", a affirmé, par ailleurs, M. Lamamra, rappelant "l’installation d’instruments" pour consolider la coopération bilatérale, dont l’ouverture de l’ambassade du Kenya en Algérie, la mise en place d’une "commission économique conjointe" et enfin, la conclusion d’un accord pour la "consultation politique".
Il s’agit d’un dialogue de nature stratégique pour les questions de paix, de sécurité d’intégration de l’Afrique et de développement de positions africaines communes et concertées face à certains grands enjeux des relations internationales", a-t-il conclu. http://www.aps.dz/Le-president-de-l-Assemblee,133916.html
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Dim 8 Déc 2013 - 13:02
CONFERENCE SUR LE ROLE DE LA FEMME DANS LES MOUVEMENTS DE LIBERATION
Appel au soutien international à la femme sahraouie dans sa lutte pour l’indépendance
(APS) dimanche 8 décembre 2013 10 : 10
Citation :
BOUJDOUR (Camps de réfugiés sahraouis) - Les participants à la Conférence internationale sur le rôle de la femme dans les mouvements de libération ont appelé, samedi soir à Boujedour à l’issue des travaux, à un soutien international à la femme sahraouie dans sa lutte pour l’indépendance de son pays.
Les participants ont appelé, dans leur communiqué final, "les sociétés civiles à travers le monde à adhérer aux actions de solidarité au service de la paix et des causes justes telle la cause sahraouie".
Le communiqué final a, par ailleurs, dénoncé "l’intransigeance de l’occupant marocain qui fait fi des lois et résolutions internationales ayant qualifié la cause sahraouie de question de décolonisation depuis 1963".
L’accent a également été mis sur "la détérioration de la situation des droits de l’homme dans les régions occupées du Sahara occidental au moment où le Maroc continue de commettre de graves violations des droits de l’homme".
Le communiqué final a mis en garde contre "la spoliation des ressources naturelles du peuple sahraoui par les autorités marocaines".
La conférence internationale sur le rôle de la femme dans les mouvements de libération a choisi la Namibie pour accueillir la prochaine édition de la conférence sous le thème "Nelson Mandela, symbole de militantisme et de défense des valeurs de liberté et d’indépendance".
Les délégations de 15 pays africains, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Namibie et le Burkina Faso ont pris part aux travaux de cette conférence aux côtés d’associations de défense des droits des femmes venues d’Espagne et d’Italie.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Sam 14 Déc 2013 - 18:51
Le Président sahraoui : la résistance du peuple sahraoui est un droit légitime" et un "devoir sacré"
(APS) samedi 14 décembre 2013 17 : 49
Citation :
ALGER- La résistance du peuple sahraoui à l’occupation et à l’oppression est "un droit légitime" et un "devoir sacré" reconnu par les Nations unies, a affirmé samedi à Alger, le président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz.
"La résistance des peuples contre le colonialisme, l’occupation et l’oppression a été et restera un droit légitime et un devoir sacré. l’Organisation des Nations unies a reconnu le droit du peuple sahraoui à se défendre et à résister aux occupants colonisateurs, y compris l’usage de la lutte armée, jusqu’à ce qu’il jouisse de l’autodétermination et de l’indépendance", a déclaré Abdelaziz à l’ouverture des travaux de la 4èmeConférence internationale sur "le droit des Peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui".
"La lutte héroïque, sous la direction du Front Polisario, qui dure depuis plus de 40 ans, a clairement démontré que la volonté des peuples est inébranlable et ne peut être vaincue, car c’est un choix populaire née de la conviction des Sahraouis, inéluctablement attachés à la création de leur Etat indépendant, la RASD, sur l’ensemble de leur territoire national", a-t-il poursuivi.
Relevant l’expérience "exemplaire" du peuple sahraoui dans l’édification des "fondements d’un Etat indépendant" au milieu d’une "guerre de libération féroce", le Président sahraoui a estimé que "les Sahraouis ont choisi de construire une société moderne et ouverte, attachée à ses droits, convaincue des valeurs de la démocratie, du respect des libertés, de l’égalité et de la coexistence entre les cultures et qui a accordé aux femmes et aux jeunes la place qui leur échoit dans la société".
Il a évoqué, dans ce contexte, l’un des plus forts symboles de la lutte pour le libertés et les valeurs, Nelson Mandela, dont la disparition représente "un moment triste mais une occasion d’exprimer les sentiments de confiance dans l’inéluctabilité de la victoire des peuples opprimés" que ce héros de la lutte anti-Apartheid représente, a-t-il soutenu.
"Nous sommes fiers d’être dans la même tranchée avec Mandela et le peuple d’Afrique du sud pour la résistance au colonialisme et à l’oppression", a M. Abdelaziz, relevant que le "soutien" de l’Algérie qui "appuie avec toute la clarté et la rigueur, la décolonisation et le droit des peuples à l’autodétermination, sur la base de l’égalité internationale".
"C’est une position normale de l"Algérie, le pays d’un million et demi de martyrs et la +Mecque des révolutionnaires+. Cette même Algérie, dirigée par le président Abdelaziz Bouteflika, qui fraye un chemin vers l’établissement de la primauté du droit, l’Etat des institutions et des réformes majeures sur la voie du développement global", a estimé le Président sahraoui.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mar 17 Déc 2013 - 20:11
L’Algérie et la France se félicitent d’une solution qui permet “l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”
Par Abbès Zineb | 17/12/2013 | 17:47
Citation :
“Les deux parties se félicitent de la constance de l’engagement des Nations Unies et de la communauté internationale pour un règlement juste et durable, basé sur une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations Unies, ainsi que des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.
Elles apportent tout leur soutien aux efforts déployés à cet effet par M. Christopher Ross, l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental”.
C’est effectivement un tournant dans la politique étrangère française vis à vis de ce conflit colonial et ne manquera pas, à n’en pas douter, de faire réagir fort négativement du coté de Rabat.
Ce sont là des extraits du communiqué conjoint de la Première Session du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau algéro-français signé par les deux parties à l’issue de la visite du Premier ministre Jean Marc Ayrault. (lire le communiqué intégral dans la rubrique communiqués)
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 25 Déc 2013 - 15:10
Un enseignant universitaire américain appelle son pays à soutenir le peuple sahraoui
mar, 24/12/2013 - 21:48
Stephen Zunes
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Citation :
SAN FRANSISCO, 24 déc 2013 (SPS) Un enseignant universitaire américain a appelé récemment les Etats Unis à soutenir le peuple sahraoui dans l'exercice de son droit à l'autodétermination.
La rencontre entre le président américain Barack Obama et le roi du Maroc Mohamed VI a été une grosse déception pour les militants des droits de l'homme et du droit international, a écrit Stephen Zunes, enseignant des sciences politiques et coordonnateur des études sur le Moyen Orient à l'université de San Fransisco, dans un article publié dans le journal "National Catholic Reporter".
"Deux jours avant cette rencontre, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé, dans un communiqué, le président américain à informer le souverain marocain au sujet des réformes soutenues par les Etats Unis et qui n'ont vu aucune concrétisation tangible notamment au volet des droits de l'homme qui continuent d'enregistrer des violations flagrantes outre l'impunité de leurs auteurs", souligne l'article intitulé "Les Etats Unis doivent soutenir le peuple sahraoui dans l'exercice de son droit à l'autodétermination".
Il a précisé à ce propos, que "dans le communiqué commun qui a sanctionné la rencontre, il en ressort tout le contraire. Le Président Obama a salué ce qu'il a appelé l'ancrage de la démocratie et le renforcement du progrès économique et du développement humain".
"La plus importante question de la région dans le nord ouest de l'Afrique est celle du Sahara Occidental encore sous occupation marocaine depuis son invasion militaire en 1975. Depuis, la décolonisation n'a pu avoir lieu malgré les multiples résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU et du Conseil de sécurité ainsi que l'avis de la Cour de justice internationale", a poursuivi l'enseignant américain.
"Le Maroc continue d'occuper la région en privant le peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination sachant qu'aucun pays de par le monde, ne lui reconnait une souveraineté sur le territoire", a indique Stephen Zunes avant de faire remarquer que "plus de 80 pays ont reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qui est désormais un membre à part entière de l'Union africaine (UA).
Il a ajouté que "nul n'ignore que le Front Polisario qui a combattu pour l'indépendance a accepté un cessez-le-feu en 1991 suite à l'engagement pris par les Nations unies quant à l'organisation d'un référendum d'autodétermination et sur la base duquel a été instituée la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO).
"Depuis cette date, les Etats Unis et la France qui jouissent du droit de véto au sein du Conseil de sécurité ne cessent d'empêcher les Nations unies de prendre des décisions qui amèneraient le Maroc à se conformer à la légalité internationale et permettraient au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination", a-t-il encore estimé. Toujours selon l'article, la Minurso reste "la seule mission de maintien de la paix dépourvue de mécanisme de protection et de la surveillance des droits de l'homme alors que les Etats Unis avaient proposé en avril dernier, une excellente initiative pour permettre à la mission d'assumer cette prérogative".
D'autre part, les rapports d'organisations des droits de l'homme soulignent "la poursuite par le Maroc de la répression barbare à l'encontre des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental".
L'article rappelle à ce sujet, le rapport du secrétariat d'Etat américain qui souligne que "la liberté d'expression et de la presse, les rassemblements et la formation d'associations sont tous frappés d'interdiction, outre l'emprisonnement arbitraire, la répression, la torture et les mauvais traitements à l'encontre de personnes connues pour leur soutien franc au peuple sahraoui".
"Il semblerait que la politique américaine à l'égard du Sahara Occidental reflète la violation par Washington de ses propres principes qui restent confinés dans le refus de l'annexion par la force", conclut l'universitaire américain.(SPS)
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Lun 30 Déc 2013 - 16:14
SAHARA OCCIDENTAL
Le peuple sahraoui "déterminé" à continuer son combat pour son indépendance (président sahraoui)
30-12-2013
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Le peuple sahraoui est déterminé à continuer son combat jusqu’à son indépendance en dépit des exactions commises par le Maroc à son égard, a affirmé dimanche à Aousserd le secrétaire général du Front Polisario et président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. "Nous affirmons plus que jamais notre détermination et notre volonté d’aller de l’avant et de continuer notre combat jusqu’a l’indépendance de notre territoire en dépit des exactions que commet le Maroc a notre égard", a déclaré M. Abdelaziz a l’ouverture du 8ème congrès de la jeunesse sahraouie.
Il a ajouté que le front de la lutte était "ouvert" à toutes les franges de la société, notamment les jeunes et les femmes, pour permettre au peuple sahraoui de retrouver sa souveraineté "bafouée", relevant la nécessité de transmettre le flambeau du combat aux jeunes générations.
M. Abdelaziz a également rappelé les dures conditions de la lutte de son peuple, contraint à l’exil par le colonisateur marocain.
Il a appelé, par ailleurs, les Nations unies a fixer, le plus vite possible, une échéance pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le président sahraoui a également appelé a l’élargissement de la mission de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental pour "constater la violation continuelle des droits de l’homme du peuple sahraoui par les forces d’occupation marocaines".
Il a d’autre part exprimé sa reconnaissance à l’Algérie, à sa tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son soutien à toutes les étapes de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
Les travaux du 8e congrès de l’Union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO) ont débuté dimanche à Aousserd, avec la participation de près de 180 délégués étrangers venus notamment d’Europe, d’Afrique et d’Amérique et de quelques 800 Sahraouis.
Ce congrès se tient sous le slogan "raviver la flamme de la lutte contre le colonisateur marocain pour imposer l’indépendance".
Inscrit depuis 1964 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Lun 20 Jan 2014 - 16:12
Sahara occidental : l’Algérie et le Mali pour une solution "politique mutuellement acceptable"
Le président Malien, Ibrahim Boubacar Keita en visite de travail et d’amitié en Algérie
(APS) lundi 20 janvier 2014 10 : 41
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ALGER - L’Algérie et le Mali ont réaffirmé leur soutien aux efforts consentis pour trouver une solution "politique mutuellement acceptable" à la question du Sahara occidental, "conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies".
"S’agissant de la question du Sahara occidental, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita, ont réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki mon, et son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à trouver une solution politique mutuellement acceptable, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies", indique dimanche un communiqué commun sanctionnant la visite d’amitié et de travail du président malien en Algérie.
Passant en revue l’évolution des crises et conflits en Afrique, le président Bouteflika et son homologue malien "ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension dans certaines parties du continent qui influent négativement sur le processus de développement et d’intégration économique".
Ils ont, dans ce sens, "exprimé leur préoccupation quant à la situation en République Centrafricaine et appelé à une instauration rapide de la paix, de la sécurité et de la réconciliation".
Les deux chefs d’Etat ont également appelé à un "règlement politique de la crise au Sud Soudan au bénéfice de l’avenir de la jeune nation et de la stabilité dans la sous-région".
Evoquant la crise syrienne, les deux chefs d’Etat "ont exprimé leur préoccupation devant la grave détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire ainsi que sur les risques de déstabilisation qu’elle fait peser sur l’ensemble de la région".
Ils ont réitéré "leur soutien aux efforts en cours notamment ceux du représentant spécial, Lakhdar Brahimi, pour la tenue de la conférence de Genève II en vue de définir les contours d’une solution politique consensuelle entre toutes les parties syriennes".
Les deux chefs d’Etat ont également réaffirmé "leur soutien au peuple palestinien pour la satisfaction de ses droits légitimes, y compris l’établissement d’un Etat indépendant et souverain avec pour capitale El-Qods Echarif conformément à la légalité internationale", ajoute le communiqué commun.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Mer 29 Jan 2014 - 14:52
"Ni la torture, ni les prisons" ne viendront à bout de la détermination sahraouie (Ghali)
(APS) mercredi 29 janvier 2014 11 : 38
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ALGER - L’ambassadeur de la République sahraouie arabe démocratique en Algérie, Brahim Ghali a affirmé, mardi à Alger, que "ni la torture, ni les prisons, ni les procès injustes" du Maroc ne pourront "arriver à bout" de la détermination du peuple sahraoui pour arracher son indépendance.
"Nous affirmons à la face du Maroc et ceux qui le soutiennent que le peuple sahraoui est déterminé à arracher son indépendance et consentir tous les sacrifices pour parvenir à son indépendance", a déclaré M. Ghali lors d’une journée de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le groupe parlementaire du parti Tadjamou amel Al Djazaïr (TAJ).
Il ajouté que "ni la torture, ni les prisons, ni les procès injustes du Maroc ne viendront à bout de la détermination" du peuple sahraoui pour arracher son indépendance.
Pour lui, le peuple sahraoui continue toujours de subir "les exactions et les dépassements et les violations" des droits de l’Homme de la part des "forces d’occupations marocaines", alors que le monde observe "impunément cette situation sans bouger le petit doigt".
Evoquant la position de l’Algérie par rapport à cette question, M. Ghali a loué son rôle "majeur" et son soutien "continue et indéfectible" à la lutte "juste et légitime" du peuple sahraoui pour son indépendance.
"La Révolution et le peuple algérien représentent pour nous un modèle à suivre dans notre lutte légitime pour notre indépendance", a-t-il soutenu.
Pour sa part, le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a appelé les dirigeants africain qui prendront part aux travaux du 22e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), qui se tiendra à Addis-Abeba, en Ethiopie, les 30 et 31 janvier 2014, à soutenir la cause du peuple sahraoui pour lui permettre d’accéder à son indépendance.
"Nous devons oeuvrer pour que cette question (Sahara occidental) soit à l’ordre du jour des organisations régionales et internationales, notamment l’UA, l’ONU et le Conseil de sécurité de l’ONU", a-t-il souligné.
Il a indiqué, dans ce sens, que le Sommet Afrique-Amérique qui doit se tenir l’été prochain devrait offrir la possibilité aux autorités sahraouies de participer en tant que délégation pour pouvoir s’exprimer et transmettre son message au monde entier.
M. Ghoul a proposé également la mise en place d’un espace parlementaire africano-européen qui aura la charge "de soutenir et d’appuyer la cause sahraouie dans sa lutte contre l’oppression marocaine".
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non-autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Ven 31 Jan 2014 - 20:41
L’autodétermination du peuple sahraoui doit être une priorité dans l’agenda de l’UA (responsable angolais)
(APS) vendredi 31 janvier 2014 18 : 03
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ADDIS-ABEBA- Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination doit constituer une priorité dans l’agenda de l’Union africaine (UA), a déclaré jeudi le Vice-président de la République d’Angola, Manuel Domingos Vicente.
Dans une intervention sur les questions de paix et de sécurité, lors du sommet de l’UA à Addis-Abeba les 30 et 31 janvier, M. Domingos a affirmé que "le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination doit constituer une priorité dans l’agenda de l’Union Africaine".
Il a souligné la nécessité de mettre en oeuvre les engagements pris librement par les deux parties, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario et approuvés par l’UA.
Le vice-président de la République d’Angola a rappelé que l’UA avait pris plusieurs décisions concernant l’accélération de l’application de la légalité internationale à travers, notamment, un référendum d’autodétermination.
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Dim 2 Mar 2014 - 21:20
Le Royaume-Uni continue à soutenir l’autodétermination du peuple sahraoui
Par Agence | 02/03/2014 | 19:20
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L’ambassadeur britannique en Algérie, Martyn Roper, a réaffirmé, dimanche à Oran, le soutien du Royaume-Uni à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une rencontre à Oran sur le programme bilatéral de partenariat au profit des jeunes promoteurs algériens, M. Roper a déclaré que “le Royaume-Uni a une position claire sur cette question et nous soutenons l’autodétermination du peuple sahraoui”. (Aps)
Sujet: Re: Le droit à l'autodétermination Sam 15 Mar 2014 - 22:10
Le Parlement européen réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
14/03/2014
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BRUXELLES- Les eurodéputés ont réaffirmé vendredi, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum conformément aux résolutions des Nations Unies sur le Sahara occidental.
Dans une résolution adoptée par le Parlement européen (PE) sur les priorités de l'Union européenne pour la 25e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, les eurodéputés ont demandé au Maroc de poursuivre les "négociations" pour une solution pacifique et durable à la question du Sahara Occidental.
"Le parlement européen demande au Maroc, en tant que nouveau membre du Conseil des droits de l'Homme, de poursuivre les négociations en vue d'une solution pacifique et durable au conflit au Sahara occidental, et réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, qui devrait être décidée par un référendum démocratique, conformément aux résolutions des Nations unies en la matière", souligne la résolution.
L'Algérie et le Maroc avait été élus en novembre 2013 par l'Assemblée générale de l'ONU, membres au Conseil onusien des droits de l'Homme pour un mandat de trois ans qui a commencé en janvier 2014.
Inscrit depuis 1964 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.