Sujet: Re: Plongée et chasse sous-marine Jeu 18 Mar 2010 - 18:36
Du 15 au 18 avril prochain, au Palais des expositions, Pins maritimes : 1er Salon des activités maritimes et du littoral (SIMMER)
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Le Palais des expositions, Pins maritimes, abritera du 15 au 18 avril prochain le 1er Salon des activités maritimes et du littoral. Cette manifestation dédiée aux professionnels de la mer sera placée sous le thème « Pour la promotion et le développement des activités maritimes ».
Sujet: Re: Plongée et chasse sous-marine Jeu 3 Juin 2010 - 18:02
James Cameron, sauveur des fonds marins ? - 03 juin 2010
James Cameron, grand spécialiste et passionné des fonds marins comme en démontre sa filmographie, a participé à une réunion de réflexion sur la marée noire "Deepwater Horizon". Un "brainstorming" qui ne s'est apparemment pas déroulé à son goût.
Marie Desnos - Parismatch.com
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Après Kevin Costner, c’est au tour d’une autre célébrité cinématographique de proposer son aide pour tenter d’endiguer la marée noire en Louisiane : James Cameron. Le réalisateur des deux plus grosses superproductions mondiales, «Titanic» et «Avatar» a en effet participé mardi à une réunion réunissant les membres de l'Agence américaine de la protection de l'environnement et d’autres spécialistes en tout genre, à Washington, dans l’espoir de trouver enfin une solution pour stopper les centaines de milliers de litres de brut qui se déversent chaque jour dans les eaux du Golfe du Mexique. En quelle qualité ? Celle de spécialiste des fonds marin. Car en plus d’être un réalisateur à succès, le Canadien s’intéresse depuis bien longtemps à la mer et ses secrets.
Dès 1989, James Cameron a collaboré avec l’un des pionniers en matière de développement d'équipements sous-marins, Phil Nuytten (*), pour son film de science-fiction «Abyss», dont l’histoire tourne autour des recherches tumultueuses de survivants après le naufrage d’un sous-marin nucléaire américain. Pour les besoins du long-métrage, le scientifique, lui aussi canadien, avait construit un submersible et d’autres engins aquatiques permettant au cinéaste de filmer le plus précisément possible et dans les moindres recoins les eaux profondes et d’être le plus réaliste et innovant possible dans sa fiction.
Des dizaines de plongées pour ses documentaires
Quelques années plus tard, Cameron s’attaque à ce qui allait devenir le plus gros succès cinématographique mondial, et se donne les moyens de son projet fou : en 1995, il effectue une douzaine de plongées sur l'épave du Titanic pour rassembler des images pour son long-métrage. Passionné par son expérience qui se fait de plus en plus pointue, il en fera par la suite deux documentaires : «Les Fantômes du Titanic», dans lequel il expérimente le tournage en trois dimensions, et «Last mysteries of the Titanic». Son frère Mike l’a d’ailleurs aidé à concevoir du matériel étanche, notamment des caissons permettant d'envoyer des caméras jusqu'à 6 kilomètres de profondeur…
En mai 2002, James Cameron a également plongé une cinquantaine de fois pour réaliser un documentaire sur le naufrage du légendaire navire de guerre allemand Bismarck. «Expedition: Bismarck» a d’ailleurs permis d’en apprendre beaucoup sur ce bâtiment nazi qui a sombré en 1941. Même implication pour «Aliens of the Deep», dans les océans Atlantique et Pacifique, puis pour «Sanctum», inspiré de l’expérience de plongeur de son co-scénariste Andrew Wight, qui s'était retrouvé piégé dans des grottes sous-marines (le film doit sortir cette année).
«Ces crétins ne savent pas ce qu'ils font»
James Cameron n’est donc pas un amateur. La compagnie pétrolière BP aurait pourtant écarté ses propositions, dont on ignore la teneur. C’est le réalisateur lui-même qui l’a fait savoir lors d'une conférence en Californie après la réunion, non sans une certaine amertume. Déclarant simplement que la firme américaine avait «gracieusement» décliné son offre de collaboration, qui ne supposait aucune rétribution, il s’est laissé aller à quelques petits commentaires personnels. «Ces dernières semaines, j'ai constaté, comme nous tous, avec une horreur et un chagrin croissants ce qui se passe dans le Golfe. Et je me suis fait la réflexion que ces crétins ne savent pas ce qu'ils font», a-t-il lancé.
«Je connais des gens très, très, très intelligents qui travaillent à des profondeurs qui dépassent l’entendement», a-t-il ajouté. Tout en reconnaissant que ses contacts n’étaient pas dans le secteur du pétrole, il a souligné qu’ils étaient habitués à manier divers véhicules sous-marins et d’autres technologies «nécessaires pour réaliser des choses à cette profondeur», ce qui est «plus important» selon lui. Et de livrer quelques conseils au gouvernement américain : «Le gouvernement a vraiment besoin d'avoir son indépendance pour aller sur le site, le filmer, le surveiller et faire son enquête. Parce que si vous n'êtes pas en mesure d’assurer le suivi de manière indépendante, cela revient à demander la vidéo de la scène du crime à son auteur».