Sujet: Risque d'une 3° guerre mondiale Lun 26 Aoû 2013 - 23:05
Les missiles "Yakhont" syriens guettent les navires US !!!
lundi, 26 août 2013 14:40
Citation :
IRIB-les missiles anti navires les plus rapides au monde, Yakhont guettent les premiers tirs des navires de guerre US! " Les missiles supersoniques de la Syrie et du Hezbollah constituent selon des experts en géostratégie, l'un des facteurs dissuasifs les plus importants face aux navires de guerre US déployés en Méditerranée. "si les bâtiments de guerre américains s'aventurent à tirer des missiles contre la Syrie, ils devront s'attendre à recevoir de plein fouer des missiles balistique ultra précis d'eskandar , les missiles Scud et ces navires sont dépourvus d'engins pour les intercepter "
" la défaite globale des terroristes takfiris sur le terrain s'accélère et les américains cherchent par tous les moyens possibles à stopper l'avancée de l'armée syrienne ou de la ralentir. pour ces experts , " l'argument chimique est totalement infondé dans la mesure où l'armée syrienne cumule les succès :" il n'y a aucune raison pour que l'armée syrienne commette un tel acte , se ternisse l'image . ce raid chimique est l'oeuvre de ceux qui voient leur échec proche à savoir les mercenaires étrangers "
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Mer 28 Aoû 2013 - 3:12
Après l'Irak, l’Afghanistan et la Libye, l’empire s’apprête à attaquer la Syrie
Par Khidr Omar | 27/08/2013 | 15:53
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Citation :
La Syrie est agressée en profondeur depuis plus de deux ans et tout son potentiel industriel, économique, agricole a été détruit. Les infrastructures routières ont subi le même sort, les usines ont été démontées et vendues aux turcs, la plupart des villes et villages ont subi des dégâts considérables, les sites pétroliers et gaziers sont à l’Arrêt.
La monnaie dégringole continuellement, les massacres et les tueries sont quotidiens, et une partie de la population a pris le chemin de l’exil alors que l’autre partie a choisi de rester et de côtoyer la mort. Les femmes et les filles syriennes sont soumises aux prédateurs, le pays est mis à feu et à sang par des hordes de barbares qui ont débarqué du monde entier. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, Israël, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont mis tout leur poids politique, militaire et financier dans la balance pour faire plier le peuple et le pouvoir syrien en vain.
C’est pour cela que des prétextes fallacieux, mensongers et éculés sont servis aujourd’hui pour achever la terrible guerre que subie la Syrie martyre, comme cela s’est passé en Afghanistan, en Irak et en Libye . Le monde entier connait les résultats catastrophiques de ces guerres engagées par l’empire du mal.
Depuis 72 heures, Les dirigeants de l’empire occupent les plateaux de télévision, prenant des allures dramatiques, avec des visages catastrophés, utilisant un langage émotionnel, versant des larmes de crocodile sur… les populations arabes, en se posant comme les détenteurs de la morale mondiale alors que leurs actes ne sont que mensonges, destruction, mort et désolation depuis deux siècles.
La guerre va être déclenchée dans quelques heures ou quelques jours, puisque c’est le but du prétexte du gaz. L’empire du mal va l’engager, foulant aux pieds les conventions internationalistes et la charte des Nations-Unies, qui ne sont à leurs yeux que des moyens pour agresser et dominer et lorsqu’il y a des blocages (Russie, Chine), ils passent dessus en faisant-fi du Conseil de sécurité et de ses résolutions comme l’a toujours fait Israël.
L’empire du mal va agresser la Syrie, il en connait les conséquences, ou du moins il espère mettre à genoux le pays, installer les terroristes au pouvoir, ces fameux “résistants” de Laurent Fabius, isoler ainsi le Hezbollah en le coupant de l’Iran, et fragiliser ce dernier avant de l’agresser et le détruire à son tour.
Mais toutes ces prévisions et ces calculs feront pschitt devant la volonté des peuples de ne pas se plier à l’oppression et à l’agression. Cette énième guerre de l’empire se brisera face à la résistance et n’atteindra aucun de ses objectifs.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Mer 28 Aoû 2013 - 22:38
Guerre contre la Syrie: Poutine prêt à attaquer l'Arabie saoudite !!
mercredi, 28 août 2013 09:31
Citation :
IRIB- Selon les sources syriennes, le président russe Poutine est déterminé à prendre pour cible l'Arabie saoudite, si les Etats Unis attaquaient militairement la Syrie ! Suivant la campagne médiatique intense entretenue depuis quelques jours par les médias mainstream contre la Syrie, les Etats Unis et leurs alliés seraient prêts à lancer des raids aux missiles contre la Syrie d'ici quelques heures.
Dampress affirme que le chef du Kremlin est prêt à donner aux gros bombardiers russe l'ordre de bombarder l'Arabie saoudite, si les Etats Unis prennent pour cible de leurs missiles la Syrie. les tensions sont à leur plus haut point entre la Russie et les Etats-Unis depuis que Washington s'est mis en ordre de bataille et a mobilisé ses alliés contre Damas.
Lavriv a qualifié toute attaque contre la Syrie d'erreur historique et Moscou dit ne pas croire un seul mot à la version US avancée sur les raids chimiques du 21 août contre la banlieue de Damas. les analystes ont mis en garde l'Arabie saoudite et les Etats Unis , deux protagonistes de la guerre contre une troisième guerre mondiale qui pourrait être déclenchée si Washington tire en direction de la Syrie .
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Ven 30 Aoû 2013 - 0:06
Syrie – La Russie envoie des navires de guerre en renfort de sa flotte
MIS EN LIGNE PAR CONNECTIONIVOIRIENNE.NET LA RÉDACTION · 29 AOÛT, 2013 A 14:50
Citation :
Selon l’agence Interfax dans une dépêche ce jeudi [confirmée par les militaires russes], la Russie vient d’envoyer une escadron marine de pas moins de 6 navires de guerre en mer méditerranée de l’Est, au large des cotes syriennes. Au nombre de ces navires militaires venus renforcer l’imposante flotte russe déjà présente dans ces eaux, se trouve un chasseur de torpédos et un croiseur lance-missiles. La Russie possède en permanence a Tartous en Syrie, une base maritime.
Cette démonstration de force des Russes, pourrait expliquer le «dégonflement» de plusieurs leaders «occidentaux», après avoir tenu des discours de va-t-en guerre ces dernières 48H. Notamment Obama, Cameron et Hollande, qui restent toujours incapables d’apporter les moindres preuves sur l’implication de l’armée syrienne dans les attaques au gaz de la semaine dernière. L’opinion publique d’Europe de l’ouest et des USA est aussi majoritairement opposée a cette guerre des intérêts cachés, après les échecs retentissants en Irak et en Afghanistan. L’Egypte qui détient le canal stratégique de Suez, s’était recemment exprimé contre la Guerre, tout comme la Chine.
Petit point positif, l’Arabie Saoudite qui soutient les rebelles syriens s’en tire pas mal, avec l’envolée des cours du pétrole.
Syrie : la Russie montre ses muscles en Méditerranée
Le ton monte en mer Méditerranée. Après l’annonce de l’envoi par la France d’une frégate au large de la Syrie, la Russie déclare qu’elle va envoyer « dans les prochains jours » en Méditerranée orientale un navire anti-sous-marins et un croiseur équipé de missiles. « La situation qui se complique dans l’est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation des forces navales. Un bateau de lutte anti-sous-marine et un bateau lance-missiles vont s’ajouter dans les prochains jours à la flotte » russe déjà présente dans cette région, a précisé une source au sein de l’état-major des forces armées.
« Les projets de frappes militaires en Syrie déclarés par certains pays sont un défi aux dispositions-clés de la Charte de l’ONU et à d’autres normes du droit international », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov mercredi soir à La Haye, selon un communiqué publié jeudi de la diplomatie russe. « À ce stade, il faut utiliser tous les instruments possibles politico-diplomatiques, avant tout laisser les experts de l’ONU mener à bien leur enquête sur l’attaque chimique présumée et rendre leurs comptes à l’ONU », selon la même source. Moscou, qui soutient le régime de Damas depuis le début du conflit il y a deux ans et demi, devrait vraisemblablement bloquer toute décision au Conseil de Sécurité qui viserait à lancer une action punitive contre le président Bachar el-Assad.
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a estimé lundi qu’il était « possible » de répondre à l’usage d’armes chimiques en Syrie « sans unité complète au Conseil de sécurité de l’ONU » où la Russie n’a soutenu aucune des résolutions occidentales sur la Syrie. L’attaque chimique présumée du 21 août près de la capitale syrienne, qui aurait provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, a aggravé les divisions russo-occidentales sur le conflit syrien. Les États-Unis et plusieurs de leurs alliés occidentaux rejettent la responsabilité sur le régime du président Assad, alors que Moscou accuse les rebelles d’avoir utilisé des armes chimiques pour discréditer le gouvernement. Les experts de l’ONU enquêtent sur place depuis lundi sur l’usage d’armes chimiques.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Mar 3 Sep 2013 - 17:19
SYRIE. Le tir de missile en Méditerranée était un "test"
Publié le 03-09-2013 à 14h03 - Mis à jour à 17h18 - Par Le Nouvel Observateur
Citation :
Le missile tiré mardi en Méditerranée dans le cadre d'un exercice israélo-américain était un "test" qui "n'a rien à voir" avec une éventuelle action militaire américaine en Syrie, a déclaré le porte-parole du Pentagone, George Little.
"Cet essai n'avait rien à voir avec l'examen par les Etats-Unis d'une action militaire pour répondre à l'attaque chimique en Syrie", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Tôt ce matin, le département américain de la Défense a fourni une assistance technique et un soutien à l'agence antimissile israélienne pour un vol d'essai d'un missile-cible Sparrow au-dessus de la Méditerranée", a expliqué le porte-parole.
Cet essai était selon lui planifié "de longue date" afin d'évaluer la capacité du système de défense antimissile israélien Arrow à détecter, suivre et échanger l'information à propos d'une "menace simulée contre Israël", a-t-il ajouté.
Plutôt ce matin, la Russie annonçait avoir détecté le lancement de deux missiles balistiques en mer Méditerranée, sur fond de préparation d'une intervention militaire occidentale contre le régime en Syrie.
"Vers la côte est"
"Le lancement, qui a eu lieu à 10h16 de Moscou (6h16 GMT), a été détecté par les stations radar à Armavir" (sud de la Russie), selon le ministère de la Défense.
Les engins ont été lancés "de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est", a indiqué le ministère sans préciser si ce lancement avait été effectué vers la Syrie.
"Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a informé du lancement le président russe Vladimir Poutine, commandant en chef des armées", ajoute le ministère de la Défense.
Une source militaro-diplomatique russe a annoncé la veille que la Russie avait dépêché un navire de reconnaissance et de surveillance électronique vers la côte syrienne en Méditerranée orientale.
Le ministre israélien de la Défense a par la suite reconnu avoir tiré en coordination avec l'armée américaine un missile-cible Anchor, la dénomination israélienne du Sparrow. "Il s'agit du premier tir d'essai de cette version du missile, qui a été conduit (...) au-dessus de la Méditerranée. Tous les éléments du système ont fonctionné conformément à la configuration opérationnelle", précise le ministère israélien dans un communiqué.
Navires de guerre
L'état-major des forces armées russes avait indiqué la semaine dernière qu'un groupe de navires déjà dans la Méditerranée effectuait de manière ininterrompue des observations et analyses des activités militaires autour de la Syrie.
La Russie maintient une présence constante de plusieurs navires de guerre dans l'est de la Méditerranée où ils effectuent des rotations depuis le début de la crise syrienne il y a deux ans et demi.
Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie exploite depuis la période soviétique une base militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas.
Le président américain Barack Obama a annoncé son intention d'engager une opération militaire limitée contre le régime syrien après une attaque chimique à grande échelle perpétrée le 21 août. Il a cependant précisé qu'il allait demander l'autorisation du Congrès avant d'engager des frappes. Cinq destroyers américains, équipés de missiles de croisière Tomahawk et de missiles anti-missiles, croisent actuellement en Méditerranée orientale.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Mer 4 Sep 2013 - 1:16
La Russie a mis les troupes de la défense spatiale en état d’alerte
mardi, 03 septembre 2013 19:05
Citation :
IRIB-La Russie a mis en état d’alerte le poste de commandement de l’Etat-major et le Centre de contrôle des troupes de défense aérospatiale suite au lancement de deux missiles dans la mer Méditerranée ce mardi, a déclaré le vice-ministre de la défense Anatoli Antonov.
Selon Antonov, le système russe d’alerte aux missiles a montré ce mardi son efficacité.
Le commandant de la Force de la défense aérospatiale, le major-général Alexandre Golovko a indiqué que le système d' alerte aux missiles, qui a enregistré le tir de missiles ce mardi dans la Méditerranée, vont entrer en service à Kaliningrad et Irkoutsk dès 2014 .
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Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Jeu 5 Sep 2013 - 17:25
Trois navires de guerre russes en approche
REUTERS - jeudi 05 septembre 2013
Citation :
Trois navires de guerre russes ont franchi jeudi le détroit turc du Bosphore pour se rendre, selon une source militaire russe, en Méditerranée orientale, près de la Syrie, sur fond de préparation d’une intervention militaire occidentale contre le régime de Damas.
Venant de la mer Noire, le navire de guerre électronique SSV-201 « Priazovié » a emprunté le détroit, qui traverse la métropole turque d’Istanbul, en compagnie des grands navires de débarquement « Minsk » et « Novotcherkassk ».
Le « Priazovié » avait quitté dimanche soir Sébastopol, port ukrainien où est basée la flotte russe de la mer Noire, « pour une mission dans l’est de la Méditerranée », selon une source militaire russe citée par l’agence russe Interfax. Interfax a également mentionné l’arrivée prévue le 5 ou 6 septembre du «Minsk» et du «Novotcherkassk» en Méditerranée orientale.
Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie exploite depuis la période soviétique une base militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Ven 6 Sep 2013 - 23:51
Syrie: après le blocage au G20, tension entre Russie et Etats-Unis
Publié le 06.09.2013, 11h37
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Citation :
Face au mur inébranlable du refus russe, les Etats-Unis, ayant échoué à élargir leur alliance contre la Syrie au G20 de Saint-Pétersbourg, redoublaient vendredi de critiques envers Moscou, qui mettait en garde les Etats-Unis contre toute frappe sur des sites chimiques. Face au mur inébranlable du refus russe, les Etats-Unis, ayant échoué à élargir leur alliance contre la Syrie au G20 de Saint-Pétersbourg, redoublaient vendredi de critiques envers Moscou, qui mettait en garde les Etats-Unis contre toute frappe sur des sites chimiques.
Face au mur inébranlable du refus russe, les Etats-Unis, ayant échoué à élargir leur alliance contre la Syrie au G20 de Saint-Pétersbourg, redoublaient vendredi de critiques envers Moscou, qui mettait en garde les Etats-Unis contre toute frappe sur des sites chimiques.
L'escalade entre les deux pays, dont les relations sont au plus bas, a repris après une très brève accalmie qui n'aura duré que les quelques secondes de la poignée de main entre Vladimir Poutine et Barack Obama pour l'ouverture du sommet jeudi.
La Russie n'a "rien à apporter" au débat politique sur la Syrie aux Etats-Unis; Moscou prend le Conseil de sécurité en "otage": les Américains sont excédés par l'implacable constat du blocage, définitivement dressé jeudi soir lors du dîner sous les innombrables lustres du salon du palais Peterhof, à quelques kilomètres de l'ancienne capitale impériale russe.
"Je pense que les Russes n'ont rien à apporter au débat aux Etats-Unis" sur la Syrie, a a ffirmé vendredi matin le conseiller adjoint de sécurité nationale américain, Ben Rhodes, lors d'une conférence de presse en marge du G20.
Jeudi, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, Mme Samantha Power, a accusé Moscou de prendre le Conseil de sécurité en "otage", verrouillant, avec la Chine, tout projet d'attaque. Nouveau navire de guerre
Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères a mis "en garde les autorités américaines et leurs alliés contre toute frappe sur des sites chimiques et les territoires avoisinants", soulignant le risque de rejets toxiques et celui d'un accès offert à ces stocks pour les "rebelles et terroristes".
Moscou a également continué vendredi de renforcer sa flotte près des côtes de son allié syrien, que Washington voudrait bombarder car il l'accuse d'avoir tué des centaines de civils à l'arme chimique le 21 août, dans la guerre civile qui déchire le pays.
Un nouveau navire de guerre va faire route après avoir embarqué une "cargaison spéciale" à Novorossiïsk (mer Noire), a annoncé vendredi une source militaire citée par l'agence Interfax. La Russie, dont les navires de guerre ont maintenu une présence dans l'est de la Méditerranée depuis le début de la crise syrienne, a dépêché dans la zone ces derniers jours plusieurs autres navires, dont des navires lance-missile, des destroyers, un bâtiment de surveillance électronique et deux grands navires de débarquement.
Vendredi matin, certains, comme le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, tentaient de sauver ce qui pouvait l'être de ce G20, placé sous le sceau de la froideur russo-américaine. La traditionnelle photo de famille a été expédiée en quelques secondes vendredi devant le palais Constantin, avec Barack Obama et Vladimir Poutine, séparés par le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, qui se sont superbement ignorés.
Ban Ki-moon s'est entretenu vendredi matin avec le président français François Hollande et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, deux membres du camp favorable à une intervention, et avec Angela Merkel, qui estime qu'il ne peut y avoir de solution que politique.
Selon des sources allemandes, la chancelière allemande lui a demandé de fournir "le plus vite possible" les résultats de l'enquête des inspecteurs des Nations unies sur l'attaque chimique du 21 août.
Les deux chefs de file favorables à l'intervention, Barack Obama et François Hollande, devaient se voir à 12H30 GMT.
Situation humanitaire
Ban Ki-moon a aussi participé à une réunion de travail sur la situation humanitaire, déclarant que l'action humanitaire "souffrait de limitations d'accès, de l'insécurité et les difficultés financières". "Je dois avertir qu'une action militaire mal préparée pourrait avoir des conséquences tragiques", a ajoute Ban Ki-moon, qui est opposé à l'option militaire.
L'envoyé spécial de l'ONU Lakhdar Brahimi, appelé à Saint-Pétersbourg jeudi par le secrétaire général pour l'aider à plaider la cause onusienne, devait participer vendredi à la mi-journée à un repas de travail avec les ministres des Affaires étrangères du G20.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, dont le pays est favorable à une intervention, a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov.
Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE devaient se retrouver vendredi et samedi à Vilnius pour tenter de trouver une position commune. Aparté
La tension entre Russes et Américains monte à mesure qu'approche le 9 septembre, date officielle de la rentrée des parlementaires américains qui seront appelés à se prononcer pour ou contre des frappes américaines.
Pour tenter d'emporter l'adhésion, Barack Obama a annulé un déplacement prévu lundi pour défendre son projet d'intervention.
Le président du Parlement syrien a exhorté les parlementaires américains à ne pas autoriser de frappe militaire contre son pays, a rapporté vendredi l'agence syrienne officielle Sana. Ce même 9 septembre, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, sera chez son allié russe, à Moscou.
Au Liban, les autorités ont annoncé un renforcement des mesures de sécurité autour des missions diplomatiques étrangères pour parer aux conséquences éventuelles d'une intervention militaire contre le régime syrien.
En Syrie, les rebelles se sont retirés de l'une des entrées de Maaloula dont ils avaient pris le contrôle mercredi, a affirmé l'opposition soulignant sa volonté de préserver les monuments religieux et archéologiques de cette antique cité chrétienne située au nord de Damas.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Dim 8 Sep 2013 - 20:09
Syrie: le Pentagone prépare une opération d'envergure de trois jours
dimanche, 08 septembre 2013 10:40
Syrie: le Pentagone prépare une opération d'envergure de trois jours
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IRIB-Le Pentagone prépare des frappes sur la Syrie plus longues et plus intenses que prévu, pendant trois jours, a rapporté le Los Angeles Times dimanche. Les stratèges américains optent désormais pour un massif barrage de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale, selon des responsables du Pentagone cités par le quotidien.
Deux officiers américains ont déclaré au journal que la Maison Blanche avait demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure beaucoup plus que la liste initiale d'environ 50 objectifs. Les spécialistes veulent obtenir une puissance de feu supplémentaire pour frapper les forces dispersées du président syrien Bachar al-Assad.
Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Jeu 12 Sep 2013 - 11:35
La flotte américaine se dit prête à "frapper fort" en Syrie
Le Point.fr - Publié le 12/09/2013 à 09:59 - Modifié le 12/09/2013 à 10:53
Un haut responsable civil de l'US Navy a mis en garde Damas. Washington écarte pour le moment toute action militaire, dans l'espoir d'une solution diplomatique.
Le croiseur lance-missiles américain USS Mobile Bay, suivi par la frégate de défense aérienne française Chevalier Paul, en février 2013.
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Les navires de guerre américains en Méditerranée sont prêts à "frapper fort" contre le régime syrien si le président Barack Obama en donne l'ordre, a déclaré mercredi un haut responsable civil de l'US Navy. Même si Washington écarte pour le moment toute action militaire contre Damas pour poursuivre la recherche d'une solution diplomatique de la dernière chance, le secrétaire à la Marine Ray Mabus a rappelé que les destroyers américains équipés de missiles de croisière sont toujours en positions à l'est de la Méditerranée.
"Je vous garantis que si nous sommes appelés à frapper, nous allons frapper fort et nous allons frapper vite", a déclaré M. Mabius dans un discours à la National Defense University, un jour après le discours télévisé du président Obama plaidant pour une action militaire "limité" si le régime du président Bachar el-Assad refuse de renoncer à son arsenal d'armes chimiques. "Comme le président l'a dit hier soir, elle (l'attaque) sera ciblée et réduira les capacités du régime Assad", a-t-il ajouté.
Cette déclaration du secrétaire à la Marine confirme que les forces navales seront à l'avant-poste de toute attaque américaine contre la Syrie, qui devrait s'appuyer principalement sur les missiles Tomahawk lancés à partir de navires en mer. Quatre destroyers américains armés de missiles de croisière ont été déployés en Méditerranée orientale en vue d'éventuelles frappes punitives après l'attaque aux armes chimiques présumée par le régime Assad du 21 août dans la banlieue de Damas. D'autre part, le porte-avions Nimitz avec son escorte, un croiseur et trois destroyers armés de missiles, restent positionnés dans la mer Rouge.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Ven 13 Sep 2013 - 11:48
Poutine met en garde les Américains contre une frappe en Syrie
Mise à jour le jeudi 12 septembre 2013 à 15 h 39 HAE
Le président russe Vladimir PoutineLe président russe Vladimir Poutine Photo : AFP/MIKHAIL KLIMENTYEV
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Vladimir Poutine met en garde les États-Unis contre une intervention militaire américaine en Syrie, estimant que pareille opération risque d'étendre le conflit au-delà des frontières de ce pays et de déclencher des attentats terroristes.
S'exprimant par voie de tribune dans le New York Times, le président russe écrit qu'il y a « peu de champions de la démocratie » engagés dans la guerre civile syrienne, « mais qu'il y a plus qu'il n'en faut de combattants d'Al-Qaïda et autres extrémistes de tous poils en lutte contre le gouvernement [syrien] ».
Il réaffirme que l'attaque chimique survenue le 21 août dans la banlieue de Damas, imputée par les États-Unis au régime de Bachar Al-Assad, est sans doute l'oeuvre de forces de l'opposition cherchant à provoquer une intervention étrangère.
Malgré les preuves que disent détenir les services de renseignements de certains pays, le mystère demeure concernant la responsabilité de l'attaque chimique du 21 août. Le rapport des enquêteurs de l'ONU - qui sera rendu public « probablement lundi », selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius - devrait aider la communauté internationale à faire la lumière sur ce massacre.
Le président Barack Obama souhaite qu'Assad rende compte de cette attaque chimique, qui, selon les États-Unis, a fait 1400 morts, dont 400 enfants.
Poutine met en garde contre toute intervention militaire sans le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies, déclarant : « Nous devons cesser de parler la langue de la force ».
« Une attaque éventuelle de la Syrie par les États-Unis, malgré la ferme opposition de nombreux pays et de dirigeants politiques et religieux de premier plan, comme le pape, fera des victimes innocentes et provoquera une escalade, risquant d'étendre le conflit loin au-delà des frontières de la Syrie », écrit M. Poutine, qui affirme, en parlant de la position russe : « Nous ne protégeons pas le gouvernement syrien, mais la loi internationale ».
Pour le président Poutine, il est alarmant de voir que l'intervention militaire dans les conflits de pays tiers est devenue « une chose habituelle » pour les États-Unis.
« Des millions de personnes, dans le monde, voient de plus en plus dans l'Amérique non pas un modèle de démocratie, mais un pays qui se repose uniquement sur la force brutale, formant des coalitions sous le slogan : "Soit vous êtes avec nous, soit contre nous". »
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Lun 16 Sep 2013 - 12:55
Le monde revient à la bipolarité, par Zouhir Mebarki
lundi, 16 septembre 2013 01:33
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IRIB-C'est le résultat le moins visible de l'accord auquel sont parvenus les Russes et les Américains, samedi dernier à Genève, sur les armes chimiques syriennes. Car et au-delà de son contenu, cet accord n'est rien d'autre qu'une décision, des deux grands, imposée au reste du monde. La primauté de la paix à la guerre. Le moment est historique. Il consacre le point de départ d'un nouvel ordre mondial.
Proche de la bipolarité qui régissait les affaires du monde avant la chute du mur de Berlin en 1989. Une bipolarité sans l'esprit d'affrontement, entre les deux blocs, du passé. C'est une nouvelle relation russo-américaine qui a été scellée à Genève. Ce n'est plus la baie des Cochons. Ce n'est pas tout à fait l'affaire de Suez. Une bipolarité d'une «confiance grandissante» entre la Russie et les Etats-Unis, de l'avis même de Poutine. Sans guerre froide. Une nouvelle coopération qui sort les Etats-Unis de ce rôle inconfortable d'unique gendarme du monde. Avec, en prime, une force de dissuasion renforcée.
C'est fort de ce «nouvel équilibre» que John Kerry était hier en Israël pour informer Netanyahu de la nouvelle forme de règlement de la crise syrienne. Il en profitera sûrement pour rappeler au Premier ministre israélien que le monde attend, depuis 20 ans, la ratification par son pays de la convention sur les armes chimiques. Il est évident aussi, que cette rencontre entre les deux hommes a pour but également la reprise des négociations israélo-palestiniennes interrompues au plus fort moment de la crise syrienne. Tous les prétextes sont bons à prendre par le gouvernement israélien pour torpiller les efforts de paix dans la région. Fort de l'accord de Genève, Kerry sera en meilleure position face à l'arrogance des Israéliens. Le secrétaire d'Etat américain poursuivra son périple. Il sera aujourd'hui à Paris où il rencontrera ses homologues anglais et français au cours d'un déjeuner. Il tentera de leur expliquer, surtout au Français Fabius qui a fait preuve d'un volontarisme guerrier, que ne partage pas avec lui l'ensemble de la classe politique, dans cette affaire, l'intérêt du règlement politique de la crise syrienne.
Ceci dit, le «tandem» Obama-Poutine devra faire face, pour un temps encore, à différents obstacles. Les oppositions à l'accords de Genève s'ils ne s'expriment pas clairement n'en existent pas moins. Par tous les partisans d'une intervention militaire contre la Syrie. A l'intérieur des Etats-Unis comme au sein de l'Otan ou encore de certains pays du Proche-Orient. En y ajoutant la France et le gouvernement anglais de David Cameron, les seuls gouvernements en Europe pour des frappes militaires, on mesure mieux le chemin qui reste à parcourir pour sceller le retour de cette nouvelle bipolarité née dans la ville suisse.
Il est clair que la force de dissuasion des deux grands réunis est incontestable pour venir à bout de toute tentative de remise en cause du nouvel ordre mondial qui s'installe. Un ordre mondial qui modifiera, à moyen et long terme, la configuration de la carte politique à l'échelle de la planète. Surtout que les quatre pays émergents qui composent, avec la Russie, le Brics (Chine, Inde, Brésil et Afrique du Sud) rejettent toute idée d'intervention militaire et prônent la solution politique. La même position défendue avec constance par l'Algérie. Nul doute, désormais, que les grands dossiers comme celui du nucléaire iranien, de la Corée du Nord et même celui des «printemps arabes», sans oublier les conflits en Afrique, connaîtront, une tout autre approche. Reste Israël qui vit en marge de la légalité internationale depuis sa création. Tant que les intégristes israéliens sont au pouvoir, leur population vivra sous la menace. Les modérés de ce pays doivent unir leurs forces pour sceller une paix durable avec leurs voisins. Le monde change!
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Jeu 19 Sep 2013 - 1:07
Syrie/armes chimiques : Washington durcit le ton contre Moscou
mercredi, 18 septembre 2013 05:46
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Citation :
IRIB- Les Etats-Unis ont, vivement, critiqué, mardi, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui a réaffirmé que l'attaque chimique du 21 août, en Syrie, n'était pas le fait du gouvernement de Damas, mais une "provocation".
"Il nage à contre-courant de l'opinion publique internationale et, de manière plus significative encore, à contre-courant des faits", a fustigé la Porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, trois jours après un accord américano-russe sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Dans la foulée, le porte-parole de la diplomatie russe a critiqué le secrétaire au Foreign Office, William Hague, qui avait nié, mardi, la possibilité de la participation des opposants syriens à l’attaque chimique, dans la banlieue de Damas. Hague a mis en doute, dans une récente interview à la BBC, que l'opposition syrienne ait des armes chimiques. Cette déclaration intervient, peu après l’entretien téléphonique des deux ministres russo-britannique des Affaires étrangères autour du dossier syrien.
A noter que le ministre irakien des Affaires étrangères, Houchyar Zebari, s’est entretenu, mardi, au téléphone, avec son homologue américain, John Kerry, des développements, en Syrie, et de l’accord russo-américain sur le désarmement chimique de la Syrie, sous la supervision de l’ONU et sous les auspices du Conseil de sécurité, que le ministre irakien a, favorablement, accueilli, affirmant que la crise syrienne doit être réglée, via une solution politique conforme au mécanisme présenté par la Conférence de Genève.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Ven 20 Sep 2013 - 20:59
L’Organisation de coopération de Shanghai met en garde contre une guerre entre les États-Unis et la Syrie
Par John Chan - Mondialisation.ca, 20 septembre 2013
Chine et États-Unis : ensemble vers le Nouvel ordre mondial
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Le dernier sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dirigée par la Russie et la Chine, qui s’est tenue à Bichkek, la capitale du Kirghizstan, le 13 septembre, a été dominée par les tensions mondiales de plus en plus fortes produites par les préparatifs américains pour une guerre contre la Syrie.
Le président russe Vladimir Poutine a insisté sur l’idée que « les interférences militaires depuis l’extérieur du pays sans une sanction du Conseil de sécurité de l’ONU sont inadmissibles. » La déclaration conjointe de ce sommet s’est opposée à « l’intervention occidentale en Syrie, ainsi qu’à l’atteinte portée à la stabilité interne et régionale au Moyen-Orient. » L’OCS a appelé à une conférence internationale de « réconciliation » pour permettre des négociations entre le gouvernement Syrien et les forces de l’opposition.
Comme il l’avait fait au récent sommet du G20 à St-Petersbourg, le président chinois Xi Jinping s’est aligné avec la Russie pour s’opposer à toute attaque militaire contre Damas, craignant que ce puisse être le prélude à une attaque contre l’Iran, l’un des principaux fournisseurs de pétrole de la Chine.
Il est significatif de voir que le nouveau président de l’Iran Hassan Rouhani s’est rendu à la réunion. Certains avaient suggéré que son gouvernement marquerait un changement par rapport au précédent président Mahmoud Ahmadinedjad et sa rhétorique anti-américaine lors des précédents sommets de l’OCS. Rouhani a bien accueilli la proposition russe de mettre les armes chimiques syriennes sous contrôle international, affirmant qu’elle « nous [a] donné l’espoir que nous serons en mesure d’éviter une nouvelle guerre dans la région. »
L’OCS a explicitement soutenu le droit de l’Iran à développer son programme nucléaire. Poutine a insisté dans un discours sur l’idée que « l’Iran, comme n’importe quel autre Etat, a le droit à un usage pacifique de l’énergie atomique, y compris les opérations d’enrichissement [de l'uranium]. » La déclaration de l’OCS a prévenu, sans nommer directement les États-Unis et leurs alliés, que « la menace de la force militaire et de sanctions unilatérales contre l’Etat indépendant d’[Iran] est inacceptable. » Une confrontation avec l’Iran entraînerait des « dégâts incommensurables » dans la région et sur toute la planète.
La déclaration de l’OCS a également critiqué la construction par Washington de systèmes de défense contre les missiles balistiques en Europe de l’Est et en Asie, qui visent à saper la capacité de frappe nucléaire de la Chine et de la Russie. « Vous ne pouvez pas garantir votre propre sécurité au détriment de celle des autres, » affirme la déclaration.
Malgré cette rhétorique critique, ni Poutine ni Xi ne veulent ouvertement s’opposer à Washington et à leurs alliés européens. Avant le sommet de l’OCS, il y a eu des spéculations sur la possibilité pour Poutine de livrer des missiles sol-air de dernière génération S-300 à l’Iran et de construire un deuxième réacteur nucléaire pour le pays. Les responsables russes ont finalement démenti ces rapports.
La Russie et la Chine sont confrontées à une pression croissante de l’impérialisme américain, y compris la menace d’utiliser la puissance militaire pour dominer les réserves d’énergie essentielles du Moyen-Orient et d’Asie centrale. L’OCS a été établie en 2001, peu avant que les États-Unis n’utilisent la « guerre contre le terrorisme » pour envahir l’Afghanistan. Même si l’objectif officiel de l’OCS est de contrer les « trois maux », le séparatisme, l’extrémisme et le terrorisme dans la région, cette organisation est surtout une tentative de s’assurer que l’Eurasie ne tombe pas complètement dans l’orbite de Washington.
Outre les quatre ex-Républiques soviétiques d’Asie centrale – Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan – ce groupe comprend également, avec statut d’observateurs, la Mongolie, l’Iran, l’Inde, le Pakistan, et l’Afghanistan. Ses « partenaires de discussion » sont la Biélorussie, le Sri Lanka et, ce qui est à noter, la Turquie qui est également membre de l’OTAN et qui a été ajoutée l’an dernier.
Cependant, l’influence américaine se fait clairement sentir sur ce groupe. Avant le sommet, il y a eu des articles dans la presse pakistanaise selon lesquels ce pays pourrait être admis comme membre à part entière de l’OCS. La Russie a invité le nouveau Premier ministre Nawaz Sharif à y participer. Cependant, Sharif n’a envoyé que son conseiller à la sécurité nationale, Sartaj Aziz, et aucune adhésion pakistanaise n’a été accordée.
Alors que l’OCS cherche à développer son rôle en Afghanistan, pays voisin du Pakistan, après le retrait prévu des forces de l’OTAN, Aziz a déclaré que la politique du Pakistan est « Aucune interférence et aucun favori. » Il a insisté sur l’idée que le régime de Kaboul soutenu par les Américains pourrait réussir une « réconciliation à l’initiative des Afghans » si tous les pays de la région résistaient à la tentation de « combler le vide au pouvoir. »
La Chine et la Russie sont aussi profondément préoccupées par le « pivot vers l’Asie » des États-Unis qui menace militairement la Chine et, dans une moindre mesure, l’Extrême-Orient russe, en renforçant les capacités militaires de Washington et ses alliances avec des pays comme le Japon et la Corée du Sud. En juin, la Chine et la Russie avaient organisé un exercice naval commun très important en Mer du Japon et en août, ils ont mené des entraînements terrestres et aériens communs en Russie qui incluaient des chars, de l’artillerie lourde et des avions de combat.
Face aux menaces américaines sur ses intérêts au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique, la Chine augmente ses efforts pour acquérir des sources d’énergie en Asie centrale. Pour le président Xi, le sommet de l’OCS a été la dernière étape d’une tournée de 10 jours passant par le Turkménistan, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan, où il a signé ou inauguré des accords à plusieurs milliards de dollars pour des projets sur le pétrole et le gaz.
Lors de sa première escale, au Turkménistan, Xi a inauguré une installation de traitement du gaz sur un important champ nouvellement exploité à la frontière avec l’Afghanistan. Pékin a prêté 8 milliards de dollars au Turkménistan pour ce projet, qui va tripler la fourniture de gaz à la Chine à la fin de la décennie. Le pays est déjà le principal fournisseur de gaz à la Chine, grâce au gazoduc de 1800 kilomètres qui traverse l’Ouzbékistan et le Kazakhstan vers la Chine.
Au Kazakhstan, où Xi a signé un accord de 5 milliards de dollars pour l’achat d’une participation minoritaire dans un champ pétrolifère en mer, il a appelé au développement d’une nouvelle « ceinture économique le long de la route de la soie. » Le commerce entre la Chine et les cinq Républiques d’Asie centrale a été multiplié par près de 100 depuis 1992, et le Kazakhstan est maintenant la troisième principale destination des investissements de la Chine à l’étranger.
Xi a prononcé un discours déclarant que Pékin n’interférerait jamais dans les affaires intérieures des pays d’Asie centrale, ne chercherait jamais à avoir un rôle dominant dans la région et n’essayerait jamais d’« entretenir une sphère d’influence. » Ce message cherchait clairement à calmer les inquiétudes en Russie sur l’implication grandissante de la Chine dans les ex-Républiques soviétiques.
Durant le sommet du G20, la China National Petroleum Corporation a signé un accord sur des « conditions de base » avec le russe Gazprom pour préparer un marché, qui devrait être conclu l’an prochain, pour que Gazprom fournisse par gazoduc au moins 38 milliards de mètres cubes de gaz par an à la Chine à partir de 2018.
Avec des enjeux aussi élevés, Wang Haiyun de l’Université de Shanghai a déclaré dans le Global Times que « maintenir la sécurité du régime est devenue la principale préoccupation des membres de l’OCS d’Asie centrale, et même de la Russie. » Il a accusé les États-Unis et d’autres puissances occidentales de pousser à des « troubles démocratiques » et des « révolutions de couleurs » et a prévenu que si un membre de l’OCS « devenait un Etat pro-occidental, cela aurait un effet sur l’existence même de l’OCS. » Toujours selon lui, si nécessaire, la Chine aura à faire preuve d’« esprit de décision et de responsabilité » avec la Russie et d’autres membres pour contenir ces troubles, c’est-à-dire pour écraser militairement toute « révolution de couleur » dans la région.
Les discussions lors de la réunion de l’OCS sont une indication claire que la Russie et la Chine considèrent les plans de guerre des États-Unis contre la Syrie et l’Iran comme faisant partie d’un plan bien plus large visant à saper leur sécurité. Cela souligne le danger que cette course agressive des États-Unis à l’intervention contre la Syrie risque de provoquer une conflagration bien plus vaste.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Lun 23 Sep 2013 - 20:08
Poutine : Toute intervention militaire en Syrie serait une "agression"
23/09/2013
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Le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi que toute intervention militaire en Syrie serait une "agression" qui violerait le droit international et déstabiliserait la situation dans la région.
"Toute intervention militaire serait une grave violation du droit international, une agression selon les termes de la charte de l'ONU", a déclaré M. Poutine en marge du sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB) à Sotchi, sur les bords de la mer Noire.
Le président russe a par ailleurs salué le fait que les membres de l'ODKB (Russie, Arménie, Bélarus, Kazakhstan, Kirghizstan et Tadjikistan) ont soutenu la décision de Moscou de s'opposer à une action militaire contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.
"Les membres de l'ODKB sont unanimes : régler la situation en Syrie n'est possible qu'à travers des moyens politiques et pacifiques", a-t-il déclaré. La Russie, fidèle alliée du régime de Damas, s'est toujours opposée à l'usage de la force contre le régime syrien.
Dimanche, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé les États-Unis de faire du chantage à la Russie pour qu'elle soutienne une résolution contraignante à l'ONU contre la Syrie, et a reproché à l'Occident d'être aveuglé par l'idée d'un changement de régime dans ce pays.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Jeu 7 Nov 2013 - 21:48
France-Amérique : Le jour où Obama a trahi Hollande
Eric Feferberg/AFP/GettyImages - 07 novembre 2013
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EDITO. Il est clair aujourd'hui que Barack Obama a manipulé François Hollande sur le dossier de la guerre en Syrie. Comment expliquer que le président français n'a rien vu venir ?
Le 27 août dernier, palais de l'Elysée à Paris : François Hollande devant l'ensemble des ambassadeurs de France réunis en conclave, annonce l'intervention militaire conjointe des armées françaises et américaines en Syrie contre le dictateur Assad, au nom des droits de l'homme chers à la France. Le président français est martial, laissant derrière lui, pour la première fois, son image débonnaire. Le voici chef d'Etat et chef de guerre dans un conflit qui rétrécit le Mali à une escarmouche locale.
Les deux états-majors français et américains s'étaient mis d'accord depuis 72 heures pour désigner des cibles de frappe en Syrie : l'aviation française n'est pas équipée pour frapper seule. Les militaires français manifestèrent tout de même quelque étonnement sur la limitation en nombre des cibles, leur faible importance ; de plus, les militaires américains refusèrent d'annoncer ce qui se passerait après cette première frappe chirurgicale. Hollande, alerté, passa outre ces inquiétudes. Ses conseillers diplomatiques pareillement. Fatale méprise.
Nul à Paris n'imaginait qu'Obama ne cherchait qu'à gagner du temps pour ne pas intervenir du tout et laisser aux Russes la possibilité d'offrir une porte de sortie honorable. Celle-ci, la destruction d'armes chimiques syriennes, archaïques et inutilisables dans un conflit international, fut immédiatement acceptée par Obama, à la surprise de Hollande et aussi des proches collaborateurs d'Obama, dont son secrétaire d'Etat John Kerry, pas informé. La propre conseillère à la sécurité d'Obama, Susan Rice, ne savait rien. Avertie par Obama, une heure à peine avant que celui-ci n'annonce au monde qu'il abandonnait la Syrie à Assad, elle appela immédiatement à Paris le conseiller diplomatique de Hollande. Le président français n'apprit donc qu'il avait été manipulé et lâché en pleine campagne que quelques minutes avant l'annonce mondiale et médiatisée d'Obama.
Que s'était-il passé pour qu'Obama manipule ainsi Hollande et que Hollande n'ait rien vu venir, vraiment rien ? Eh bien, Obama veut laisser dans l'histoire l'image d'un président pacifiste, le contraire de George W. Bush, quitte à renoncer à défendre la démocratie et les droits de l'homme auxquels Bush tenait tout de même et dont Obama se moque, sauf en paroles.
Ces jours-ci, il récidive en soutenant sans nuance, sans état d'âme, le coup d'état militaire contre le président élu de l'Egypte. Obama, ce faisant, reflète la lassitude du peuple américain qui, échaudé par les guerres en Irak et en Afghanistan, a abandonné quelque peu son esprit missionnaire et se replie sur l'économie intérieure. Obama a clairement fait des comptes électoraux avant de se prononcer sur la Syrie et l'Egypte.
Pourquoi Hollande n'a t-il rien pressenti malgré les mises en garde de son état- major ? La raison en tient à une grande illusion sur le personnage Obama. Vu de la gauche française, le premier président noir des Etats-Unis, de surcroît à gauche, voire même traité de socialiste par ses ennemis Républicains, ne saurait être qu'un bon interlocuteur, fiable, amical, pas cynique, forcément progressiste. Hollande n'a pas du tout compris que Obama, noir peut-être, de gauche vaguement, était avant tout un homme politique professionnel, donc calculateur voire cynique, tout à fait indifférent aux gesticulations et postures de ses alliés français. Hollande aura ainsi pris sa première leçon de politique étrangère, dans un monde où les nations n'ont que des intérêts et pas d'amis.
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Mer 19 Fév 2014 - 19:05
Plan de guerre "limité" Us contre la Syrie : les détails....
mercredi, 19 février 2014 10:10
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IRIB- Selon les sources proches de l'administration américaine, les Etats Unis ont effectivement un plan d'attaque limité contre la Syrie.
" Les Etats Unis sont en train de revoir leurs politiques en Syrie et ce, derrière les portes closes. Il s'agit d'une action militaire limitée contre la Syrie, affirme Wall Street Journal dans son numéro de ce mercredi. " l'administration US cherche aussi à instaurer une zone d'exclusion aérienne dans cette zone et à armer les opposants de missiles anti aériens.
" le journal se réfère à un haut responsable américain qui garde l'anonymat pour ajouter : " les milieux politiques américains croient profondément à la nécessité d'une révision de la politique syrienne de la Maison Blanche surtout que les pourparlers de Genève II ont échoué après le refus de Moscou de faire pression sur Assad et de le pousser à quitter le pouvoir et à céder à un pouvoir de transition.
la zone d'exclusion que les Etats Unis cherchent à créer à l'aide des experts de la CIA et des bases situées sur le territoire jordanien sera combinée à la livraison des missiles anti aériens de longue portée aux opposants syriens .
les forces spéciales américaines opéreront aussi sur le territoire syrien pour d'abord entrainer les rebelles et ensuite pour les aider à maintenir les zones qu'ils ont sous leur contrôle" et WS Journal d'ajouter :
" le secrétaire d'état Kerry, est chargé d'examiner l'option militaire limitée contre la Syrie et il s'en est entretenu récemment avec David Petraus ex chef de la CIA qui lui a affirmé que les militaires, les milieux sécuritaires et de renseignement US étaient totalement d'accord avec cette option "
Washington a fait part récemment à la France de sa décision de changer ses options en Syrie . cette décision a été égalemennt communiquée à d'autres membres de l'UE .
selon le journal , il y a tout de même un couac : le chef d'état major le général Dempsey s'est opposé en 2012 aux impacts d'une intervention militaire en Syrie qui " risque d'impliquer davantage les militaires américains en Syrie". Dempsey n'a pas changé d'avis et il est écarté du processus de la révision de la politique syrienne des Etats Unis"
Sujet: Re: Risque d'une 3° guerre mondiale Sam 22 Fév 2014 - 20:34
Moscou menace de recourir à son droit de veto sur la Syrie
Vers une bataille rangée russo-occidentale au Conseil de sécurité
Par : Djamel Bouatta - Samedi, 22 Février 2014 09:50
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Retour à la case départ. Russes et Américains ne sont plus sur la même longueur d’onde dans la crise syrienne. Oublié leurs convergences de Genève I et II. Retour au climat de guerre froide qu’alimente également la crise ukrainienne. En réponse à l'échec la semaine dernière à Genève d'une nouvelle session de négociations pour mettre fin au conflit dévastateur en Syrie, les Occidentaux, en rang d’oignons derrière Washington, s'apprêtent à soumettre au vote du Conseil de sécurité un projet de résolution sur la situation humanitaire dans le pays, soumettant le régime de Damas a de nouvelles sanctions encore plus contraignantes. Celui-ci et son soutien russe ont accusé les États-Unis d'attiser les violences en Syrie par leur soutien aux rebelles. Moscou promet une empoignade à son homologue américain à l’Onu, menaçant de recourir à son droit de veto. Bachar Al-Assad s’en est également pris à la Jordanie voisine, accusée d’attiser le front de la rébellion dans le sud syrien avec l'appui des États-Unis, de l'Arabie Saoudite et d’Israël. Les rebelles dans le sud syrien, frontalier de la Jordanie, ont affirmé fin de la semaine dernière se préparer à une offensive d'envergure sur Damas, des milliers d'entre eux ont été entraînés en Jordanie depuis plus d'un an par les États-Unis et d'autres pays occidentaux, selon des sources du régime et de la rébellion. En recevant le roi de Jordanie Abdallah II la semaine dernière, le président américain Barack Obama avait affirmé sa volonté d'accroître la pression sur le régime d’Assad, et son chef de la diplomatie, John Kerry, avait accusé Moscou de “favoriser la surenchère” du président syrien à Genève. On est donc revenu à l’inéquation insoluble, d’un côté Damas accuse sa rébellion de terrorisme, de l’autre ses opposants n’envisagent pas de solution sans le départ de Bachar Al-Assad. Moscou qui, apparemment, a changé son fusil d’épaule depuis Genève II, défend de nouveau le maintien du président syrien, assurant qu’il constitue un rempart contre le terrorisme, contrairement à la propagande américaine. C’est ce qu’à déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, en visite jeudi à Bagdad. Moscou, comme le régime syrien, qualifie les rebelles de “terroristes”. Ces divergences entre les deux grands de l’ex-guerre froide mais toujours rivaux dans le nouveau monde mondialisé, qui a, jusqu'à présent, barré la route à toute solution politique au conflit, devaient se manifester encore une fois vendredi à l'Onu, où les Occidentaux s'apprêtent à soumettre au vote du Conseil de sécurité un projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, sur lequel Moscou est contre. Le projet appelle à une levée de siège dans les “zones peuplées” et à un arrêt immédiat des attaques contre les civils, y compris les bombardements aériens avec des barils explosifs, une tactique utilisée par les troupes du régime. Il prévoit de nouvelles sanctions, sous couvert de “mesures additionnelles”. Concernant la destruction de l'arsenal chimique syrien, des sources diplomatiques à La Haye ont affirmé que l'opération ne serait pas achevée à la date prévue du 30 juin en raison de retards pris par le régime syrien pour évacuer les agents chimiques. Ce retard pourrait être de “plusieurs mois”, et les États membres de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée de l'opération ont exprimé leur colère à la veille d'un Conseil exécutif de l'OIAC. En outre, avec le retrait par l'Arabie Saoudite de la gestion du dossier syrien au chef de ses services de renseignements, le prince Bandar ben Sultan, pour la confier notamment au ministre de l'Intérieur, le prince Mohamed Ben Nayef Ben Abdel Aziz, il faudrait s’attendre à de nouveaux réalignements au sein de l’opposition syrienne dominée à l’intérieur par des islamistes. Le ministre saoudien a déjà participé à une réunion à Washington, la semaine dernière, rassemblant des responsables arabes et occidentaux, consacrée à la situation sur le terrain en Syrie.